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Né pour tuer III - La Libération de Hoenn - Prélude de Tjaurdin



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Informations

» Auteur : Tjaurdin - Voir le profil
» Créé le 10/12/2011 à 22:45
» Dernière mise à jour le 10/12/2011 à 22:45

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Chapitre 4 : Origine
- Aaaaah ! Espèce de pervers ! Me réveilla-t-on subitement d'une voix trop aiguë.

- Gnééé ? poussai-je juste avant que l'on m'éjecte du lit.

Heureusement j'atterris dos contre sol sans me faire vraiment mal, c'est en étant sonné que j'essayais de me relever, du moins le haut de mon corps grâce au matelas auquel je m'accrochais. Les yeux à moitié ouverts je vis malgré tout Lisa debout de l'autre côté du lit en sous-vêtements, l'air révoltée ou dégoûtée, je ne saurais trop dire.

- Qu'est-ce qui se passe ? Dis-je hébété, je lui en avais parlé hier, non ?

Elle ferma les yeux, se calma, les ouvrit pour lâcher en deux mots :

- Ton truc…

- Ben…

Et merde ! La honte et devant elle en plus !

- Je me sens bien avec toi mais pas au point de le faire avec toi, ni de ton confier mon corps. Fais en sorte que… Voilà.

- Le truc c'est que je ne contrôle pas cet engin durant mon sommeil, sinon… Et puis toi tu peux parler toi, t'es à moitié à nue avec tes bretelles qui tombent, remarquai-je en observant ostensiblement un début de son sein mûr.

Alors en un instant elle se baissa, me sourit pour que je savoure la vue pendant ces quelques secondes, une belle poitrine qui me chauffait, puis elle me balança la couette sur moi. Je ne m'en dégageai pas, j'écoutai juste le bruit des frottements des vêtements qu'elle enfilait.

- Tu te sens réellement bien avec moi ? Demandai-je timidement dune voix ingénue.

J'avais un peu chaud sous la couette me recouvrant, mais aussi une onde de chaleur intérieure parcourait tout mon corps.

Silence.

Elle me retira la couette pour m'en entourer autours du cou, pourquoi était-elle restée encore en soutien-gorge ?

Ses yeux charbons cherchaient quelque chose dans les miens, je ne saurai dire quoi seulement quand elle le trouva elle le fixa, pour approcher son visage à quelques centimètres du mien. Là, elle ferma les yeux, je fermai les miens et l'embrassai fougueusement. Laissant libre court à mes instincts, je ne cherchai qu'à bien l'embrasser.

Elle finit par se retirer ses yeux me caressant et ses pommettes un peu roses. Aussitôt Lisa rabattit les couettes.

Tout seul, je souriais comme un gai luron en pleine plaine.

- Contente-t-en pour l'instant, et remonte dans peu de temps, c'est un ordre, roi de la couette.

Le ton n'y était pas vraiment, c'était plus une supplication, toutefois j'accordai à mon cœur et mes idées un peu de temps pour se remettre. Ensuite je refis un peu le lit vite fait, et observai par l'hublot la mer à perte de vue, çà et là des rochers. Quant au ciel j'aurai pu le confondre avec la mer. Nous voyageons vraiment sous de bonnes hospices.

Je me rhabillai vite fait pour remonter au salon, où étaient Beren et Lisa en pleine discussion assis sur le canapé devant la télévision allumée. Les informations pour changer !

Je saluai Beren et commençai à prendre mon petit-déjeuner tranquillement écoutant à moitié ce dont ils parlaient. À la fin je dus m'y intéresser puisque leur propos évoquaient une présence inattendue sur une île. Cette île sûrement dont il m'avait parlé hier.

- Mais recule enfin ! S'exclama Lisa la voix brisée. Je n'ai nulle envie de me faire violer par des pirates barbares !

Elle essayait en vain de toucher les commandes pour virer le bord mais il la repoussait facilement par son âge et sa force. Je laissai ma tartine sur la table à dessein d'aller voir ces intrus… à moins qu'ils ne soient de mèche. Nous étions bien dans un monde Shaperdoo où la survie se faisait grâce à la délation, escroquerie ou la corruption.

Au pis nous serions peut-être vendus à des gros Avaltout. Au meilleur ce n'étaient pas ses alliés. Je choisis l'option d'être optimiste et demandai à Lisa de se calmer.

- Mais, Den, s'insurgea-t-elle subséquemment. Sais-tu ce qu'on dit des pirates ? Imagines-tu ce qu'ils sont capables de faire ? Je risque le viol au moins et après de devenir esclave, quant à toi une mort en passant par des heures de torture. Conçois-tu ainsi tu futur ?

Je haussai les épaules et me plongeait dans ses yeux.

- Il faut essayer au moins, ça se trouve ils apporteront quelques nouvelles intéressantes qui changera nos vies. Et puis, vraisemblablement, ils ont dû nous repérer.

- En effet, et on ne peut fuir, ils nous rattraperont sitôt. Désolé mais ce refuge n'était pas connu à la base, à vrai dire le coin était complètement déserté donc on s'y était installé. C'est bizarre.

Je regardai la minuscule île entourée de gros rochers sur lesquels attendaient des Goelise et d'autres pokémons vols caquetants dans un concert assourdissant, ils me tapaient les tympans. Même dans le bateau on les entendait. Quant à l'île il y avait un banc de sable blanc, d'un blanc immaculé que la mer venait lécher pour revenir inlassablement. Cette belle mélopée rendue presque inaudible. Au centre je voyais une petite forêt s'étalant, mince et dense elle semblait peu accueillante.

- C'est la marée haute ou basse ? M'enquis-je.

- C'est la marée haute. Bon, soupira-t-il en commençant à réduire la vitesse. Préparez-vous à accoster. Den tu prendras les commandes pendant que j'irai accroché la corde à la bitte en bois.

De l'intérieur je guettai les pirates assis sur le sable non loin d'un feu éteint et sur un côté était un bateau échoué. Parmi les dix pirates je cherchai le capitaine mais ils se ressemblaient tous, aucun ne portait quelque chose qui le distinguerait. Pourtant pirates ne rimait-il pas avec cupidité ?

On accosta avec douceur et nous descendîmes sous leurs yeux scrutateurs. Avant de les atteindre un homme se leva et déclara :

- Nous venons en paix, nous n'avons pas de pokémons, regardez ( tous se levèrent comme un seul homme et ils montrèrent qu'à leur ceinture il n'y avait rien ). À vous. Et restez où vous êtes.

- Nous avons deux pokémons chacun, enfin moi j'en ai qu'un, se corrigea Beren levant les mains, nous fîmes de même. Que voulez-vous ?

- Et où elle les porte, la pt'te demoiselle, rigola l'un d'eux avant de se prendre aussitôt un coup.

- Je suis envoyé des Résistants parmi les pirates. Nous avons fait alliance avec eux et comme ils manquent toujours d'hommes… Les pirates savaient que des personnes venaient ici. Et surtout qu'une fille nommée Lisa qui aurait parenté avec un homme placé de Nouvelle-Algatia serait dans le coin, je me trompe jeune fille ?

- Non, dit-elle timidement tandis que moi souriait à Arceus, des rebelles…

Silence.

- Et donc lui c'est ton compagnon Den, vous avez tous deux le Chasseur à vos trousses, je pense que cet homme (il désigna Beren ) voudra vous lâcher.

Beren nous regarda effaré comme s'il voyait Darkrai dès cet instant. Il déglutit.

- En effet, seulement j'ai été lié à eux, si le Chausseur me retrouve je suis un homme mort. Je n'ai nulle envie d'être capturé par lui.

- Je le conçois, dit le représentant. Engagez-vous quelque part et nous vous mélangeront dans un immense bateau. Qu'en dites-vous ?

Beren hocha vigoureusement la tête rassuré maintenant.

- Bien. Mettez-moi chez les pirates, déclara-t-il solennellement.

Les pirates poussèrent des vivats très vite éteints par l'envoyé des Résistants en un coup d'œil. Le silence retomba mais pas les sourire. Je fus content pour lui mais m'inquiétai pour moi et Lisa. Elle me jeta un regard et me tendit sa main que j'attrapai avec chaleur.

- Quant à vous deux je vous laisse le bateau, néanmoins je vais vous envoyer au vaisseau-mère, comme nous l'appelons. Il n'est pas très loin et aucun risque que quelqu'un vous cherche des noises. Allez-y.

Lisa embrassa le futur pirate qui souriait comme un petit idiot. Ce bisou le tira de sa rêverie compréhensible, devenir riche, redouté et célèbre pirate.

- Merci de nous avoir sauvé la vie, dit-elle avec un grand sourire.

- De rien. C'était normal. ( Il se retourna vers moi. ) Sans rancune pour hier soir, j'ai été un peu brutal je sais.

- Sans rancune, a une prochaine. Et cette fois-ci nous te sauverons la vie.

- Ahahaha ! Pas de problème, je vous attendrai !

Il me serra la main puis mit l'autre par-dessus et il échangea un long regard avec moi.

Tout le monde replia ses affaires ; l'envoyé descendit de notre bateau en nous confirmant que tout avait été fait. Il nous salua aussi.

- À la revoyure ! Cria Beren le poing en l'air refermé et le bateau pirate commençait déjà les manœuvres, lui marchant vers eux.