Je suis rentrée chez moi, plongée dans mes pensées et je me suis allongée sur mon canapé et j'ai allumé ma télé.
Je regarde la télé où tourne la seule chaîne humaine. Une chaîne piratée, évidemment. Vu qu'il n'y a que trois chaînes pour nous les humains : Informations en continu, religion et celle là.
Ma télévision est cassée de partout, les pixels ont explosé et j'arrive à peine à discerner les formes, mais au moins le son marche.
J'entends la voix grave d'un des commentateurs, Chris, dire :
-Hummm… Azraël est originale aujourd'hui.
-Oui ! Dit l'autre commentateur, Howard, qui a une voix plus aigüe.
-Aujourd'hui, elle a utilisé des gants.
-Et pas n'importe lesquels.
-Arrête de me couper la parole, Howard.
-Oui oui désolé…
-Elle a donc utilisé des gants un peu spéciaux : Nous avons vu qu'il y avait des aiguilles dedans et que dès qu'elle donne un coup, les aiguilles sortent et frappent l'adversaire.
-J'ai d'ailleurs appris que…
J'éteins la télé puis soupire. Que faire ? J'entends le son de quelqu'un cogné à la porte, je me lève, ouvre la porte et me retrouve nez à nez face à un pistolet. Un gamin de 12 ans le tenait et me dit d'une voix triste, comme s'il pleurait :
-T'AS BUTE MON FRERE !
Il tire, j'esquive, je lui fais un croche patte, l'entraine au sol, mets tout mon poids sur lui, lui retire le pistolet des mains et le pointe sur sa tête.
-Pardon ? Dis-je.
Il se mit à pleurer.
Je soupire.
-Ecoute gamin, ton frère était con et ne savait pas se battre, il s'est embarqué dans un combat trop fort pour lui.
Il essaya de se dégagé.
-Mais… J'avais que lui !!!!!!!
-C'pas mon problème, je mets le pistolet dans ma ceinture, Confisqué.
Je me relève et m'apprête à fermer la porte lorsqu'il coince son pied dans l' « entre-porte » et me regarde avec des yeux de merlan fris. Il s'accrocha à mes jambes.
-Veux pas être tout seul.
-M'en fou ! Dégage !!!
-Mes parents sont morts !!
-J'en ai rien à battre !
-T'es méchante !
- Casse-toi dans un orphelinat. J'aime déjà pas les gosses alors vivre avec un, non merci.
Il me regarde, les yeux remplissent de colère :
-Je me nomme Zack, et je te jure, tu n'oublieras pas mon prénom.
Il marche d'un pas colérique et disparait dans les escaliers.
-Ouais, c'est ça. Si ça te fait plaisir.
Je soupire. Je regarde ma montre, il est encore tôt, puis je me souviens que j'ai un DeathMatch. Comment vais-je y aller aujourd'hui ?
Je ferme la porte, définitivement, puis ouvre mon placard et regarde mes habits ainsi que mes armes.
Grâce à mon argent, j'ai beaucoup d'armes, surtout customisées et des armes étranges. Des habits normaux ou non… J'opte pour une combinaison moulante et, en devinant que je ferais très certainement un circuit moto, et, n'ayant aucune idée d'arme, je fouille dans les cartons.
Et là je le trouve. Un fouet, qui à l'air tout d'abord banal, mais ayant le même mécanisme que mes gants : La vitesse fait sortir des aiguilles hyper tranchantes. Je jubile et m'habille. Je prends une ceinture et y accroche mon fouet.
Je ne suis pas une tueuse, je n'aime pas tuer, mais c'est mon boulot.
*********Je partis vers 18 heures. Je n'aime pas arriver en retard, de plus, le temps d'arriver, de se préparer et tout, on arrivait facilement à 18h20.
Je roule silencieusement sur les routes, je vois beaucoup de mamans de toutes sortes, Brasegali, Simiabraz, Gardevoir, Lakmecygne. Beaucoup sont choquées, et accélèrent le pas, d'autres expliquent à leurs enfants que nous sommes « La Race Inférieure ».
Quand ils se sont révoltés, comme toute dictature (NDA : Surtout les communistes) ils avaient effacé l'Histoire Humaine Donc, beaucoup de Pokémon et d'humains croient maintenant qu'ils sont supérieurs pour les premiers, inférieurs pour les seconds. J'y croyais, vraiment, jusqu'à que je découvre le Secret.
Je soupire et m'arrête devant le stade. Il est immense. En faites, ils ont « recyclé » les arènes pokémon en arène humaine. Il y a encore les couleurs de l'ancien champion d'arène, un certain Mortimer, je crois.
Je marche tranquillement, d'un pas presque léger, malgré mes bottes lourdes, vers l'arène. Je présente, comme d'habitude, mon matricule :
- Holly Summer, surnom : Azraël. 18 568, rang A, prête pour le DeathMatch.
Le Pifeuil me regarde de haut en bas, comme pour savoir si c'était bien Azraël, mais je sais qu'il n'en a pas besoin. On me voit de partout. Je suis l' « Angel » la plus prisé, sur lequel on parit le plus pour les victoires et vu la tête du Pokémon, je savais qu'il avait plusieurs fois parié sur moi.
-Azraël…. Il fouille dans ses feuilles.
Je soupire, je ne veux pas être en retard.
-Ah ! Voilà ! Reprit-il, Style 6.
Je soupire. Bizarrement j'étais sûre de tomber sur ce Style. Le style ce sont les arènes dans les arènes, par exemple, le style 5 c'est quand l'arène est remplie d'eau avec quelques planches mouvantes pour être dessus. Le Style 6 est une piste de moto où ont doit se combattre, c'est assez dur car on peut facilement esquiver, se ramasser etc. Mais j'y suis habituée.
Le Pifeuil ouvre la porte qui se relève, je sais que tout est prêt et j'entre.
***Un, je mets mes écouteurs, deux, je mets
ma musique, trois, je démarre.
Je roule à une allure folle, les informations me viennent tellement vite. Je regarde à gauche, à droite. Personne. Bizarre. Je risque un coup d'œil en haut, j'ai vu juste. J'accélère. Une moto tombe juste derrière moi. Je ris. Le gars me hurle :
-On peut pas descendre !? CA VA TROP VITE !
Je ris.
-Sal noob, tu pref' crever au sol ?
-De préférence, ouais.
Je souris. Sous ses airs de « noob », le gars savait exactement ce qu'il faisait mais je lui réponds :
-Dans tes rêves.
Il roule et se met en face de moi, je manque de peu d'avoir un accident.
-Mais allez, quoi, soit gentille.
-Même pas en rêve.
Je sors mon fouet, le fait tourner et l'enroule autour de sa taille.
-Déjà ?
-Ouais.
-Et si j'me fais passer pour mort ?
-Si ca te fais plaisir, mais tu dois survivre à une très grosse chute.
-J'ai l'habitude.
-A plus alors !
Je le soulève avec mon fouet et, entrainé avec la vitesse, je l'envoi dans le vide.
***Lorsque je sors, le Pifeuil me dit :
-C'était du rapide.
Je hausse les épaules. Je regarde ma moto tristement, je dois la repeindre : elle a prit trois rayures et cela m'agace. Je m'étire un peu, marche quelques pas, remonte sur ma moto et rentre chez moi.