ARC Origine : chapitre 5 ami
Tout était parfait...
Imperceptiblement, sur mon cou se glissa une griffe de pokémon je n'avais rien pu prévoir. Maintenant il me fallait songer à un moyen pour m'ôter de ce piège. En attendant, sûrement, que mon détracteur allait me dire un mot, généralement l'action qu'il ne fallait pas faire que l'on retrouvait tant dans la fiction que la réalité.
- Je peux me retourner ?
- Je t'en prie, dit une voix dure qui jaillit en mon cerveau signalant une information ; je le connaissais.
- Alors comment roulent les affaires pour toi ? J'espère que tu peux oublier les querelles d'autrefois, bien que l'on appartienne pas au même Ordre on peut s'entendre, et puis quand je voulais te tuer c'était par contrat et non sincèrement vois-tu.
- Dans ce cas rappelle ton misérable pokémon, je comprends parfaitement puisque j'aurai fait de même. Moi les affaires roulent plutôt bien, je me prépare à prendre la retraite après une mission offerte par la Team Aqua, là j'élimine quelques excréments qui gênent cette dernière.
- Ah oui, la fameuse Cellule ; j'ai été très touché à l'élocution télévisée de la part du Maître de la Ligue, tu es recherché activement partout dans le monde. Au moins t'es sûr que tous les services de renseignement sont derrière toi, et t'en ressens quoi ?
- Vivement que je me barre à Isshu cette région m'est devenue nocive. Quant à toi ? Raconte-moi tes nouvelles ? Que viens faire un Assassin dans cette région ? N'ont-ils pas été éradiqués ?
- Bah tu nous connais, nous sommes de bons parasites qui allons partout lorsque nous le devons. Après chez les Assassins au Q.G. les cadres sont devenus de vrais pourritures et nous donnent des contrats à la pelle, à Kanto j'avais 50 contrats à effectués et l'on m'a demandé de tous les effectuer en un mois. Ils sont devenus fous en croyant que nous étions des machines à tuer, je te les ai tous réglés en un mois et une semaine.
- Ils ne t'ont pas envoyé un Assassin à tes trousses pour traîtrise ?
- Étant de la vieille école et étant un de leur meilleur Assassin je crois qu'ils n'attenteraient rien contre moi. Et moi le crépuscule de ma carrière ne se profile pas. Je t'envie par moments, personne sur ton dos pour surveiller tes actes et te commander. Où est passé le bon vieux contrat en papier et le bon vieux pokémon en liberté les pattes pleines de sang frais, et les courses poursuites avec la police ?
- Ne regrettons pas le passé pour mieux vivre au présent, ce qui est fait le restera. Que veux-tu y faire ? Nous devons faire qu'un avec l'évolution. Et puis chez les Sions mon Maître m'a enseigné des techniques silencieuses et non le meurtre à la sauvette. Je n'ai connu que deux fois ces courses poursuites et j'ai bien cru y laisser ma peau.
- De toute manière vous êtes si silencieux que tout le monde croient que c'est nous les plus grands méchants. Et les Teams ? Ce ne sont que des Miaouss à leurs yeux. Quelle blague !
- Dis-moi, ta rencontre est un hasard ou tu m'attendais, la méticulosité de la part de tes cadres me disent qu'on t'a envoyé faire un tout. Les Îles Sévit tu n'as pas un tour à y faire ?
- Oui, quelques contrats à y effectuer, ce cher Champion accepte tout le monde à bord, sous une certaine pression ou menace. J'espère que nous allons passer un agréable voyage, pas toi ?
- Tout à fait, Guillaume, maugréai-je l'esprit bouillonnant, satané de Champion Insolourdo !
Alors que le yacht arrivait silencieusement je pris le temps d'inspecter les quais devenus désertiques. Seule la Mer affrontait le mur en béton et retombait dans son berceau avec du bruit. Guillaume apparut dans la nuit, je le regardai étonné de ce changement chez lui.
Un crâne rasé reflétait la lumière avec, déjà, quelques cicatrices dont la plus choquante s'étalait tout le long du crâne, et on voyait les points de sutures qui avaient laissés leurs traces. D'habitude, pour les cacher, il mettait un bonnet noir. Ses yeux étaient d'un bleus clairs fantomatiques qui m'avaient toujours faits peur, d'eux irradiaient qu'une froideur peu commune, à vrai dire il était même plus froid que moi. Il était vêtu d'habits décontractés pas moulant pour ne pas montres ses muscles trop proéminents. Avec ses habits, aussi, toutes personnes s'écartaient de lui puisqu'ils lui donnaient un air peu fréquentable, ce qu'il était. Parmi nous tous circulait une légende à son sujet, c'est pour vous dire s'il est vieux, elle voulait qu'un jour on lui donna un élève et que ce dernier était, pourtant meurtrier déjà de dizaines d'hommes, si peu compétent selon l'Assassin qu'une nuit l'apprenti fut grillé dans un fournil d'un boulanger. Cela donna lieu à un mythe urbain et conte pour enfant, ayant pour morale : ne sort pas trop tard et rentre toujours à l'heure. Autant vous dire aussi que sa réputation dans le milieu était telle qu'on lui devait une chute de gouvernement, ainsi qu'il participa à la création d'une Team en la protégeant de tout, la Team Galaxy me semble-t-il.
Assurément que notre connaissance s'est faite étrangement, au beau milieu d'une mission assez périlleuse, Sion et Assassin travaillâmes main dans la main pour accomplir, justement, la même mission dont on avait la charge. De surcroît nous étions déjà deux vétérans plus personne nous résista pour la réussir. Lorsque tout fut résolu nous gardâmes un contact à distance informant l'un et l'autre des informations sur le milieu. Ainsi plusieurs plans furent déjoués grâce à nos connaissances. Puis un beau jour lorsque nous nous revîmes, il attenta à ma vie en essayant de m'assassiner. Je réussis à contrecarrer sa tentative toutefois grièvement touché, d'ailleurs je portais encore la marque : tout le long de mon bras droit une coupure était. Depuis j'avais tourné la page, l'oubliant par la même occasion.
Le yacht tout beau commençait à faire la manipulation pour s'amarrer au quai. Il se détachait du ciel obscur et de la Lune, en une vague opalescence composée de deux étages vitrés, bien évidemment, une proue en avant sans statue, un pont large et grand sur lequel on pouvait circuler librement ( pont = plancher d'un navire ) sa coque était d'un blanc immaculé avec marqué en noir : « Fer de Lance ».
Puis un escalier apparut surgi de nul part du bateau.
- Je t'en prie, me fit l'Assassin.
Au petit matin Pierre se leva très tôt, cinq heures du matin, ce réveil dû à force de travailler de matin et aussi suites aux nombreuses tentatives de meurtres. Une des choses à laquelle il pensa fut dirigée vers le port, hier toute la manifestation avait été balayée avec force. Et tout le monde put constater que des bateaux durant le cortège s'étaient en allés vers d'autres régions, illégalement. Á présent son collègue, il le pensait, déjà mort dans une tombe, avec ce Cornèbre oiseau de malheur sa cible mourait toujours rapidement. Sa rapidité en était effrayante.
Il fit le train train habituel du matin en quelques minutes pour ensuite aller sur les quais.
La ville ensommeillée comprenait à cette heure-ci peu de passants, le peu avaient la tête dans le cul pour être familier, quelques lumières dans les appartements démontraient un début de réveil. Tout semblait mort, comme c'était étrange de voir une ville animée éteinte.
Et aux quais l'Enquêteur constata que tous les quartiers ne dormaient pas, lui avait été animé cette nuit. Il prit son téléphone et envoya un message à Joe Taxi, son patron, qui devait être à Safrania.
Pendant un instant il resta planté là. Statue respirant droite regardant ou foudroyant l'horizon qu'il ne pouvait atteindre, et il défiait le vent et la mer de l'atteindre, lui. Quelques personnes le virent et crurent réellement qu'il s'agissait d'une statue tant son immobilité était. Puis, subitement, il attrapa son téléphone et rapidement composa un numéro.
- Attendez-vous à la mort de Marc Antoine. Il faut absolument se reprendre, deux hommes sont déjà tombés sous ses griffes... Je n'ignore pas sa puissance mais nous sommes un groupe et lui est tout seul. Seul contre tous et il nous bat quand même. D'accord il a des informations sur nous et cela l'aide... Ces informations lui ont été données sûrement par des connaissances à lui. En tout cas il faut faire un sommet pour le combattre sérieusement et des vies sont en jeu... Aucun problème je suis à Carmin-Sur-Mer donc après demain je pourrais être à Safrania. Au revoir.
Accompagné du Champion et de mon « collègue » l'après midi se déroula dans un rythme lent, à un rythme de Mer endormie voilà tout. Guillaume dormit passivement sur un matelas qu'il avait sorti dehors sous le regard ébahi du Champion, je ne m'étais contenté que d'hausser un sourcil puis l'avais raillé par :
- Tes contrats ont l'air d'être fastoches si tu prends du bon temps et tu n'as pas l'air de vouloir savoir les nouveautés dans les campagnes. Parce que là-bas les choses peuvent plus bouger que sur le contient.
- Les Îles ? Ce serait grandiose que quelque chose bouge. De plus la plupart de mes cibles sont éloignées de tout, me répondit-il avec confiance les yeux fermés.
Le Champion dans son coin se baignait avec un short de bain, les yeux nous surveillant, circonspect il restait sur la réserve nous parlant que quand la situation l'obligeait. Il avait peur de nous.
Je pris mon pokénav et allai sur le Pokénet pour voir ce qu'on disait de la sécurité dans cette contrée et s'il y avait de nouvelles mesures. On pouvait voir la date de retour de ma cible ainsi que la reprise de ses fonctions et il y avait une surveillance maritime augmentée ainsi qu'une sécurité terrestre augmentée aussi, bref un renforcement d'effectif en faction.
- Guillaume ?
- Mmmh ?
- Dans un élan de bonté, dis-je d'abord puis augmentai pour que tout le monde entende : la surveillance maritime a été augmentée ainsi que la sécurité terrestre. Il faut que l'on change notre itinéraire ou alors nous allons devoir faire une course poursuite, celle-ci crois-tu que tu l'aimerais ?
- Je crois que je m'en passerai, oh ! Le Truc va dévier notre route pour qu'on débarque dans un endroit moins périlleux que la première île.
- Mais les frontières et les rivages sont surveillés, débarquer sur d'autres abords sera impossible. Je les vois mal laisser passer un yacht dans les eux intérieures surtout que l'on a pas l'autorisation.
- Alors volons un plus petit bateau qui pourra nous transporter silencieusement, proposa l'Assassin, trop confiant encore.
- Les douanes ne dorment pas, surtout celle-ci. Non, nous allons la jouer plus simple, je possède un Tortank il saura me transporter et au pire toi compris. Le yacht nous laissera dans un coin un peu oublié avant les quais.
- Pas de problème, dit le capitaine tout souriant allant déjà faire son travail.
- Ce n'est pas fini ! Tu iras te jeter droit dans la gueule du loup allant dans les quais et jouant de ton influence tu, nous attendras sagement que je sois revenu. Guillaume, les Assassins t'ont passé quelques bottes secrètes ?
- Bien entendu ! Je saurai me débrouillai seul, comme un grand t'as vu comment qu'ils m'aiment, contrairement à toi qui est seul.
Intérieurement je souris et commençai à rassembler mes affaires. Le capitaine partit à son poste pour tout diriger dépité du fait qu'on l'oblige à m'attendre. Guillaume se reposa tranquillement sans sourire.
Lorsque la distance fut suffisante pour que Tortank puisse naviguer sur la Mer le yacht s'arrêta et je sortis le Pokémon, Guillaume et moi sautèrent dessus ce qui lui fit mal apparemment suite à son cri. L'autre là-haut nous fit un petit signe de la main, il s'enfuyait !
Guillaume poussa un cri de rage et l'invectiva de toutes les grossièretés possibles, je ne dis rien guère stupéfait, à vrai dire je l'avais même prévu. Une tapette comme ce type n'a aucune morale et aucune parole, alors pourquoi aurait-il tenu ses engagements ?
- Calme-toi, l'Assassin, ce type sera une balance mais à mon retour je m'occuperais personnellement de lui, bien que le retour sera compliqué.
- Si t'es dans le vrai, Vétéran, ça craint pour nous. La sécurité sera d'autant renforcée une fois au courant. Surtout que moi je vais passer un petit moment sur ces îles de malheurs, contrairement à toi.
- Je dois assassiner le dirigeant de la sécurité, si on se le fait tous les deux tu seras tranquille pendant que moi je m'occupe du retour. Les choses vont bouger d'ici peu. Allez, Tortank mène-nous en dessous des quais.
Comme nous nous y attendions l'endroit était peu propre, des Tadmorv et Grotadmorv glandaient par là absorbant les déchets néfastes à l'environnement et à la renommée de ces îles. Je dus sortir Kabutops pour nous frayer un chemin dans cet amas de pollution chimique. Puis, quand nous eûmes passer ce passage je rappelai les deux pokémons pour aller avec Guillaume vers la plage illuminée d'un beau sable blanc et d'un Soleil rayonnant. Dans le sable il y avait quelques traces d'humains et pokémons ayant marché dedans.
Subitement nous apparut la police accompagnée d'un homme, la police l'entourait comme des gardes du corps, que faisaient-ils là ? Et cet homme...
- Vu ta tête je parie que c'est ta cible, c'est marrant quand même on arrive sur l'île et on croise déjà la cible. Á croire que c'est fait exprès, rigola-t-il.
- Chut, ils viennent vers nous.
- Mais, monsieur, nous avons intercepté le yacht du Champion qui nous a confirmés avoir transportés deux tueurs à gage, de surcroît il a parlé d'un Sion et d'un Assassin, la Secte de Sion existe encore et sa légendaire réputation refait surface, l'homme le plus dangereux de la terre est à vos trousses, voyons fuyez sinon il vous prendra, dit le premier policier qui semblait avoir de l'expérience et semblait proche de la retraite.
- Qu'ils viennent ! Ils sont sur mon terrain de jeu et je le gagnerai coûte que coûte ! Et puis, cela fait deux fois qu'on arrive à savoir quelque chose de lui et il a perdu un pokémon, ce n'est pas rien.
- Mais, monsieur, soyez raisonnable ou alors... êtes-vous suicidaire ?
- Je serai suicidaire dans ce cas ; ratissez-moi toutes les zones peu surveillées, la nuit je veux la ville gardée par des gardes et que les dresseurs soient prévenus que parmi nous se trouvent des hommes dangereux. Et... Croisons les doigts.
- D'accord, monsieur, dirent à l'unisson les deux hommes qui s'en allèrent aussitôt laissant ma cible seule observant la plage avec son chant mélancolique.
Guillaume bougea, je le pris par le bras. Une femme et un enfant surgirent d'une grotte et rejoignirent l'homme seul. La femme embrassa son époux, l'enfant, intenable, partit dans l'eau et s'accroupit pour jouer avec le sable. Il essayait de faire un château de sable.
- On peut agir, Vétéran rendons les deux assommés et tuons l'homme ça chamboulera tout ce qu'il a dit.
- Et après ? Les deux verrons qu'il a disparu et le signalerons, cette île sera ratissée. Nous serons trouvés sans problème. Attendons un moment plus propice où on peut l'avoir sans problème ainsi que nous aurions une marge de manœuvre.
- Comme tu veux, râla ce dernier.
L'enfant jouait tandis qu le couple s'assit dans le sable parlant de tout et de rien, heureux du moment présent, le Soleil commençait à prendre la fuite face à la Lune.
- Au faite, il était marqué qu'il n'avait pas d'enfant ni de femme, enfin, si, l'infirmière Joëlle.
- Qu'est-ce tu veux que je te réponde ?