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A new world threat de AlphaTheAndroid



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» Auteur : AlphaTheAndroid - Voir le profil
» Créé le 27/05/2012 à 19:58
» Dernière mise à jour le 09/06/2012 à 19:14

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Prologue
Prologue :

2009. Sur la chaine d'informations de Sinnoh, le réseau Féli-télé, un nouveau reportage venait d'être diffusé. Il s'agissait d'un reportage sur un complexe minier au milieu de l'Océan Pacifique, appelé Pacifique-1.
En effet, les pays du monde entier avaient un besoin urgent de nouveaux matériaux renouvelables pour les constructions d'infrastructures et aussi pour d'autres besoins liés à l'économie.
Ce complexe minier offrait une perspective unique : d'immenses filons de lithium, de titane, de cobalt, de fer et de nickel s'offraient à l'humanité à près de 700 mètres de profondeur.
Le complexe était en fait divisé en cinq parties, chacune spécialisée dans l'exploitation d'un des métaux : les noms étaient Hadès pour le lithium, Zeus pour le titane, Poséidon pour le cobalt, Artémis pour le fer et Héphaïstos pour le nickel. Ces noms avaient été choisis par la commission de direction du complexe dirigée par de grands experts en minéralogie et métallurgie grecs.
Le super-complexe s'étendait sur un rayon de près de trois kilomètres avec une architecture en forme de trèfle.
Le Complexe Poséidon servait à la fois de réception, de service de transport des métaux vers la surface ainsi que de laboratoire de traitement des métaux en plus de l'exploitation minière. La journaliste, une belle femme aux cheveux auburn mi longs, se trouvait dans le hall d'accueil des visiteurs du Complexe Zeus.
_Comme vous pouvez le constater, fit-elle après avoir brièvement présenté le super-complexe, ce nouveau centre d'exploitation minière est non seulement une grande opportunité pour l'humanité d'exploiter les ressources minières de la planète mais est aussi un grand défi architectural de par sa position au fond de l'Océan Pacifique. Sans l'aide de Pokémons pour installer les infrastructures sous la mer, cette super-mine n'aurait pas supporté la forte pression de l'eau et les ressources minières n'aurait jamais été accessibles.
L'enregistrement s'arrêta, laissant place à un écran brouillé. Une main pris la télécommande et éteignit le poste.

Ethan Moreau reposa la télécommande sur son bureau et pivota dans son fauteuil de cuir. Il était le directeur d'une organisation militaire indépendante internationale appelée le G.E.A.R.
G.E.A.R était l'acronyme pour Groupe des Experts en Action et Reconnaissance, montrant bien que ses agents étaient tous de fins connaisseurs en tactique militaire et aussi en électronique et informatique. Ethan se trouvait donc dans son bureau en compagnie d'un de ses meilleurs agents, Harry Clarke.
Harry était grand, la trentaine à peu près et se tenait toujours droit. Ses cheveux bruns courts ne descendaient pas plus loin que les oreilles et ses yeux bleus profonds montraient qu'il était un soldat à l'incroyable sang-froid.
Harry était plutôt du genre réservé et ne pensait qu'au travail. Il n'avait jamais pensé à avoir une femme et des enfants.
Ethan, par contre, était plus vieux, quinquagénaire, aux cheveux bruns très clairs avec quelques traces de cheveux blancs. Il était lui aussi un soldat.
Il avait servi durant la Guerre du Golfe, pendant l'opération Tempête du Désert. Il avait été déçu par l'armée et toutes ses contraintes et avait décidé de devenir mercenaire en montant sa propre société.
Le G.E.A.R était donc né en 1998, peu avant la guerre au Kosovo. Ce conflit fut d'ailleurs le baptême de feu du groupe. Depuis, le G.E.A.R s'était spécialisé en intervention lors de prises d'otages et n'avait jamais connu l'échec. La société s'était faite une renommée internationale et était souvent demandée par l'ONU et d'autres pays pour des situations délicates.
Mais cette fois-ci, le G.E.A.R fut appelé pour une raison qui échappait au directeur et Harry. Après avoir visionné ce reportage sur le nouveau super-complexe minier au fond de l'Océan Pacifique, Harry ne voyait pas où était le problème.
_Je suppose que tu te poses la question, Harry, commença Ethan.
_Laquelle ? demanda Harry en faisant semblant d'être surpris.
_Vois-tu, cette affaire me laisse tout autant perplexe que toi. Tu as déjà entendu parler de Pacifique-1, je présume ? Eh bien, figure-toi que j'ai reçu un message du représentant de l'Union Européenne qui nous demande d'aller enquêter sur une panne de transmission de Pacifique-1. Ils n'ont plus reçu de signal depuis 24 heures et ont déjà envoyé leurs forces de sécurité sur place. Mais après, plus rien, silence radio. Seulement un message de détresse. On nous demande donc d'aller enquêter là-dessus, savoir l'origine du problème et la leur transmettre. Mais il y a plus inquiétant encore.
Ethan saisit à nouveau la télécommande, alluma le poste et inséra un autre DVD. L'écran fit place à un homme, seul, habillé en noir et assis derrière un bureau à moitié éclairé.
_Bonjour, chers amis, dit-il. Je m'appelle Atlas. Je ne suis, à vos yeux, qu'un illustre inconnu. Mais vous allez bientôt avoir peur de mon nom. Je suis le leader d'une nouvelle organisation criminelle à l'échelle planétaire, la Team Obscur...
_Quoi ? Dis-moi que c'est une blague, dit Harry d'un soupir exaspéré.
_Tais-toi et écoute, lui ordonna son employeur.
_Je vais vous faire une confession, reprit Atlas. Vous avez des soucis ? Je suis à l'origine de vos problèmes. Je vais être un petit peu plus clair : en construisant votre super-complexe minier Pacifique-1, vous avez souillé une terre sacrée. Vous avez bafoué la nature en la détruisant. Et maintenant, je compte vous le faire payer. Votre acte impardonnable vous vaut la peine de mort. Le compte à rebours a commencé, mes amis. Bientôt, vous allez devoir vous mettre à genoux devant moi. Car je suis les ténèbres. Je suis la fin de votre existence. Et bientôt, celle de votre monde.
La vidéo s'arrêta soudainement. Harry était surpris. Ethan éteignit pour la deuxième fois la télévision et se tourna de nouveau vers son agent.
_Alors ? demanda-t-il.
_J'ai trouvé ça très... Bref, dit Harry. Et surtout, je n'ai pas l'impression de comprendre le sens exact de son message...
_Moi non plus, je ne comprends pas tout. Et j'ai la sale impression que ce type nous cache quelque chose. Il a l'air d'être tout sauf un écologiste extrémiste. S'il est à l'origine du message de détresse de Pacifique-1, nous allons devoir l'arrêter. Ça nous changera des prises d'otage.
_Alors, quelle est la mission, chef ?
_Tu vas rassembler ton équipe et vous partirez immédiatement pour Pacifique-1. Une fois sur place, vous enquêterez sur l'origine des signaux de détresse du complexe et vous rétablirez l'ordre. Ensuite, vous irez chercher ce type et me le mettrez aux arrêts. C'est bien clair ?
_Limpide. Je vais rassembler mon équipe et nous partons tout de suite après.
_Bonne chance, Harry. Mon instinct me dit que ça ne va pas être facile. Tu te rappelles de la procédure du G.E.A.R lors des interventions en intérieur ?
_Absolument : emporter une arme de poing avec soi et trouvez le reste de son équipement sur place pour faciliter l'intervention. Si un jour je trouve celui qui a eu cette idée de malade, je le secouerai très fort.
_Alors tu en auras pour ta paie, puisque c'est moi qui l'ai imposé, dit Ethan en lui souriant.
Harry lui rendit son sourire et disposa. Il sortit du bureau du chef et se dirigea vers le bureau commun de son équipe. La mission n'allait vraiment pas être facile. Ça allait être un calvaire.

Dans le Complexe Hadès, dans une des chambres réservées aux visiteurs parmi celles des ouvriers, deux jeunes adolescents âgés de 14 ans flânaient allongés dans leur lit. Ces deux personnages étaient Diamond et Ian.
Diamond était un jeune dresseur ambitieux et courageux, aux cheveux bruns et aux yeux bruns, originaire de la région de Sinnoh, coiffé de son béret rouge qu'il adorait depuis sa première aventure dans la région.
Ce couvre-chef l'avait suivi dans ses péripéties les plus folles et était pour lui comme un porte-bonheur et une part de lui-même. Il le considérait ainsi car il pensait que s'il avait survécu à tant d'aventures comme rencontrer les légendaires Pokémons du Temps Dialga et de l'Espace Palkia et affronter Giratina, le Pokémon Renégat, dans une autre dimension, alors son béret y était pour quelque chose.
Il était d'un naturel téméraire et courageux mais un peu timide, ce qui avait pour conséquence fâcheuse qu'il n'avait toujours pas rencontré le grand amour. Mais il compensait par sa soif d'aventures, de découvertes et de combats.
Il était un garçon très intelligent qui rêverait d'embrasser une carrière scientifique avec son Pokédex comme principal outil de recherche.
A ses côtés se trouvait donc Ian, un garçon aux cheveux blonds en bataille, aux yeux oranges et portant une écharpe blanche avec un T-shirt orange, sa couleur préférée avec le blanc.
Il était, il y a trois ans, le rival de Diamond et son meilleur ami.
Il était très malin, lui aussi, mais sa préférence allait aux combats et au dressage de Pokémon. Il était même éleveur de Pokémon : il décidait de faire pondre des œufs d'une espèce de Pokémons, sélectionnait les meilleurs petits qui sortaient des œufs et relâchait dans la nature, après un certains temps, ceux qui ne l'intéressait pas.
Il dressait donc les Pokémon à fort potentiel, les entrainaient et les revendait à des dresseurs professionnels.
Durant leur enfance, après avoir eu leur premier Pokémon, tous deux faisaient la course aux badges et à la Ligue de Sinnoh.
Après leurs péripéties avec Dialga, Palkia, Giratina, la Team Galaxie et autres criminels, l'ouverture de Pacifique-1 comme centre de visite, en plus de complexe minier, aux voyageurs et dresseurs pour s'amuser et s'entrainer leur offrit une belle perspective de voyage.
L'argent, récolté après toutes leurs victoires auprès des champions et du Conseil des Quatre et des ventes de Pokémons de Ian, ne leur posa pas de problème et ils vinrent découvrir cet établissement sous-marin gigantesque, offrant des combats à la pelle.
A leur deuxième jour, les deux jeunes garçons flânaient donc un peu dans leur chambre tandis que les ouvriers et les autres visiteurs étaient dispersés un peu partout. Le téléphone de Diamond se mit à sonner. Il répondit et reconnut la voix de son père :
_Salut fiston !
_Papa ! fit Diamond surpris. Salut, papa. Ca va ?
_Oui, ça va, je te remercie. Dis-moi, tu ne serais pas à ce nouveau centre minier, Pacifique-1 ?
_Si, pourquoi ?
_Figure-toi que ta mère et moi avons décidé de nous payer des vacances... Et on a donc fini par venir à Pacifique-1 nous aussi ! Alors on s'était dit que ça te ferait peut-être plaisir de nous revoir. Et puis, tu sais bien que comme tu cours de partout dans le monde, on n'a pas eu beaucoup l'occasion de se revoir... Ca te dirait qu'on vienne te voir ?
_Oui, c'est super ! Je suis avec Ian, on rassemble nos affaires et on se retrouve dans l'atrium du Complexe Hadès. Vous êtes bien dans le Complexe Hadès, maman et toi ?
_Oui, mais je crois qu'on est à l'opposé de votre chambre. On se retrouve donc tout à l'heure, à l'atrium, disons... dans une demi-heure, ça te va ?
_Oui, d'accord, pas de problème ! Alors à tout à l'heure !
_A tout à l'heure, fiston. Oh, et au fait, tu pourras me passer ton numéro de chambre ? On pourra t'appeler sur le téléphone de la chambre, parce qu'on ne capte pas très bien de partout avec le portable.
_D'accord, pas de soucis, papa ! A tout à l'heure !
_A tout à l'heure, fiston. On t'aime, ta maman et moi.
Diamond raccrocha et prit sa ceinture de Pokéball.
_Je croyais que tu ne t'entendais pas très bien avec ton père, lui dit Ian depuis son lit.
_C'était avant mon départ. J'espère qu'il a changé... On ne s'entendait pas très bien, c'est vrai, mais maintenant que le temps a passé, je suis sûr que tout va mieux. Tu viens ? Je vais faire quelques entrainements à l'arène du Complexe, voir si je trouve des adversaires...
_OK, laisse-moi prendre mes Pokéballs et j'ar...
Sa phrase ne fut pas achevée quand ils entendirent un grand bruit sourd venant des profondeurs du complexe. Un tremblement s'en suivit et une baisse du courant faisant éteindre toutes les lumières pendant quelques secondes.
Du fin fond de la mine, un faible grondement vibra entre les cloisons.
Ce grondement n'était pas celui d'un Pokémon, mais de quelque chose que les garçons ne purent deviner. Les lumières s'éteignaient et se rallumaient, un silence pesant planait dans les couloirs, les chambres, les entrepôts de forage et les salles de contrôle. Diamond et Ian étaient immobiles, aux aguets.
Ils entendirent ensuite quelque chose pousser des petits grognements depuis le plafond. Puis ce quelque chose bougea, parcourut le plafond au-dessus de leur tête toujours en poussant ses petits grognements.
Ces petits gémissements les faisaient frissonner. Ils étaient immobiles, regardant le plafond sans savoir où ils devaient diriger leurs yeux exactement. Les bruits de mouvement dans le plafond continuaient encore, faisant sauter une plaque de métal. Cette chose se déplaçait dans les conduits d'aération.
Autres grognements, puis à nouveau du mouvement. Les bruits se dirigèrent ensuite dans la chambre d'à côté, s'éloignèrent... Jusqu'à ce que le silence fut revenu. Les deux adolescents soupirèrent de soulagement.
_C'était quoi, ce truc ? demanda Ian à voix basse.
_Je ne sais pas, lui murmura Diamond. Mais ce n'était pas un Pokémon vu les bruits bizarres que ça poussait. Et puis, ça ne peut pas être un homme, ces conduits ont trop petits pour que quelqu'un se déplace dedans.
_Allons voir ce qui se passe.
Ian et Diamond se levèrent, prirent leurs Pokéballs, attachèrent leur ceinturon et sortirent de la chambre. Les lampes continuaient à clignoter à cause du manque d'énergie. Certaines avaient même sauté à cause du retour trop brutal du courant qui semblait déréglé.
Le couloir apparut enfin sous sa vraie dimension : un long couloir de cent mètres de long. Presque infini à leurs yeux. Une sensation de claustrophobie les envahit, ainsi que celle d'être observés.
Le silence était trop pesant pour être normal. Les bruits dans les conduits reprirent de plus belle, le métal sautant sur le passage rapide de quelque chose qui le parcourait d'une extrémité à une autre du couloir.
_Qu'est-ce que c'était ? murmura Diamond les yeux grands ouverts.