LE CHAPITRE UNIQUE
Bonjour!
Oui, j'écris sur mon journal, un tout nouveau. Offert par mon meilleur ami, que vous découvrirez au fur et à mesure de cette histoire.
Je suis un Reptincel Shiney, et je rêve de devenir le reporter le plus célèbre au monde.
Et cette histoire, celle que je suis en train de raconter, j'espère qu'elle va me rendre célèbre. Et c'est une histoire vraie. Elle a existé. Le récit de mon aventure, et l'amitié avec un certain Pokémon... Que je ne vous donne toujours pas l'identité. Ben oui, sinon plus de suspense.
Voilà donc le début de cette terrifiante et merveilleuse aventure.
Je me suis levé, un beau matin d'hiver, pour contempler la magnifique ville où je vis. Une capitale, plus précisément. Dans un pays inconnu de tous, le Palais Spatial, capitale du Monde Universel. C'est un pays très vaste, vous comprenez ? On dit qu'une légende aurait bâtit cet endroit, de ces propres pattes. Un Pokémon gigantesque, j'en suis sûr, sûr comme la Forteresse Spatiale est interdite et abandonnée depuis des décennies. Tout d'un coup, j'eus envie d'explorer cet endroit mystérieux et interdit...
Je me suis approché de ce bâtiment en ruines, délabré. Il donnait une impression d'horreur, à donner la frousse à un Cerfrousse. Du lierre tombait un peu partout, lorsque j'ai repéré la porte: une grosse inscription était inscrite dessus:
NE PAS OUVRIR, RISQUE DE MORT INTERPLANÉTAIRE
Je m'en fichais totalement, ce ne devait être marqué cela que pour interdire les gens de pénétrer à l'intérieur... Peut- être qu'il s'y cachait un trésor ? Qu'un moyen de le savoir: ouvrir et entrer dans cette salle mystérieuse.
Il faisait noir. Un bruit de moteur et de lamentations se firent entendre. J'ai cherché au plus vite l'interrupteur pour allumer, mais je ne l'ai pas trouvé. Alors, une idée lumineuse m'est montée à la tête: me servir d'un Lance-Flamme sur un bout de bois. Mais fallait trouver ce bout de bois. Alors j'ai refermé la porte, et quelques secondes après, un bruit de lamentations, encore, mais beaucoup plus fort que le précédent. Et j'ai eu peur, horriblement peur, mais il faut que je découvre la mystérieuse salle, et voir d'où provenait ces bruits. Une pensée me terrifia: et si des bras allaient m'attraper, pour me faire subir le même sort que le malheureux Pokémon ? Vite ! Je devais courir, ne pas rester planté là. Je suis allé dans la forêt, et j'ai tranché un arbre pour avoir une belle branche pour mon Lance-Flamme.
Je me suis avancé prudemment, torche fabriquée prise à la main, et si quelqu'un ose me faire peur, il aura affaire à moi! J'ouvris la porte en tremblant tellement que j'en fis tomber et rouler ma torche. Je me suis baissé pour la ramasser, et...
L'HORREUR !
Pourquoi ai-je ouvert cette maudite porte ? Pour me retrouver nez-à-nez avec un monstre, évidemment !
Il me regardait avec de ces yeux... Je commençait vraiment à regretter d'être venu ici. Mais pourquoi était-il enchaîné ? Et pourquoi y avait-il trois images de Pokémons ? Pokémons que je connais pas, évidemment... J'aurai pu en déduire plein de choses sur l'identité de la bête qui me faisait face.
Il fit une grimaçe. Il hurla.
Comme j'avais fermé la porte, personne ne pouvait entendre. Et si je restais enfermé à l'intérieur ? Je n'avais pas du tout envie de rester avec un monstre pareil dans les parages.
Il me fixait horriblement.
Alors que je détaillais avec le plus de précisions que possible l'être qui était en face de moi, de sa longue queue il attrapa mon journal(l'ancien) et lu les phrases que j'avais marqué.
Je tremblais comme une feuille.
- TU NE PEUX PAS JUSTE DIRE QUE JE SUIS PALKIA AU LIEU DE DIRE QUE JE MESURE ENVIRON QUATRE MÈTRES ET QUE J'AI UNE FORTE CORPULENCE ?
- Quoi ?! Palkia ?! Le maître de notre monde, celui qui a créé notre pays et plus particulièrement la capitale ?!
- OUI.
J'avais arrêté de trembler.
J'avais repris des couleurs normales.
J'étais surpris et ébahi.
Je devais faire une interview.
Pour ma popularité!
- HEP! POURQUOI RESTES-TU PLANTE LA? LIBÈRE-MOI!
- Oui oui, Seigneur Palkia! Tout de suite!
- NE M'APPELLE PLUS SEIGNEUR PALKIA. JUSTE PALKIA.
- D'accord d'accord, Seign... Palkia!
Il y avait un interrupteur, du coup, je me suis approché pour l'enclencher, et les liens électriques du légendaire se brisèrent. Peu après, Palkia délivré de ses chaînes, il s'assit à côté de moi, et je me sentais ridicule comparé à la grandeur du légendaire.
- Pourquoi ne dois-je pas t'appeler "Seigneur Palkia" ?
- C'EST UNE LONGUE HISTOIRE. J'AI CRÉÉ CE MONDE-CI, ET APRÈS, JE ME SUIS DISPUTE AVEC DIALGA, MON PIRE ENNEMI. ET ALORS, PLUSIEURS MONDES FURENT DÉTRUITS SOUS NOTRE RAGE, DONT CELUI DE DIALGA. AVANT, IL ARRIVAIT, DIFFICILEMENT, D'ACCORD, MAIS IL ARRIVAIT QUAND MÊME QUE NOUS NOUS PARDONNIONS. LA, CE NE FUT PLUS LE CAS.
- Mais elle n'est pas longue, ton histoire ! Et puis pourquoi vous vous étiez disputés ?
- PARCE QUE JE VOULAIS RENDRE VISITE A... QUI ÉTAIT SUR LE TERRITOIRE DE DIALGA.
- Rendre visite à... ?
- MA STATUE. STATUE QUI M'EST CHER A MON CŒUR, ET QUE JE NE RETROUVERAIS JAMAIS...
Et il éclata en sanglots. Pourquoi tout ce cinéma pour une simple statue ?
C'est ce que je lui ai ensuite demandé.
Il me répondit:
" Si cette statue vaut tout pour moi, c'est parce qu'il a été fait avec le meilleur sculpteur, que j'avais une pose héroïque, et que il était fait grandeur nature."
Moi j'avais toujours pas compris comment on pouvait pleurer pour une statue. Il me dit ensuite:
"... Cette statue représente mon père."
ARGH ! J'ai un peu mieux compris.
Il pleurait son père.
"Il est mort quand j'avais quarante-huit ans. Et cela est trop peu pour la vie d'un légendaire, surtout moi. Et là, j'ai cent six ans."
Il pleurait son père mort depuis un peu plus d'un demi-siècle.
"Il est mort à cause du père de mon rival Dialga. Et ce meurtrier est mort dans la même bataille que mon Papa."
Il pleurait son père mort dans une guerre. Tiens, ça me donne envie de pleurer aussi... BOUAHAHA.... Snif !... Allez, j'arrête. Je dois vous raconter mon aventure, pas pleurer devant vous.
J'ai tout fais pour le consoler, et au bout d'un moment, j'ai quand même réussi à le faire taire. Je lui ai demandé si il savait où se trouvait Dialga, et il m'a répondu que oui, il le savait.
- MAIS IL EST PROTÉGÉ PAR TROIS GARDIENS, AYANT ETE ENTENDU COMME SI C'ÉTAIT LUI LA VICTIME. ET MOI LE COUPABLE.
- Et qui était ce juge ?
- LE DIEU POKEMON, ARCEUS.
- Au fait, qui sont ces Pokémons ?
Et je lui ai montré le dessin des trois Pokémons, et il ma répondu que c'était les trois gardiens... Créfollet, Créhelf et Créfadet. Les gardes du corps de Dialga. Je lui ai proposé de les attaquer, et de s'attaquer à son rival ensuite. Il a accepté, et...
- Alors, comme ça, vous voulez vous débarrasser de nous ? dit une voix.
J'ai tourné la torche dans la direction de cette voix, et j'ai reconnu les trois Légendaires.
- PARTEZ D'ICI, OU VOUS LE REGRETTEREZ ! cria Palkia.
Je m'était lié d'amitié au Légendaire de l'Espace, car il m'a sauvé la vie. J'aurai dû mourrir de l'attaque des trois Gardiens, et au lieu de cela, il m'a sauvé la vie. Je lui dois beaucoup. J'ai voulu l'aider, mais il m'a dit de rester en arrière.
Mais j'ai fais le têtu. Je me suis occupé de Créfollet en le bombardant de Lance-Flammes, mais il avait paré toutes mes attaques. J'étais en sueur, je faiblissais, et je vis derrière la fumée qui s'en allait, mon adversaire KO.
Un clin d'œil de mon nouvel ami.
C'était lui qui avait mis dans cet état là le Gardien.
Il se débarrassa ensuite des deux autres d'un Spatio-Rift.
Puis, un silence total s'installa.
- TU VEUX BIEN M'AIDER A VAINCRE MON PLUS GRAND RIVAL ?
- Avec joie !
On alla au fond de la salle, et il y avait une porte, toute banale, où pourtant Palkia me dit de bien s'accrocher à lui, car c'était dangereux. J'ai exécuté ses ordres. Il ouvrit la porte, et il y avait une forte impression de néant, de vide absolu.
Il sauta à travers la porte.
On s'était retrouvé dans un lieu inconnu, et le maître de l'Espace m'indiqua que c'était la salle de Arceus. Un lieu inconnu de presque tous. Je me trouvait devant une salle mythique. J'en eus des frissons. Il tourna, puis il a couru, et je me sentais comme un vulgaire sac à Baies Grena, balloté dans tous les sens. Il s'arrêta devant une porte, où il y avait un dessin dessus. Je me suis dis que c'était Dialga, le maître du Temps. Puis il m'a dit que si nous le vainquons, nous changerons le monde. Du coup, il m'a créé un journal(celui sur lequel j'écris) et m'a dit d'écrire ces péripéties que je vous êtes en train de lire. J'ai accepté, en me demandant pourquoi. Eh bien j'ai eu cette réponse:
"Le monde va mourir. Tous les mondes. Seul Arceus déposera un œuf pour suivre sa destinée, celle de créer des mondes et de créer les êtres vivants."
J'avais ma petite larme au coin de l'œil. Personne ne survivrait. Personne. Absolument personne. Même pas moi ni Palkia. Il m'avait demandé de commencer d'écrire. C'est ce que j'ai fait.
Il ouvrit la porte. Un silence pesant régnait.
- NOUS ALLONS T'AFFRONTER, ALORS TIENS-TOI PRÊT. DIALGA. Ô RIVAL.
Rien qu'à la vue d'encore un légendaire, je me suis métamorphosé en Dracofeu Shiney. J'avais évolué pour le dernier instant de ma vie.
J'avais lancé des Canicules pour faire fondre le métal de Dialga.
Il était en danger. Le rival était en danger. Je sentais ma dernière heure venue.
Mais il utilisa Hurle-Temps. Palkia avait essayé de contre-attaquer avec Spatio-Rift.
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Un œuf avait éclos dans le néant. C'est celui du Dieu Pokémon, Arceus. Moi.
Ils avaient changé le monde au point de les détruire.
Je devais tout recommencer.
A zéro.
Je vous ai donné ce petit journal pour que vous puissiez connaître la vérité.
Ils ont absolument tout détruit.
Cela m'avait mis en colère.
C'est pourquoi le calepin est tout déchiré, et à la fin.
Je dois vous laisser, pour recréer les mondes, dont le vôtre.
FIN
DragonneEnOrEtEnDiamant