Le pendentif de Dasam

Fred se leva et enleva la terre qu'il avait sur lui. Il avait mal a la tète et n'avait pas encore compris ce qu'il se passait. En regardant les autres il vit qu'un des deux sbires était à genoux auprès de son collègue. Il s'approcha et vit que le sbire à terre avait du sang qui dégoulinait de son front et de son nez. Les deux hommes étaient touts pales.

- Comment va-t-il? Demanda Fred.
- Il est inconscient mais ses blessures ne sont pas trop grave, enfin je pense.

D'un coup sec, le sbire arracha un bout de manche à sa combinaison et commença à lui éponger le sang. Fred se retourna et vit qu'Albert était debout et le regardait.

- Désolé, je pensais que roucarnage pourrait tous nous porter mais a l'évidence, on était bien trop lourds. Dit ce dernier.
- Pas grave! Je pense qu'il y a eu plus de peur que de mal où du moins pas l'inverse! Répondit Fred en rigolant. Et roucarnage? Il va bien?
- Il est introuvable. Dit le champion d'arène en baissant la tète.

Fred ne dit rien. Il regarda autour de lui, à droite, à gauche, en haut, derrière lui… Mais aucun pokémon n'était présent

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Krystal était allongée sur le dos, dans l'herbe et regardait le ciel. Elle ne parlait pas mais des larmes coulaient sur ses joues pour aller s'enfoncer dans l'herbe. Le vieillard était debout et regardait la cime des arbres avec les larmes aux yeux, qui ne coulaient pourtant pas. Éloïse était dans les bras de Lucas et sanglotait, la tête enfouie dans le creux de l'épaule du jeune garçon qui la serait contre lui. L'avion s'était crashé depuis un bon quart d'heure et ils s'étaient rendus sur les lieux. Aucune trace de leurs amis, ni sur les lieux du crash, ni aux alentours. Ils en avaient donc conclut le pire. Un silence insoutenable régnait sur les lieux mais personne n'osait parler ou bouger de peur de le rompre. Aucun pokémon ne se faisait entendre, ils avaient sans doute tous fuit au moment de l'explosion. En tendant l'oreille ils entendirent un lointain bruit de pas, mais plus lent que la normale, comme si la personne ou la chose qui marchait dans leur direction était trop faible pour marcher a une allure normale. L'espoir se raviva alors en eux. Ils attendirent en silence et en regardant tous dans la même direction, attendant que quelqu'un se montre. Les bruits de pas étaient net à présent, il était évident que quelqu'un avançait vers eux d'un pas lourd, bientôt ils entendirent une respiration haletante. Une silhouette se dessina bientôt à travers les arbres. Le vieux semblait le reconnaitre à présent.

- Mince! Qu'est ce qu'y fait là tout seul lui?

Le vieux marcha jusqu'à la silhouette qui s'était immobilisée à quelques mètres. Les trois autres le suivaient de près. En avançant un peu, il s'aperçurent que c'était un Roucarnage. Celui d'Albert plus précisément. Le vieil homme l'examina et dit:

- Son aile droite est cassée.

Le pokémon poussa un cri et agita son aile valide. Les quatre humains comprirent qu'il fallait le suivre. Pendant dix minutes le pokémon sautilla à la tête du groupe. Enfin ils arrivèrent sur la route où se trouvait une agent jenny et son fidèle Caninos. Une moto blanche et bleue se trouvait sur le coté de la route.

- Vous êtes le dresseur de ce Pokémon? Demanda la jeune femme en désignant roucarnage.
- Non, mais je le connais bien, son dresseur, c'est un ami a moi. C'est Albert, le champion. Répondit le vieil homme.
- Et vous, vous êtes?
- Je suis Mathieu Pokémon. J'habite plus haut sur cette route, vers Mauville.
- Vous êtes donc le célébrissime mr.Pokémon?
- Puisque je viens de vous le dire! Ecoutez, un jeune garçon ainsi que le champion, ont disparus. Nous nous sommes rendus sur les lieux du crash mais il n'y a aucune trace d'eux, ils sont peut être encore dans la carcasse de l'avion.
- Les pompiers sont en route, ils seront bientôt la. En attendant, amenez moi jusqu'à l'avion.

Faisant demi-tour, le petit groupe se renfonça dans les bois sans même voir le Pokémon vol leur faire signe en désignant de son aile gauche une direction de l'autre coté de la route.
Une heure plus tard, les pompiers, une ambulance, des journalistes et une équipe de police étaient présents. Tandis que les journalistes interviewaient le vieil homme, les pompiers éteignaient les flammes de l'explosion, la police questionnait les enfants qui se trouvaient dans l'appareil avant l'explosion. Les secours quand a eux attendait patiemment le signal des pompiers au cas où le miracle se soit produit, au cas où leurs amis soient encore vivants.

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Il était environ 19 heures quand le professeur orme se posa enfin sur son canapé après une dure journée de travail. Sa femme était à la douche comme chaque soir. Il alluma sa télévision et attendit le début des informations. Il entendit la douche s'arrêter. Le salon était très simple, un canapé brun en tissu, une petite télé grise, les murs blancs avec des cadres photos en bois. Les photos représentait la famille du prof, sa femme, sa fille, lui travaillant avec des pokémons… Dans un coin, des plantes vertes et dans un autre, celui de l'entrée, le porte manteau où était accroché la blouse blanche du scientifique ainsi qu'un K-way et un parapluie. Une grande fenêtre donnait vue sur un champ de tournesol. Les infos commencèrent. Le journaliste salua les téléspectateurs et lança le sommaire: Meurtre à Hoen, une vie de champion, crash tragique, nouvelle disparition mystérieuse à Rosalia, ouverture du parc safari à Irisia.

- Un homme à été assassiné aujourd'hui aux alentours de midi, commença le journaliste, et il semblerait que la team bios soit derrière tout ça…

La femme du professeur orme arriva et s'assit sur le canapé à ses côtés et l'embrassa.

- Bonsoir chéri, tu as passé une bonne journée? Demanda-elle.
- Excellente!

Tandis que le professeur racontait sa journée à sa femme et vis-versa, le reportage intitulé « une vie de champion » commença, il parlait de la vie de tout les jours des champions, les combats, les voyages, comment ils gagnent leur vie, etc. Le reportage suivant démarra, il était question d'un avion qui s'était écrasé sur la route 30. « C'était donc ca, ce bruit. » Se dit le prof.

-Seul deux personnes se trouvaient à l'intérieur de l'appareil au moment de l'explosion, les corps n'ont toujours pas été retrouvés. Expliqua le présentateur.

A présent, un vieil homme était à l'écran. L'homme de labo le reconnu immédiatement, c'était son vieil ami, Mathieu Pokémon.

-Je suis sortit me promener, quand j'ai vu un avion voler très bas, dit l'homme à la télévision. J'ai tout de suite envoyé ma déflaisant chercher le champion de Mauville, les larmes lui montèrent aux yeux, il est alors allé porter secours aux personne dans l'avion, il en a sortit des enfants mais est resté a l'intérieur pour en sauver d'autre…L'avion a explosé…Il est mort en héro…

A présent il pleurait. Le professeur n'écouta pas la suite de l'interview et alla chercher son pokématos qui se trouvait dans la cuisine pour appeler et réconforter son ami. L'évier était en inox, les murs étaient carrelés en blanc avec des motifs bleus, divers appareils électroménagers se trouvaient sur le plan de travail. Il trouva son pokématos sur le plan de travail. En l'allumant il vit qu'il avait reçu un message qui datait du jour même aux environs de 17 heures. Le message disait « Ne t'inquiète pas pour ta fille elle est avec moi et elle va bien. Mat » Mat sous-entendu « Mathieu ». La panique s'empara du professeur. Son ami, sa fille, la route 30, l'avion. Il ne cessa de se répéter ces mots dans sa tête, plus il se les répétait, moins il était capable de bouger, moins il voulait bouger. Quand soudain il entendit sa femme pousser un cri de stupeur, il se précipita au salon, toujours son pokématos à la main. Sa femme était pale et tremblait. Sur le coup, le scientifique ne compris pas ce qui se passait, il chercha des yeux la cause de la stupeur de sa moitié, et la, son regard s'arrêta sur l'écran de la télé. Un journaliste était sur place et commentait les dégâts du crash. Et derrière, il n'y avait aucun doute là-dessus, se tenait une jeune fille blonde. « Éloïse ! ». Ni une, ni deux, il fourra son pokématos au fond de la poche de son pantalon et sortit en disant a sa femme de rester a la maison au cas où Éloïse où quelqu'un d'autre téléphone. Il prit sa voiture et pris la direction de la demeure du collectionneur.