Chapitre 3 : Signe ou crève
Cette fois-ci cette mission ce passe dans une autre ville. Je dirais même dans une autre région car nous sommes à Kanto. À Azuria pour être plus précis. Deux personnes étaient en train d'attendre devants le centre pokémon. Attendre quoi ? Aucune idée, mais ils patientaient depuis un moment.
- Qu'est-ce que c'est long ! s'impatienta une des deux personnes en tournant en rond. Il a dit à 8H00 et il est 9H00. Quand on est le chef du plus grand groupe de criminels de Kanto. On se doit d'être ponctuel. Quelle poisse !
- Calme-toi Julie. Il est peut-être en retard mais nous devrions être contents de la chance que nous avons. Une mission aussi lucrative pour un travail aussi simple, cela n'arrive pas tous les jours. Les être humains ne savent pas voir la chance qu'ils ont, même quand elle est sous leurs yeux.
- Epargne-moi ton baratin s'il te plaît. répondit Julie, visiblement énervée.
Les 2 personnes qui patientaient depuis plus d'une heure étaient une femme et un homme. La femme était rousse, les cheveux raides et avec des yeux d'un joli marron noisette. Elle était plutôt jeune (environ 25 ans). Elle était habillée d 'une veste rouge avec un tee-shirt bleu et portait un pantalon noir qui lui arrivaient jusqu'à ses chaussures de tennis rouges. Et même si elle était d'ordinaire sérieuse, elle ne possédait aucune patience.
L'homme était plus âgés mais restait assez jeune (environ 35 ans), il avait une coiffure noire qui lui faisait des sortes de petites ailes sur chaque cotés et une mèche qui lui tombait sur le front. Il avait une écharpe jaune autour du coup, portait un beau costume 3 pièces rouge et noir et était chaussé de souliers gris. Son nom était Pieris, et il fut un temps où il faisait parti du conseil des 4 d'Unys.
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Pieris était plongé dans ces pensées. Il ne pouvait pas faire grand chose d'autre. Il pensait au temps où il était encore membre du conseil des 4, au moment où il avait été ''recruté'' par Murder Weapon. Il pensa aussi au jour où sa vie avait tristement basculé. Ce jour là, il essayait de le rayer de sa mémoire mais sans succès. Ce jour où il perdit tous. Ce jour où il dut démissionner du conseil des 4. Ce jour qu'il aurait tant voulu changer. Ce jour où il fit couler le sang…
La réflexion de Pieris fut finalement interrompue par un bruit provenant du sol. Julie finit de tourner en rond en râlant et se retourna vers l'origine du bruit. Un Triopikeur sortit finalement du sol, cracha un bout de papier, et repartit aussi vite qu'il était venu. Pieris ramassa le message, pas très surpris.
- Arrive à point à qui sait attendre. cita l'homme en costume.
- Lis, plutôt que de parler pour ne rien dire. ordonna la jeune femme avec empressement.
- Inutile d'aboyer. Ça ne fais pas lire plus vite.
Sur le papier il avait deux adresses avec deux noms. Les 2 coéquipiers en choisirent une chacun.
- 35 place de la Musique pour moi. dit la rousse.
- Et pour moi, 7 rue du Spectrum. Le numéro va peut-être me porter chance. plaisanta Pieris.
- Bon, on se retrouve ici. Tache de faire vite.
- Je n'aurais pas l'outrecuidance de faire patienter la sœur du patron, si c'est ce que tu voulais insinuer. ricana le dresseur de pokémons ténèbres.
Julie partit en grognant un peu alors que Pieris se dirigea dans la direction opposée, souriant.
Pendant ce temps, dans les alentours de Pacifiville, 3 personnes se dirigeait vers ce qui fut autrefois le lieu où sommeillait le légendaire Rayquaza. Il s'agissait de Valérie, Jack et Stéphane qui revenaient de leur mission (c'est long le trajet entre Mérouville et Pacifiville). Valérie était sur son Noarfang, Jack était portait par son Porigon-Z et Stéphane était à l'intérieur de son Archeodong (vu que les Archeodongs son creux à l'intérieur). Ils arrivèrent finalement devant la tour. À l'extérieur, le Pilier Céleste n'avait pas changer depuis des centaines d'années. Valérie descendit de son Noarfang, le Porigon-Z lâcha son maître sur la terre ferme et Stéphane sortit de son Archeodong, il se mit ensuite à s'étirer et à se tenir le dos. Il avait du rester immobile dans son pokémon dans une position très inconfortable pour faire le voyage. Alors forcément il était bien content d'arriver.
- Putain mon dos ! J'arriverais jamais à m'y faire ! se plaignit Stéphane.
- Arrête de geindre. Il fallait y penser avant de capturer tes pokémons. Maintenant tu assume et tu souffre en silence. critiqua Valérie.
- C'est toi qui va souffrir quand le patron va savoir comment tu t'es fait rétamer par la cible. riposta le brun.
- Il n'est pas obligé de savoir. geignit Valérie, soudainement moins agressive.
- Je suis désolé de te dire ça Valérie mais nous devons le lui dire. affirma Jack, stoïque et complètement neutre dans les stupides joutes que ses deux collègues renouvelaient quotidiennement.
Jack était quelqu'un de calme et d'impartial, c'était aussi un petit génie en informatique et malgré le fait qu'il soit le plus jeune du groupe Murder Weapon, il était aussi l'un des plus mature.
- Pourquoi devrait-on forcément lui dire ? demanda faiblement Valérie. Ce n'est pas si grave.
- Au contraire c'est très grave. contesta Jack. Si je n'étais pas intervenu, tu serais morte. Tout simplement morte. Tout ça parce que tu manque de compétences. Je sais que nous tous c'est toi qui la vie privée la plus délicate de nous tous. Mais ce n'est pas une raison pour négligé le reste. Le patron doit être informé pour pouvoir réagir de la meilleure façon possible et faire en sorte que ce qui c'est passer hier soir ne se renouvelle plus jamais.
Jack avait parlé calmement mais de façon intransigeante. Valérie baissa un peu la tête et Stéphane approuva, d'accord avec les propos de son brillant collègue car même si Valérie l'énervait (et réciproquement), il savait qu'il serait très peiné si elle venait à disparaître. Il faut savoir que le groupe de mercenaire qu'est Murder Weapon est très solidaires et que chaque membre s'apprécie et se respecte mutuellement, contrairement à beaucoup d'autres organisations du même genre.
Les 3 mercenaires se décidèrent finalement à rentrer. L'entrée du pilier céleste semblait à première vue, scellait par un énorme mur. Mais en y regardant de plus près, on constatait qu'il était formait de centaines d'hexagones de même taille, parfaitement ordonné. On pouvait aussi percevoir un léger vacillement.
- Rachel ! On est rentré ! Tu peux ouvrir ! gueula Stéphane.
D'un coup, le mur qui était en faite une colonie d'Apinitri collé les unes aux autres se divisa et déboucha l'accès du pilier. Les 3 mercenaires entrèrent à l'intérieur et le mur se reforma en vitesse derrière eux.
- Ça fait du bien de rentrer à la maison. se réjouis Stéphane.
L'intérieur du pilier, contrairement à l'extérieur, avait été complètement aménagé. L'énorme trou au centre du pilier avait été bouché. Les murs avaient été peints en rouge, le sol était tapissé, il y avait quelques armoires. La salle n'était en faite pas aussi large qu'on pourrait le croire. Vers le centre de la pièce, il y avait un bureau remplie de paperasse avec un téléphone et un ordinateur portable. À coté de ce bureau il y avait une jeune femme blonde de 28 ans, habillé d'un pull rouge et d'un jean bleu marine. Elle s'appelait Rachel et était la secrétaire de Murder Weapon depuis maintenant 3 ans. À coté d'elle se tenait une Apireine qui apparemment dirigé ses Apinitris afin d'ouvrir ou fermé l'accès au pilier.
- Bonjour. salua Rachel. Vincent et Arthur sont déjà revenus mais ils sembleraient que nous ne recevrons pas l'argent pour votre travail. Désolé. Monsieur Connor et dans son bureau si vous voulez le voir.
- Merci Rachel. Ça tombe bien, ont à quelques trucs à lui dire au sujet de Valérie. ricana Stéphane.
- Espèce de salaud. lui répondit cette dernière.
Les 3 collègues montèrent d'abords au premier étage qui était bien plus grand que le rez-de-chaussée. Cet étage était la salle de repos du groupe ainsi que le lieu où on mangeait. Vincent et Arthur y étaient d'ailleurs : le jeune homme en noir était en train de caressait affectueusement le dos de son Grahyena tandis que son aîné éborgné était allongé sur un canapé en train de lire un livre. Il continuèrent à monter et arrivèrent au 2ème étage qui était encore plus grand. Il était divisé en plusieurs pièces qui servaient de chambres à certains membres de Murder Weapon. Ils finirent par arrivé au 3ème étage. Il était divisé en 3 pièces séparées les unes des autres. Jack et Stéphane tapèrent à la porte de la pièce au centre.
- On va lui expliquer ce qui c'est passer et ensuite vous réglerez ça entre vous. dit Jack à Valérie.
- Entrer ! annonça finalement une voie à l'intérieur de la pièce.
Retournons à Azuria où Pieris approchaient de sa destination, en regardant les numéros des maisons.
- 11, 10, 9, 8, 7. Voilà, je suis arriver. se dit-il à lui-même. Regardons qui est le malheureux qui devra subir mon courroux.
Il fit d'abord sortir son Scalproie, puis il sonna tout simplement à l'entrée. Un homme entrouvrit la porte qui restait fermé grâce à une chaînette. Il semblait nerveux et examiné Pieris d'un air suspicieux.
- Qu'est-ce que vous voulez ? demanda-t-il un peu effrayé.
- Je viens vous féliciter cher monsieur ! acclama l'ex membre du conseil des 4. Vous venez de gagné à notre super tombola du quartier ! Permettez que je rentre pour vous remette votre prix !
Le Scalproie coupa la chaînette d'un coup vif et rapide. Pieris rentra et ne laissa même tant le temps à l'homme de comprendre quoi que ce soit.
- Hein !? Mais qu'est-ce que vous faites ? Arrêtez…
Le Scalproie venait d'assommé le malheureux et Pieris ferma la porte derrière lui sans que personne ne se rende compte de ce qu'il venait de faire.
Julie aussi approchait de la maison de sa cible. Mais elle semblait un peu perdue. Elle regardait à droite à gauche à la recherche de la rue de la Musique.
- C'est pas vrai ! J'aurais du prendre une carte, ça aurait été plus simple.
La rousse tomba finalement sur un plan de la ville près d'un arrêt de bus.
- Parfait. C'est juste à coté. se réjouit-elle.
Elle continua sa route et arriva finalement devant la maison. La demeure était grande sans être vraiment tape à l'œil, la pelouse avait l'air négligé, comme si personne ne s'en était occupé depuis un moment. Elle sortit sa Gardevoir et lui ordonna de lancé son attaque Téléport afin de rentré à l'intérieur. Ce qu'elle fit immédiatement. Julie fut téléportée au salon de la résidence. Elle n'eut que peu de temps pour observer les alentours car le propriétaire rentra dans la pièce quelques secondes après. Il se raidit tellement il fut surpris, puis dégaina un pistolet qu'il gardait toujours sur lui par mesure de sécurité. La jeune femme eue le réflexe de donner l'ordre à sa Gardevoir d'attaquer. Le pokémon psy protégea sa maîtresse en projetant l'homme armé contre un mur. Il lâcha son arme sous le choc. Julie fut un peu surprise par ce qu'il venait de se passer mais elle se rappela très vite la raison de sa venue ici et un sourire se dessina sur son visage.
- Eh bien ! On ne vous a jamais dis que c'était impoli de pointé une arme sur une demoiselle. J'imagine que vous savez pourquoi je suis là. Je ne perdrais pas de temps à blablaté avec vous. se hâta la jeune femme.
- Lâché moi tout de suite. Vous n'avez pas le droit de faire ça.
- Gardevoir attaque Entrave.
L'homme fut complètement paralysé, il lui était impossible de parlé ou de bougé. Julie sortit une feuille de papier de sa veste et le présenta à l'homme.
- Voilà le contrat que je dois vous faire signer. Collaboré tout de suite et il ne vous sera fait aucun mal. Par contre si vous avez la bêtise de rechigné, je serai forcé de me montré moins gentille. Je n'ai aucune raison de vous faire de mal pour l'instant. Après, tout va dépendre de votre réponse. Pour faire bref, vous signez ou je fais en sorte que vous passiez le plus mauvais quart d'heure de votre vie.
A plusieurs rues de là, un autre homme était dans une mauvaise situation. Il était immobilisé par un Drascore, et il avait un Baggaid et un Scalproie en face de lui, il était encore évanouis mais Pieris avait déjà pris toutes ses précautions. Sa cible finit par revenir à lui. Le prisonnier essaya d'abord de se dégageai mais le Drascore serrait trop fort, il essaya ensuite de crier mais il constata qu'il avait été bâillonné, ce qu'y l'empêchait d'appeler à l'aide.
- Bien, vous êtes sorti de votre sommeil. se réjouit Pieris. C'est une très bonne chose. Nous allons pouvoir parler des raisons de ma présence ici. Même si je pense que vous les avez déjà devinées. Comme vous le savez mon employeur désire ardemment posséder la centrale électrique alimentant Kanto. Centrale qui légalement, appartient à vous et à votre collègue. Il nous a donc engagés pour vous faire signer ceci.
Il sortit une feuille de papier de sa veste et la posa sur une table. Il retourna ensuite vers son prisonnier.
- Si vous concédé la Centrale à mon employeur, il ne vous sera fait aucun mal. Par contre si vous vous entêtez à poursuivre dans cette voie sans issue. Je ne réponds plus de rien.
L'homme essayait de parlait mais le bâillon ne lui permis que de pousser quelques gémissements.
- Excusez-moi j'avais oubliai ce détail. Scalproie s'il te plaît.
Le pokémon ténèbres trancha d'un coup rapide le bâillon sans touché le captif, et cela avec une précision effrayante. Le prisonnier essayait de garder son calme mais il était apeuré. Il lança ensuite un regard haineux vers son geôlier.
- Giovani n'aura jamais la centrale ! C'est un criminel avec une soif de pouvoir intarissable. S'il réussit à l'avoir, son emprise sur Kanto sera encore plus grande et plus personne ne pourra l'arrêtai.
- Je ne suis pas concerné par tout cela. J'ai pour instructions de vous faire signer ce papier. Le reste ne me regarde nullement.
- Je ne signerai jamais ce papier ! Je préférerai crever !
- Je vous réserve bien pire que ça.
Pieris fit s'asseoir le propriétaire de la centrale sur une chaise devant la table où était posé le contrat. Il était plus libre de ses mouvements mais les dards du Drascore le menaçaient toujours, ce qui l'empêchait de s'échappait.
- Nous allons jouer un petit jeu qui va nous mettre sur un pied d'égalité. lui dit Pieris. Je vais lancer une pièce, vous annoncez pile ou face. Nous allons jouer chacun des choses de valeurs égales. Du moins selon mes critères. Vous avez autant de chance de gagner que moi. Même si en ce moment, je pourrai vous tuer sans efforts ni remords.
Le prisonnier regardait Pieris avec un air incrédule. Il ignorait s'il était sérieux ou si c'était une mauvaise farce.
- Voyez-vous, j'ai toujours apprécié les jeux de hasards. Cela à le mérite de mettre tout le monde au même niveau. Dans ces jeux : le pauvre peut battre le riche, l'enfant peut battre l'aîné, le benêt peut battre l'intellectuel. On peut tout perdre ou tout gagné, cela ne dépend plus de nous. Plus la mise et importante, plus la tension est palpable.
Le pauvre homme captif commençait à prendre Pieris pour un fou, néanmoins il réussit à se contenir et à garder son sang-froid au prix de nombreux efforts.
- Une fois que j'aurais lancé la pièce, je lancerai un dé. Si vous avez gagné à pile ou face, j'attendrai autant d'heures que le résultat du dé. Afin de vous laissez un peu de répit. Par contre si c'est moi qui gagne, je vous sectionnerai autant de doigts que le chiffre inscrit sur le dé. Je vais commencer par votre main gauche, ensuite j'attaquerai les orteils car vous avais besoin d'une main entière pour signer. Ensuite si vous n'êtes toujours pas décidé, je vous trancherai les jambes, le bras, les oreilles, j'ai la chance d'avoir plusieurs possibilités contrairement à vous.
Le sang du prisonnier se glaça d'horreur. Il regarda Pieris d'un air ahuri.
- J'ai dit que les valeurs seraient égales selon MES critères. Et selon moi, une heure de ma vie est aussi précieuse que l'un de vos doigts. Le jeu sera fini lorsque vous vous serez décidé à capituler. Choisissez maintenant. Pile ou face. Vous avez une chance sur deux.
- Heu… Je… Je ne… Heu… Je choisis… Heu… Pile. bégaya-t-il complètement sous le choc.
Pieris lança la pièce sans attendre. Son captif était stressé à l'extrême. Il lui sembla que la pièce prit une éternité à retomber. Elle atterrit finalement sur la table. L'ancien croupier se pencha légèrement pour voir le résultat.
- Pile, vous avez gagné, même si cela reste relatif.
Le pauvre prisonnier souffla de soulagement. Il était moins nerveux, mais restait quand même apeuré.
- Maintenant lançons le dé.
Pieris lança le dé et fit un 2.
- 2 heures de répit vous sont accordées. Profitez-en bien.
Le Drascore desserra ses dards de sa proie. Et le prisonnier fut de nouveau libre de ses mouvements. Pieris le scrutait du regard.
- Je vous donne la permission de circuler librement dans votre demeure. Vous serez en permanence surveillé par mon Baggaid et mon Drascore. Inutile de tenté de communiqué avec l'extérieur. Les issues sont condamnées, j'ai mis votre téléphone et votre portable hors d'usage et mes pokémons ont ordres de vous immobilisait aussi brutalement que nécessaire si vous tentez quoi que ce soit. Les 2 heures commence maintenant.
Il sortit une montre à gousset de sa manche. L'objet était accroché à l'intérieur de sa veste par une chaînette. Il l'ouvrit pour voir l'heure qu'il était.
- Bien, à 12H07 nous reprendront notre petit jeu.
- Espèce de timbré !
- Restez poli voyons.
De son coté, Julie utilisait une technique bien moins subtile. Son prisonnier était couvert de bleus, bâillonné et attaché par l'attaque sécrétion du Charmillon de la mercenaire. En bref, il était dans un sale état. Julie essayait de le faire plier.
- Signe ce putain de papelard et j'arrête tous de suite. Tu ne pourras pas tenir éternellement, alors autant signé tout de suite avant que tu ne sois trop amoché. Je suis sur que ton collègue a déjà signé.
L'homme bâillonnait montrait clairement son refus catégorique. Julie soupira énervé. Elle tourna en rond, visiblement agacé. On sonna soudain à la porte.
- Tiens, tiens. On attend quelqu'un à ce que je voix. marmonna la jeune femme.
Elle sortit un revolver de sa chaussure, qui était caché par son pantalon. Son prisonnier s'agita quand il réalisa ce qui se passait.
- Roger ! C'est Nathalie ! Vous êtes là ?! Il y a quelqu'un ?! demanda une voix dehors.
Julie fixa son prisonnier avec un regard persuasif.
- J'ai besoin de vous vivant mais ce n'ai pas le cas de la personne derrière cette porte. Si vous ne vous décidé pas à signer tout de suite. Je la tue sans hésiter. (J'espère que ce coup de bluff va marcher. J'en est vraiment marre d'attendre). pensa-t-elle tout en parlant.
Le prisonnier baissa la tête et s'avoua vaincu. Julie sourit, triomphante. Elle était contente que ce soit enfin fini. Le fait de torturé ce pauvre homme la répugnait un peu. Bien que, s'il aurait été nécessaire de l'abattre, elle l'aurait fait sans hésitation. Par contre elle ne tuait jamais d'autre personne que les cibles. Julie n'avait pas peur de tuer et elle le faisait si c'était nécessaire. Mais elle évitait le moins possible d'avoir à le faire car elle n'aimait pas ça. Même ci elle supportait le fait d'avoir déjà tué des dizaines de cibles.
Elle demanda à sa Gardevoir de détachait les mains du prisonnier à l'aide de ses pouvoirs psychiques. Une fois cela fait, il dut se résoudre à signer le contrat à contrecœur. Ne supportant pas l'idée que quelqu'un soit blessé par sa faute. Une fois la mission accomplie. La Gardevoir endormit brutalement le prisonnier avec Hypnose et téléporta sa propriétaire hors de la maison. Elle aperçut de là où elle était Nathalie qui avait renoncé à frapper à la porte et rentrait chez elle.
- Il devrait être dans les vapes pendant au moins 4 heures. Maintenant il faut que je rejoigne Pieris. J'espère qu'il a fini. Il serrait capable de prendre tout son temps uniquement pour m'énerver.
Et effectivement Pieris prenait tout son temps. La technique de ''torture'' était efficace mais lente. Il était d'ailleurs en train d'y réfléchir.
- (Lorsque que l'on torture quelqu'un et qu'après on le laisse sans rien faire, le fait qu'il soit bientôt torturé à nouveau occupe ses pensées. Je ne le fais pas attendre pour qu'il se repose, je le fais attendre pour qu'il songe à ce qu'il l'attend, pour qu'il soit tétanisé par la peur. Le plus effrayant n'est pas le châtiment en lui-même, c'est l'attente de ce châtiment. En ce moment ce pauvre homme doit être terriblement tendu. Il ne va pas tarder à céder).
Il regarda à nouveau sa montre et de mit à sourire lorsqu'il vit l'heure. Il alla dans la chambre de son prisonnier, qui effectivement était beaucoup plus nerveux qu'auparavant, et l'obligea à l'aide de son Drascore à se rasseoir. Pieris reprit sa pièce tandis que sa victime suait à grosses gouttes.
- Vous n'avez pas l'air très à l'aise. J'espère que je n'en suis pas responsable. se moqua Pieris.
Le geôlier fixait son prisonnier avec un air impénétrable. Il attendit quelques secondes pour faire mijoter sa victime puis demanda finalement :
- Pile ou face ?
- F… Face. bégaya le pauvre homme persécuté.
- ( Il est temps de lui donner le coup de grâce). songea le sombre individu qui lui faisait face.
Pieris lança de nouveau sa pièce, et lorsqu'elle retomba, le sang du prisonnier ne fit qu'un tour…
- Pile ! Apparemment la chance a tourné. s'écria l'homme au Scalproie, victorieux.
Il lança le dé sans attendre une seconde de plus. L'autre homme était au bord de l'évanouissement. Le résultat du lancé de dé fut 5.
- Vous avez perdu toute votre main gauche. C'est navrant pour vous… Baggaid immobilise-le !
Le pokémon ténèbres/combat prit la main gauche du condamné et la colla contre la table tandis que le Drascore l'empêchait de se débattre. La pauvre victime était tétanisé et avait les larmes aux yeux. Il essayait de hurler mais aucun son ne sortait de sa bouche.
- Scalproie, coupe-lui la main maintenant. ordonna calmement Pieris à son pokémon.
Le pokémon tranchant leva sa lame. Il était sur le point de sectionner d'une tranche rapide et précise la main du condamné. Quand soudain…
- Stop ! Je vais signer ! Pitié arrêtez ! réussit finalement à crier l'homme complètement immobilisé.
Le Scalproie stoppa son bras juste avant que la lame n'atteigne la chair. Le Baggaid lâcha le bras mais le Drascore continuait à maintenir son prisonnier captif. Pieris ressortit le contrat ainsi qu'un stylo bille. Le futur ex-propriétaire de la centrale ne pouvait bougeait que le bras. Il prit le stylo et remplit le papier les larmes aux yeux.
- Félicitations ! Vous venez de sauver votre main gauche. Je vous dis maintenant au revoir en vous remerciant de bien avoir voulu collaboré avec Murder Weapon. Baggaid assomme-le s'il te plaît.
- Quoi !?
L'homme n'eut même pas le temps de protester. Le Baggaid venait de le mettre complètement K.O avec une attaque Casse-Brique. Pieris tourna les talons et sortit de la demeure.
Une fois dehors, il se mit en route vers le centre pokémon où Julie l'attendait…depuis plus de deux heures. Inutile de préciser qu'elle n'était pas de très bonne humeur et que ça réaction en voyant arriver Pieris fut d'essayer de lui botter les fesses.
- Espèce de fumier ! Tu l'as fait exprès ! Je vais te tuer toi et ton humour de merde ! cria-t-elle en fonçant sur son collègue Elle s'arrêta devant lui et lui lança un regard assassin.
- Il va bien falloir que l'on t'inculpe la patience un jour. Le fait que tu sois la sœur de notre supérieur ne te permet pas d'exiger que toutes choses en ce monde soit ponctuelle à ton égard. dit-il de façon calme malgré le fait que Julie était sur le point de péter les plombs.
Les 2 collègues finirent par s'asseoir sur un banc pour se reposer un peu. La jeune femme était redevenu calme et réalisait qu'elle avait été stupide.
- Tu as raison Pieris. admit finalement Julie. Je ne te suis pas supérieur et si je dois attendre, je dois l'accepter. Mais ça m'énerve tellement patientez sans rien faire comme une idiote. Je sais que c'est un comportement de gamine mais je n'y peux rien.
- Surtout qu'en général tu sais faire preuve de maturité. répondit Pieris.
Ils se relevèrent et se décidèrent à aller au lieu de paiement où il devait toucher leur prime. Pieris sortit un portable de sa poche et envoya le message suivant : ''travail terminé. veuillez donner lieu de rendez-vous pour paiement''. Après une dizaine de seconde, il reçut une réponse de son employeur qui disait : ''rendez-vous près de l'entrepôt de stockage 128. mon majordome vous donnera votre dû''. Après avoir reçu le lieu de rendez-vous, l'homme en costume se débarrassa du portable par mesure de précaution.
- Il a été acheté quand celui-là ? demanda Julie à son acolyte.
- Je ne l'ai pas acheté. Il s'agit d'un des nombreux téléphones qu'Arthur a subtilisés. Ton frère a décidé de s'en servir plutôt que de les jeter afin de faire quelques économies.
- C'est bien la première fois que la kleptomanie d'Arthur nous profite. ajouta la rousse. Je me demande comment il fait pour taxer autant de trucs.
- Assez discuté, allons chercher le fruit de notre labeur si tu le veux bien. acheva Pieris en se mettant en route vers le lieu de rendez-vous.
La jeune femme la suivit sans attendre. Elle avait hâte de retourner au repaire et de prendre un bain bien mérité. Les 2 mercenaires arrivèrent assez rapidement à l'entrepôt grâce au sens de l'orientation que possédait Pieris, contrairement à sa collègue qui avait du mal à trouver son chemin même avec une carte. Mais heureusement pour elle, elle se rattrapait dans beaucoup d'autres domaines. Pour une fois ils n'eurent pas attendre. Un homme assez âgé au crâne chauve les attendait. Il était habillé en majordome et avait un ''R'' rouge sur le devant de don costume. Il avait une valise noire à la main et était venu seul. Pieris et Julie allèrent à sa rencontre. Le majordome ne sourcilla pas mais reconnut d'un seul coup d'œil les 2 mercenaires. Il ouvrit la valise afin de montrer qu'elle contenait le paiement. Pieris commença à vérifier le contenu tandis que Julie tapait la causette.
- Bonjour Butler. Comment vous portez-vous ? demanda Julie avec une courtoisie assez étrange vue le contexte.
- Très bien mademoiselle Connor. Merci de le demander. Maître Giovani est toujours aussi satisfait de votre travail. D'ailleurs si vous pouviez me donner les papiers qu'il vous a chargés de faire remplir…
- Bien sur ! Bien sur ! Où avais-je la tête !? Tenez. répondit-elle un peu confuse.
- Je vous remercie. Mon maître sera très heureux d'un tel résultat.
- C'est le moins que l'on puisse faire pour l'un de nos meilleurs clients. Par contre s'il pouvait se montrer plus ponctuel la prochaine fois nous lui serions très reconnaissants. insista Julie.
- Je lui ferai savoir.
Pieris venait tout juste de finir de vérifiait le paiement. Il fit signe à sa collègue qu'il était tant de s'en aller. Julie dit au revoir au majordome et rejoignit son acolyte. Ils appelèrent chacun leur pokémon pour le voyage retour : Pieris sortit un Corboss et Julie un Libegon. Ils s'envolèrent sur leurs pokémons et se mirent en route pour le long trajet qui les attendait jusqu'au Pilier Céleste.