Histoires indifferentes de Domino

Chapitre 14 - Monstres

(Il s'agit là du premier chapitre clairement influencé par ma lecture du manga "Hunter X Hunter")

Resumé des épisodes d'avant : L'auteur, souhaitant se taper un big trip, a lancé sa fic dans un mysticisme total. Il va tenter de la remettre dans le droit chemin tout en restant original (Pas facile croyez moi.). Point de vue externe. (Vous verrez pourquoi)

-REVIENS ICI!!!!!
Course poursuite. Neto attrape un caillou et le lance. Mais Grenior, comme tout bon rugbyman, passe les sandwichs à son voisin.
-Zut!!! Mais revenez!!!
Occiroc et Epinja étaient restés à manger le saucissons. Mais Grenior, Marrombre et Tulipouss s'amusaient à faire enrager leur maître qui courrait comme un dératé.
Michael lustrait ses pokeballs. Flaspiral mangeait tranquillement, et ses autres pokemons sauf Voltombre mangeaient eux aussi.
Sylvie éprouvait de grosses difficultés à faire manger Adoracle qui jouait de préférence avec son ballon... Mais pour Papilueur et Amusic cela n'était qu'une broutille. Feling s'avouait amusé de tout cela.
Neto rattrapa la nourriture, cria bien fort sur ses pokemons qui s'en fichaient, puis s'aperçut qu'Epinja mangeait sa part.
-Vous voyez lui, il est sage!
Mais Michael semblait inquiet. Ils allaient devoir franchir un pont célèbre pour l'abîme qu'il traverse. Personne n'est jamais allé au fond et la troisième arène est de l'autre coté.
-Ne t'inquiète pas, s'écria Neto, on ne vas pas se laisser arrêter par un pont!
-Attends Neto, ce pont est tout de même important.
-Tiens! Style on va tomber!
Là, Michael devint rouge :
-Sache que si par malchance quelque chose tombe, on ne pourra pas le rattraper!
-Comme quoi? une de nos pokeballs?
Sylvie frissona. Elle n'imaginait pas un de ses pokemons mourir dans sa ball en tombant de si haut.
-Laisse tomber va...
Finalement, ils plièrent bagages et repartirent.
L'abîme était si profonde! Neto n'en revenait pas. Et il se disait que si il y tombait, il en reviendrait encore moins...
Le groupe aborda le pont de la manière suivante : Michael et Sylvie avancèrent les premiers. Mais le pont suspendu et fait de cordes et de planches pencha dans le vide dangereusement lorsqu'ils arrivèrent au milieu. Neto avança et rétablit la balance : Michael aux trois quarts, Sylvie au milieu et Neto au quart du pont. Ainsi, chacun avancerait à son rythme.
-Au fait Neto, tu as bien mis tes balls dans ton sac?
-Non elles sont à ma ceinture. Comme tout bon...
Sa phrase se termina sous le pont. Une planche vermoulue céda. Pire : Une de ses balls tomba dans l'abîme. Bien sûr, trop occupé par son flanc éraflé, il ne vit rien et ne pensa qu'a s'accrocher aux cordes et à attendre Sylvie.
-Ca va?
-Ou....Oui!
Sylvie avait eu drôlement peur. Mais maintenant, tout était rentré dans l'ordre.
Après cette formalité, nos héros s'arrêtèrent au centre de Palmivera. L'arène attendait Neto qui décida de s'entraîner.
-Allez mes cinq...
Neto devint pale. Ses yeux grands écarquillés.
Sylvie le regarda d'un air surpris, et Michael, derrière ses verres teintés, commençait à comprendre.
Neto s'effondra, en larmes, sur le pavé. Sylvie prit un air consterné. Michael aurait put la ramener avec ses "j'te l'avais bien dit" mais préféra se taire.
Neto prit ensuite chacune de ses balls. Quatre balls.
La première contenait une grenouille debout de presque un mètre qui était aussi le premier pokemon qu'il avait eu de sa vie. Il l'enlaça, en larmes, remerciant le ciel de l'avoir sauvé.
La seconde contenait un bloc de pierres orné de rochers effilés sous son corps qui lui avait permis de se venger de Samia. Il oublia qu'il était dur comme le marbre et l'embrassa sur de dessus du crane.
La scène ressemblait à une cérémonie religieuse tant Neto ouvrait avec parcimonie ses pokeballs. Des médecins psychiatriques demandèrent si ça allait mais Sylvie leur demanda de la fermer et d'aller gagner leurs subventions ailleurs.
La troisième contenait un bulbe surmonté d'une petite tulipe qui marchait sur deux pieds verts comme les feuilles qui formaient ses bras. Il reçut son lot de larmes et de câlins.
La dernière contenait le petit fantôme de feu qui était si drôle et si joyeux, et qui vit pourtant son maître, avec qui il rigolait tant, en larmes et sous le choc.
Choc de l'avoir perdu.
Choc de n'avoir écouté personne.Choc d'avoir perdu un ami.
Choc d'avoir perdu un pokemon qu'il avait durement capturé après l'avoir sauvé d'Ordurci.
Il entra avec ses quatre amis pokemons et ses deux amis humains et se demandait où était Epinja en ce moment.

On mâche. On mâche si bruyamment que le bruit s'entends du haut de l'abîme. Une lumière pénible s'allume. C'est celle de la pokeball qui restait ouverte pour lui permettre de mâchonner en toute sécurité. Et qu'est ce que c'était que cette pierre étrange qu'il avait cogné en tombant et qui lui avait conféré une intelligence incroyable ? Comment pouvait t-il parler, prononcer des sons et des bruits qui formaient des mots et des phrases ? Une chose était sure. Non trois choses plutot.
-Il ne pouvait pas remonter.
-C'était une aubaine que cette grosse dame ait essayé de traverser ce pont et soit tombée! Elle est délicieuse, bien riche en calories. Il en aurait bien pour trois jours. Le sang et les chairs tombaient de sa bouche dentelée.
-Il tuerait son maître pour l'avoir abandonné. Oui, Epinja en était sûr!

A suivre.