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Né pour tuer III - La Libération de Hoenn - Prélude de Tjaurdin



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Informations

» Auteur : Tjaurdin - Voir le profil
» Créé le 04/12/2011 à 17:35
» Dernière mise à jour le 04/12/2011 à 17:35

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Chapitre 3 : En avant !
- Qu'avez-vous fait vous ? Demandai-je en essayant de ne plus penser aux morts.

- J'étais quelques années au bagne pour des histoires de meurtres et lors de ma libération il y a eu une révolte dans les villes, donc je me suis échappé avec ces fous sanguinaires. J'ai réussi à subtiliser cette unique pokéball qui le Solaroc que vous avez vu.

- Tu habitais où avant ?

- J'étais dans l'enfer mécanique de Nouvelle-Nenucrick survivant dans des quartiers malfamés. Je suis heureux de m'en être échappé, enfin, façon de parler. Et vous ? Votre prénom et votre ville d'origine ?

- Je m'appelle Lisa et lui c'est Den, nous sommes de Pacifiville néanmoins moi je suis originaire de Nouvelle-Algatia.

- On t'a exilé, je parie pour trouble à l'ordre publique.

Elle sourit et hocha la tête.

Pendant qu'ils parlaient, j'avais jeté un coup d'œil sur le radar qui indiquait à l'extrême limite un point rouge. Ce dernier disparut peu après.

Les deux partirent sur le bateau à droite et je les suivis. Tout en observant le dénommé Beren.

Une masse de cheveux Roux se pliant au gré du e plutôt ouvert possédait son lot de cicatrices éparses sur le visage. Ses yeux noirs charbons brillaient d'une rage inextinguible, héritée, sûrement, de son passé sanglant. Son corps était athlétique habitué à faire du sport, un corps moulé par des habits dépassés.

Quant au bateau qui tanguait doucement, il avait une ligne faite pour la vitesse, l'emblème de la Team effacé grâce à une bombe grise. On pouvait mieux naviguer à l'extérieur afin d'aller chercher des objets ou pour les manœuvres simplement. L'intérieur comprenait un sous-sol séparé en deux chambre et une salle de bain plus grande que la nôtre, Lisa se rua dedans déclarant en avoir expressément besoin, et un petit garde-manger qui ne servait quasiment pas. Le rez-de-chaussée n'était qu'un salon avec une belle télévision encastrée dans le mur, le salon était couplé avec la salle des commandes, avec cette fois-ci un vrai tableau de bord où on pouvait tout mieux diriger. Aussi il y avait une mini-cuisine très sale dont la vaisselle dépassait le l'évier. Contrairement au nôtre il n'y avait pas de décorations ce qui rendait triste les lieux.

Beaucoup plus confortable que l'autre bateau, et plus équipé aussi.

- Je vais récupérer la batterie des autres bateaux pour qu'on ait des réserves. Surveille le radar au cas où et appelle-moi s'il y a un point proche qui apparaît. Tu peux regarder la télévision aussi si tu veux.

Je m'occupai ainsi voyant passer Beren plusieurs fois de suite les bras chargés de diverses choses, il m'étonna même en trouvant des vêtements pour Lisa. Une robe pour changer. Celle-ci était bleue myosotis, un bleu très pur.

Après avoir finie sa douche et de se changer, elle avait revêtu la robe qui lui allait très bien, Lisa me rejoignit pour s'asseoir près de moi. Elle s'endormit même la tête sur mon épaule. Preuve qu'elle était très fatiguée et puis la nuit était tombée aussi.

Mon cœur battait la chamade et je n'osai plus bouger.

Quant Beren revint, il me trouva paralysé. Ce dernier me fit un clin d'œil et me sourit. Un sourire moqueur.

- Emmène ta belle au lit, la chambre à gauche. Vous dormirez ensemble par contre. Désolé, me glissa-t-il d'une voix douce par égard à la fatiguée.

Je l'emmenai donc au lit essayant de la faire moins remuée. Quand je la posai délicatement elle me tourna le dos un sourire flottant sur son visage. Je la contemplai tendrement puis finis par me réveiller ; je remontai afin d'aider Beren pour qu'on puisse partir. Il avait saboté les autres bateaux pour que personne puisse les reprendre, maintenant il fallait juste pianoter sur le tableau de bord pour que se mette en marche.

Assis sur la chaise il ne m'avait pas attendu pour le commencement.

- Tu veux que je t'aide ? Demandai-je avec peu de convictions.

- Si tu as une destination cela m'aiderait beaucoup, j'avoue ne pas savoir où nous rendre en me creusant la tête.

- Aurais-tu une idée où se trouve la Résistance ?

Silence.

- La Résistance ? Répéta-t-il vraiment étonné. Tu crois en eux ?

- Ben oui…

- Nous allons amarrer dans notre retraite et choisir tous les trois une destination moins hasardeuse.

Grâce à la carte des alentours, une carte tactile car il posa son doigt sur une île et un tracé se fit tout seul pour se rendre là-bas. Je partis ensuite manger un bout, j'avais un peu faim quand même puis goba la télévision jusqu'à que j'ai sommeil. Néanmoins Bern commença la conversation.

- Tu es liée à cette fille ?

- Lié… vous voulez dire…

- Oui, dit-il en poussant un soupir.

- Je l'aime bien et elle m'aime bien à sa manière ; pour ma part ces relations me conviennent parfaitement.

- Il serait bon de t'en faire une femme éprise de toi, dans ce monde de fou une telle alliée servira ta cause et par son intelligence te remettra sur la bonne route.

- Mais… c'est écœurant ! M'exclamai-je ne m'imaginant pas en train de la manipulée par de d'illusoires paroles.

- Bah, elle servirait à quelque chose au moins. De surcroît une personne heureuse et en bonne condition est beaucoup plus efficace, et en ce moment une telle aide serait la bienvenue.

- Je me tus accablé par ses propos qui me paraissaient dénués de sentiments ou d'humanité. C'était comme s'il considérait les êtres humains comme des machines, et les femelles seraient… prédisposées à être inutiles. Cela dépassait mon entendement.

En tout cas il me fallait le supporter puisqu'il serait une aide précieuse, et puis il nous hébergeait quand même.

- Je vais me coucher, dis-je sobrement descendant l'escalier sans attendre de réponses.

En ouvrant la porte de la chambre je vis un Lisa étalée sur le lit en train de dormir si paisiblement, le visage étendu et souriant. J'entrai à pas de Lucario, me déshabiller pour ne conserver qu'un maillot de corps et un caleçon. Ensuite je me glissai sous la couette, ou du moins je la tirai. Je fus heureux d'avoir le lit déjà plutôt bien chauffé par elle, une vague de bien être circula dans mon corps.

Très vite je devins somnolent jusqu'à basculer dans un sommeil profond.
*
*
Cette nuit à Nouvelle-Poivressel sur les bateaux-appartements les gens ne dormaient pas, une nuit de plus où l'on retrouverait des saouls sur les passerelles ou escaliers, une nuit de plus où des téméraires essaieraient de tuer des Sbires mais se feraient tuer à la place, une nuit de plus où les Sbires feraient des perquisitions. Depuis toujours je me posais cette question : si on dormait le jour et qu'on vivait la nuit, est-ce pendant le jour que les gens feraient les mauvaises actions ? Oui, car les gens se persuadaient par les mots et aussi se serait durant cette courte période que les gens dormiraient.

Je marchais le long d'une avenue, à l'intérieur d'un des bateaux qui regroupait les magasins. Bar, cinéma tout genres, salle de jeux vidéos, casino, vendeur de glaces… Bref, tout ce qui concernait les distractions.

Après l'Avènement les anciennes villes ont été submergées à jamais par conséquent ce gouvernement avait fait construire d'importants bateaux imposants pour diverses fins. Toutes villes comportant Nouvelle était une ville composée de bateaux. Ainsi le gouvernement avait bien tout contrôlé lors de la construction des bateaux mais aussi elle y avait installé ses quartiers, très bien placés pour être sur place rapidement.

Ces machines possédaient leur centrale électrique ou d'autres sources d'alimentations bien souvent en bas dans les locaux sombres, dans lequel allaient travailler les ouvriers spécialisés. Les galeries marchandes étaient dans l'estomac du bateau sur plusieurs étages. Puis pour faire simple sur les bords il y avait les appartements et plus on était bas et plus on était chez les pauvres, les quartiers malfamés. À l'inverse plus on montait plus on était chez les riches.

C'était le nouvel ordre mis en vigueur par la Team Aqua.

Depuis mes premiers meurtres et ma formation tuer alléger ma conscience ! C'était mon unique raison et cela me suffisait amplement. Et puis pourquoi en avoir une ? Je n'avais besoin de me justifier à personne.

L'artère commerciale très bien éclairée m'intéressait pour son bar unique dans Hoenn. Toutes les informations menaient ici, beaucoup de gens venaient pour apprendre et beaucoup d'entre eux il y avait bien ces informateurs. Ce bars se nommait le Ponita Fringant.

Je m'assis au fond de la salle à une table où m'attendait un homme dans l'ombre, à vrai l'ambiance tamisée et la fumée rendaient les lieux obscurs. Quand on venait la première fois ici difficile de ne pas trébucher ou de ne pas se perdre, on pouvait aussi avoir peur en voyant les têtes de certains hommes à l'air peu amicaux. Avec mon homme nous avions convenu une horaire et je lui avais donné le nom de mes proies. Comme ça il aurait le temps de se renseigner.

- Comme d'hab' ? Me demanda le serveur jovial, comme toujours.

- Comme d'habitude oui, confirmais-je laissant un temps avant d'entamer la conversation. Alors ? Ont-elles été fructueuses ?

Je distinguai mal son visage mais il semblait peu satisfait.

- Il y a des problèmes. Ils sont partis dans une région reculée peu habitée par des gens qui vendent des informations, enfin disons plutôt qu'il faut les trouver puis voir s'ils savent quelque chose et je ne sais quelle autre formalité d'usage. Te rappelles-tu où se trouvait Eternara ? La Ligue Pokémon ?

Je fis marcher ma mémoire et hocha la tête.

- Ils doivent être dans ces zones où les pirates ont élu domiciles. Il y a d'autres hors-la-loi mineurs peu dangereux, mais tu peux trouver une entente en prouvant ta valeur et ton compte bancaire. La corruption y est facile.

Le serveur m'apporta mon diabolo fraise frais que je remuai pour mélanger les deux substances. Je la payais sitôt.

- Quant à la Résistance des nouvelles ?

- Ils se sont consolidés en une nouvelle formation à dessein d'accueillir plus de personnes sur une plus large zone. Des discours ont fusé dans les quartiers. Le bagne lui aussi s'agite pour sortir de sa torpeur. Selon eux l'espoir renaît.

Je méditai à ces paroles pour aboutir à une idée.

- Coup d'État ? Dis-je simplement.

Cela le fit sourire, malgré le peu visible je devinais son amusement.

Je remuais le sirop et sirotait un peu.

- Non à moins… à moins que les pirates se joignent à leur force. Bien que leur politique n'est qu'un éternel gribouillage, donc le gouvernement a peu de considération pour eux. Seulement là… En cas d'anarchie que ferais-tu ?

- Et les Sions dans tout ça ? Je n'ai aucune nouvelles de mes collègues mais toi peut-être as-tu eu vents de paroles.

- Les Sions se moquent bien de cette région, elle veut de l'argent et nous en plus quasiment. Le pays est essoufflé faut croire.

- En gros, c'est la fin du gouvernement. Comme dictature il restera que les Sions à Kanto et à Shinno. En cas d'anarchie, je partirai sûrement vers un de ces pays. Et toi ?

- Pour ma part je resterai ici si les choses tournent bien, je veux dire… vers une démocratie (il murmura le dernier mot), contrairement à toi je suis impartial et je suis apprécié des deux camps.

Je restai dubitatif à la dernière phrase ; aussi il avait juste un peu plus de chance que moi de bien finir.

- Et quant aux autres tu ne sais rien de plus, Lisa et Den ?

- Désolé, néanmoins peut-être peux-tu conjecturé qu'elle ira à Nouvelle-Algatia, tu sais qui est là-bas et c'est là où ça craint pour toi.

- Ne m'en parle même pas surtout qu'elle serait débrouillarde, quant à l'autre il serait qu'un simple gamin. Bah, déjà je dois commencer à me rendre à) Eternara pour voir…