Chapitre 2: un sanctuaire, un refuge....
Je sens des secousses régulières, je ne touche plus le sol, j'ouvre difficilement les yeux...il fait presque nuit, et je sens la douce chaleur d'une peau sous du tissu contre ma tête. Instinctivement, je m'y blottis, comme je me blottissais contre la poitrine de ma mère étant plus nourrisson. Sentir le contact d'une peau contre moi, je sens mon aura devenir plus foncé, je rougis de plaisir, je me sens bien, tellement bien, blottis contre quelqu'un...J'ai à peine le temps de distinguer à peine une tête avec quelque chose de gros et blanc que je m'évanouis encore une fois...
Le jeune homme fit battre sa paupière, une odeur connu remplis ses narines dans une première bouffée d'air depuis qu'il avait reprit connaissance. Ses paupières battirent telles des ailes de papillons, il avait un peu de mal et fini par ouvrir totalement les yeux. Le plafond était de bois et même la plus part du mobilier était de cette même matière, même si celui-ci était relativement pauvre en quantité, mais chaque pièce semblait avoir été fait par un artiste. Il tenta de se redresser et vis que son bras droit aux fracture multiple était maintenu dans une atèle fait de bois, de tissus et de mousse à l'intérieur pour un plus grand confort, son matelas semblait être de même composition.
« Alors, tu es enfin réveillé ? » lança une voix proche de lui.
Le jeune homme tourna sa tête dans la direction de la voix, intrigué. La femme d'âge mûre se tenait là, sa masse pointé vers le jeune homme et un regard plein d'assurance dans ses yeux. Elle se tenait assise sur une chaise juste à côté d'une table d'où des plats chaud dont le fumet faisait saliver le jeune homme sortait. Les jambes croisés, elle attendait visiblement une réponse et le jeune homme savait qu'il était à porté de sa masse, même sans qu'elle ne le lance.
« Ou...oui » dit difficilement le jeune homme, la bouche sèche.
La combattante l'avait apparemment deviné car elle lui dit d'un ton très autoritaire et avec un sourire mi-sadique, mi-amusé :
« Allé, viens à table et vite ! Si jamais ça refroidit, c'est moi qui te refroidit ! »
Le jeune homme se mit debout...Enfin presque, il essaya et se tint presque parfaitement droit, même si son bras semblait valide niveau musculaire, il sentait qu'il faudrait encore quelque jours pour être rétablit complétement. Il parvint tout de même à trainer son corps jusqu'à la table et voulu prendre un verre d'eau, mais sa main tremblait, c'était la première fois qu'il était autant déçu par son corps. La femme, s'avança vers lui et lui mit le verre d'eau dans une position adéquat pour boire.
« Bois. » lui dit-elle avec son éternelle voix autoritaire. Cependant, le jeune homme s' aperçu que la femme le regardait avec une lueur de tendresse dans les yeux, une lueur de tendresse et de peine.
« Bon, maintenant, comment t'appelles-tu, d'où viens-tu et que fais-tu ici ? » le questionna la jeune femme. « Au fait, moi c'est Atheza ».
« Moi...je n'ai pas vraiment de nom, je ne m'en souviens plus, mais il me semble que, dans mes plus lointains souvenir, on m'appelait Lucian. L'endroit d'où je viens n'avait pas de nom et si je suis ici, c'est pour devenir plus fort, la plus forte personne qui existe ! » affirma le jeune homme.
« La force n'est qu'un substitue, ce n'est pas cela qui va faire de toi quelqu'un de bien » lui répliqua Atheza.
« Pour moi, être la personne la plus forte, signifie être la personne la plus forte mentalement, et pouvoir aider les autres sans être un pigeon, pouvoir être la meilleurs personne. Une vieille philosophie de mon clan disait que le monde est relié à toi, que un est une partie du tout et que tout est au final un fragment du un, donc je dois être l'être qui se maîtrise, le Master ego. Pour aider le monde à aller bien, je dois être le plus fort., l'être ultime. » rétorqua le jeune homme affamé.
Atheza fut assez déstabilisée de voir un si jeune homme avec de telles pensées, mais l'étincelle dans les yeux pourpres de Lucian lui plaisait, au fond, il ne voulait qu' aider les autres...
« D'ailleurs, pourquoi as-tu tuer le vieillard et pourquoi ne m'as-tu pas tuer ? » la questionna le jeune homme.
« Bon, tu peux commencer à manger tout d'abord, ça me ferait perdre du temps que d'attendre que tu ai fini de manger plus tard » lui autorisa la combattante.
Il ne fallut pas lui dire deux fois, Lucian se jeta sur la première pièce de viande qui était à sa porté.
« J'ai tuer se vieillard car il y'avait un contrat sur lui. Ma mission était de le tuer, ce que j'ai fait et pendant que tu dormais, je suis aller chercher la prime, oui, je suis une chasseuse de prime. Et si je t'ai laissé c'est parce que...je voulais connaître la fin de ta phrase, voilà tout ! » fit la chasseuse de prime, qui avait reprit son regard triste et amer pendant la courte pause lors de sa dernière phrase.
Le jeune homme regarda Atheza droit dans les yeux, pendant ce court laps de temps, son regard devint clair, d'un jaune or, un regard que la femme détesta.
On dirait qu'il veut lire en moi
« Vous vivez sans enfant ? » lui demanda le jeune homme, reprenant un regard
« Non, j'en ai.... » Atheza s'interrompit et fit un bond en arrière.
« TU AS LU DANS MES PENSEES ?! » lui cria-t-elle, la masse vers le jeune homme.
« Non, vous savez bien que je n'ai pas de pouvoir psychique, en revanche, je parviens à capter quelques émotions et le regard ce qu'il y'a de plus démonstratif. Je pense que vous avez eu un enfant qui aurait presque mon âge aujourd'hui et vous ne m'avez pas tuer car je vous le rappel un peu, c'est cela ? Vos regards tendre, vos gestes maternelles, vous auriez fait un maman formidable et ces gestes envers moi vous trahissent » lui expliqua Lucian, d'une voix bien plus mature, entre deux vers d'un jus de baie mélangé avec du lait.
Atheza paru en colère, mais se rassit et fixa la table tristement.
« Il a été assassiné alors que j'étais en mission, je l'avais bien caché et bien fait gardé, mais ils étaient vingt et bien entrainés, mon jeune garçon n'a eu aucune chance... », ce furent les mots qui sortirent de la bouche de la femme, cependant Lucian ne voyait presque pas ces lèvres bouger.
« Comment savez vous le nombre exact ? » demanda le jeune homme, impressionné.
« .... Je les ai traqué pendant près de 8 ans, aux 4 coins du globe, ma rage m'a emportée et j'ai chercher des infos partout où on pouvait, je les ai torturé à mort avec toute ma haine » fini par dire la jeune femme. « Comment aurais-je pu pardonner ?! »
« Vous n'auriez pas pu, vous n'auriez même pas dû » lui répondit Lucian en lui prenant la main, plein de compassion.
« Lâche moi ! Je ne veux pas de la pitié d'un gamin ! » s'exclama t-elle, ayant un élan de fierté.
« Je n'ai pas de pitié, que de la compassion, je vous assure » répliqua le jeune homme d'une voix calme et apaisante. « Vous êtes forte, nul ne peux le mettre en doute, mais comme tout le monde, vous avez votre part d'ombre... »
Il y' eu un long silence, le jeune homme cherchait le regard d' Atheza qui regardait obstinément le trou de la table, un regard d'un grand chagrin. Puis, d'un coup, elle enleva la main du jeune homme et lui dit :
« Bon, allé, va te laver tu sens le fauve, va te doucher ! Tu te douches et après, on part, je dois aller quelque part et je veux que tu m'accompagne ! » lui dit la mercenaire et lui indiquant une pièce.
De toute façon, cela ne pourra que m'aider. Et puis, c'est vrai que je commence à puer vraiment !
Sa salle de bain ressemblait d'avantage à un hammam, sauf qu'il y'avait une douche dans un coin et que la pièce était relativement petite.
Après s'être consciencieusement doucher, il prit la première serviette qu'il trouva mais malgré son inspection, il ne trouva aucun vêtement à se mettre.
« Atheza, où sont mes vêtements ?! » cria-t-il de la salle de bain, malgré la serviette enroulé autour de la taille, il resta très pudique avec cette femme, si gentille soit-elle, mais qu'il ne connait pas tellement.
Alors qu'il sortit pour chercher la mercenaire, il sentit un contact à la fois chaud et doux sur son visage.
« Tiens, je te les ai lavés et j'ai même eu le temps d'enlever l'humidité ! » dit une voix féminine presque familière maintenant, derrière l'amas bleu qu'il reçu,.
Elle à quand même un sale caractère
Une fois ré-habillé, il sortit. Atheza se tenait sur le pallier de sa porte et ouvrit la porte en voyant Lucian.
« Allé, file dehors, on y va! » fit la mercenaire en voyant le jeune homme à la queue bleue sortir dans un sprint.
Dehors, le soleil approchait du zénith et le jeune homme dû habituer ses yeux à se changement de lumière, lui permettant de perfectionner son sens de l'aura, qui grandissait chaque jour un peu plus avec lui.
« Où va-t-on ? » demanda Lucian en se retournant vers la mercenaire.
« On va déjeuner avec des collègues et amis mercenaires, si tu as envie de faire se métier, il te serait profitable d'avoir un maître adéquat et des contacts dans le milieu » lui répondit Atheza en fermant la porte et se mettant en route.
Le jeune homme-loup se retourna vers la maison, il vit un arbre à côté et une falaise, mais il y vit surtout un refuge, un sanctuaire.