Métamorphose de Cinowen

Jour : Mardi 18 juillet Temps : ciel couvert. Température : 23°C Heure : 13heures
Les deux enfants courraient à toute allure. Ils dévalèrent la colline et traversèrent la ville pour se rendre au centre Pokémon pour soigner leurs deux combattants mais au moment d'entrer dans le centre Pokémon...

—Nicolas regarde !

Elle désigna du doigt les deux Pokémons qui s'affrontaient, d'un coté un homme et son Airmure et de l'autre l'infirmière Joël et son Leuphorie.

—Vas Leuphorie attaque Bomb'œuf !
—Esquive et aile d'acier !

L'œuf explosif rata sa cible contrairement au Pokémon vol/acier qui mit KO son adversaire avec sa puissante attaque métal. Après quelques secondes de silence l'infirmière rappela son Pokémon et ouvrit le centre Pokémon.
Nicolas et Lou entrèrent et firent soigner leurs deux Pokémons. Michaël put retourner dans « la boite magique qui guérit tous les maux ».

[...]

—Ah je me sens mieux, et toi Aqua tu te sens comment ?
—Bien, répondit-il avec le sourire

Aqua était aux anges depuis qu'il avait évolué. Même si il aurait aimé gagner, il ne regrettait absolument pas son combat. Michaël, toujours sous l'effet du Pokemix, le regardait et pensa à Arcko. Et si lui aussi avait évolué, après tous neuf ans ans sont passés depuis leurs séparations.
Il prit une nouvelle croquette dans la gamelle et l'avala.

—Alors mon fils, ça te fais quoi d'être qualifié pour les quarts de finals ? demanda Pierre
—Ca fait plaisir mais il faut dire que sans Micha... sans Arcko je n'aurai jamais réussi, dit-il en jetant un coup d'œil à son compagnon qu'il avait invité pour la nuit

Nicolas réalisa d'un coup que c'était Michaël qui avait tous fait durant les combats. Lors du combat contre Elekid c'est lui qui c'est relevé après avoir encaissé un Poing-éclair, durant son combat contre Mammochon c'est lui qui à eu l'idée géniale de monté sur son dos et durant son combat contre sa sœur c'est lui qui à lancer le lance-soleil, pire, Nicolas ne savait même pas que son ami détenait cette attaque.

—Il faut vraiment que je m'entraine si je veux devenir un bon dresseur, lança t'il tous bas
—Chut ! C'est les informations, souffla Madame Sotik

«...et voila qui clôt notre bulletin météo.
Le tournoi d'Eloville bat son comble, il ne reste plus que huit participants. Voici donc la liste des combats Eric le Forgeron et son Airmure (une photo apparait pour chaque concurrent) contre Enzo et son ultime Teraclope. Le combat se déroulera dans la ruelle sombre. James et son Smogogo devront faire face à notre plus jeune conçurent : Nicolas et son Arcko ; le combat se déroulera sur la place du commerce de la ville. Selon nos informations le prochain combat sera l'un des plus intenses puisque les deux concurrents seront deux amis : Pierre Sotik et Thierry Casanoya, leurs deux Pokémons s'affronteront devant l'hôtel de ville. Pour finir notre Champion de Jotho et son Insecateur affrontera la révélation de ce tournoi : Colin et son metamorph Shiney.
Bonne chance à tous »

Le père de Nicolas ne disait rien, pour la première fois depuis le début de la compétition, il était incertain sur l'issue de son prochain match.
Le repas prit fin en même temps que l'émission TV et les deux enfants partirent dans la chambre de Nicolas. Celle-ci était décorée de posters de dresseurs et de scientifique du monde entier.

—Tu ne reprends pas ta forme humaine ? demanda Nicolas
—Il ne vaut mieux pas. Si ton père rentre brusquement, il découvrirait toute la vérité
—Non ne t'inquiètes pas, mon père ne rentre jamais dans ma chambre.

Les deux amis continuèrent de discuter quand soudain Nicolas posa une question qui le tracassait depuis plusieurs jours.

—Dis Michaël tu penses que tu pourrais me transformer avec ta machin ?
—Je pense que oui, approche-toi

Le cœur de Nicolas battait à la chamade qu'en Michaël posa son bras de Pokémon sur son corps. Il lui demanda de fermait les yeux, ce qu'il fit. Une lumière sortit de son bras et se dirigea sur son ami.
La magie s'enclencha et la transformation commença.
Son corps se mit alors à rétrécir, la teinte de sa peau vira au rouge, des griffes sortirent de ces doigts et des ces pattes. Une queue sortit de son derrière et s'enflamma. Sa tête s'arrondit, ces yeux devinrent bleus et des crocs poussèrent.

—C'est fini, annonça Michaël en retirant sa main du nouveau corps de son ami
—Déjà ? S'étonna-t-il

"L'humain" se précipita en direction de son miroir mais il ne put l'atteindre puisque celui-ci était placé en hauteur. Il poussa une chaise et l'escalada pour s'observer. Il ouvrit sa gueule et admira ces magnifiques dents pointues... Ce qu'il étonna le plus c'était que sa queue était feu et qu'il ne ressentait rien.
Le jeune Salamèche voulut crier mais il ce retenu, il se contenta juste de demander si il pouvait tester d'autre forme.

[...]

Mais alors que Nicolas sautait partout dans sa chambre en forme de Spoink, Michaël se souvenu soudain du message que son ami lui avait envoyé deux jours plus tôt. Il redonna sa forme originale à son ami et lui demanda s'il avait un Pokeball.

—Oui pourquoi ?
—Avant-hier, tu m'avais dit que ton père voulait me voir sortir d'un Pokeball non ?
—Tu veux vraiment rentrer là dedans ?
—Pourquoi pas... dit 'il avec un sourire timide

Nicolas sortit la pokeball d'un tiroir et la pointa en direction du Pokémon plante.

—Tu crois qu'il y à quoi la dedans ? demanda Michaël plus anxieux que jamais
—J'sais pas, tu me raconteras ?

Un frisson parcourut son corps, il était à la fois impatient et terrifié à l'idée de rentrer dans cette sphère de dix centimètres de diamètre.

—Tu es prêt ?
—Oui, dit-il en ravalant sa salive

Alors qu'il s'apprêtait à dire à son ami qu'il avait changé d'avis celui-ci activa la Pokeball et un rayon rouge l'absorba immédiatement.

Ce n'est que dix minutes plus tard que Michaël fut libéré. Son teint vert foncé avait laissé place un teint vert claire, il avait l'air stupéfait. Nicolas posa la question fatidique : Alors c'était comment à l'intérieur ?
Il le savait, ce qu'il avait vu ne devais jamais être révélé aux humains, y compris a vous très chers lecteurs qui lisaient actuellement ces lignes. Jamais, je dis bien jamais cette vérité ne doit être dévoilé.

Ils passèrent le reste de la nuit à se transformer avant de tomber de fatigue vers deux heures du matin.