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Né pour tuer- La Haine PARTIE II - de Tjaurdin



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Informations

» Auteur : Tjaurdin - Voir le profil
» Créé le 08/10/2011 à 18:52
» Dernière mise à jour le 08/10/2011 à 18:52

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Chapitre 12 : Consécration
- Putain ! C'est quoi ce bordel ! C'est la Flotte 3 ! Ne me dites que tout le monde s'est donné rendez-vous par ici ? Ou alors ils se moquent de nous ! Pleura Barddack en regardant le gros bateau arriver droit vers nous.

- Bon, ben c'est fini, déplorai-je en m'asseyant sur la chaise juste en face du radar qui signalait les présences. Il n'y a plus qu'à se reposer sur le Vétéran et ceux qui pourront contrer sa folie. Tant pis pour nous, nous aurions dû prévoir tout ceci et mieux réfléchir à nos actes, si Barddack nous aurait moins déconcentré…

- Pardon ? Moi déconcentrer ? Je mets la bonne humeur parce qu'un monsieur Pierre lui doit rester avec ses airs graves à penser, mais finalement il ne pense à rien, il ne fait rien !

- Ah ouais ! Tu veux qu'on vérifie ça ? Go Akwakwak !

- Tss, go Azurill !

- Arrêtez tous les deux bandes de nigauds. J'ai une idée.
*
*
*
- Moi je vous dis que ça ne va pas marcher, répéta une énième fois Barddack pour bien nous casser les oreilles.

- Et moi je te dis tais-toi et prépare-toi ! Lui répondis-je aussitôt sur mon Akwakwak prêt à plonger avec Guillaume bien accroché.

- Hé ! S'égosilla l'idiot. Bandes de petites bouses d'Ecremeuh ! C'est pas la nationale ici ! Vous dégagez ou je vous éclate tous un par un !

- Plonge, lui chuchotai-je et ce dernier nous immergea subséquemment dans l'eau en direction du navire.

Le pokémon nageait au maximum de sa vitesse troublant les autres pokémons marins comme des Wailmer, Carvanha ou des Corayon tous en bande et s'agitaient dès le moindre mouvement. Notre vue se troubla et je préférais garder un œil ouvert pour voir notre direction, qui était bien le gros navire avec une entrée. Le seul danger c'est que nous la rations et que nous faisions couper en rondelle par l'hélice, sort peu enviable. Rien qu'en la voyant tourner et aux proportions des hélices je déglutis et ne pus m'empêcher de visionner moi découpé.

Soudainement elles tournèrent plus vite et un courant nous entraîna vers les hélices. Guillaume fit les gros yeux tandis que moi je tapotai l'épaule d'Akwakwak en essayant de lui dire que nous étions juste au-dessus de l'entrée sous-marine.

Le pauvre pokémon avait beau faire des pieds et des mains nous étions toujours entraînés.

Guillaume remua et réussit à attraper des mains le rebord, je m'agrippai à lui et Akwakwak fit une traction pour se projeter vers l'entrée, tout en nous prenant au passage. Tout se passa bien et nous réussîmes à surgir discrètement de l'eau.

- Écoutez-moi bien bandes de grosses Ecremeuh, il n'y en a pas un qui est capable de descendre et de me dire ce que vous avez prononcé, alors ?

- Si tu ne sors pas de là on t'écrase avec notre beau navire, à toi de choisir.

- Eh ben dans ce cas vous serez tous qu'une bandes de Psykokwak ! Elle est bien celle là, non ? Ah, non vous avez pas l'air d'aimer ? C'est bizarre.

- Hé ! Que faites-vous ! Nous héla des Sbires qui nous remarquèrent et qui commencèrent à sortir les pokémons.

- Nous faisons un emprunt de longue durée, merci ! Leur criai-je en n'y croyant pas que nous avions réussi.

À travers le pare-brise nous vîmes les pokémons bondirent, mais trop tardivement et ne firent que paniquer dans la mer comme des idiots en couinant. Grâce aux distractions de Barddack, ce en quoi il était professionnel, nous devions infiltrer cette entrée connue de Guillaume et Barddack aussi. Chose faite, nous devions aussi leur voler cette navette sous-marine et recueillir Barddack au passage.

Très vite tout se joua quand nous remontâmes à la surface, ce dernier sauta à la mer quand le navire sépara en deux notre ancien transport. Il nous fit des signes de bras et commença à nager vers nous, tandis que le bateau nous laissa tranquillement le récupérer. Alors là ce fut la plongée définitive. Aussi le point qui indiquait la bombe bougeait plus lentement. Nous n'étions plus très loin.

- J'ai bien cru mourir quand le navire venait à toute vitesse, sacrerouge ! Bon enfin, terminons ce travail car j'en ai marre que l'autre ait la bombe.

- T'as raison, allons terminer ça.

Je mis au maximum la vitesse de la navette.
*
*
- Nous sommes arrivés ? S'enquit Elisa qui gobait le monde sous-marin voyant tous les bancs de pokémons marins s'agitant.

- Non, nous sommes perdus pour l'instant, je ne vois pas où a pu passer Ryuk. Dans ce dédale c'est impossible de le retrouver, regarde-moi ça il y a des fissures partout et là un mur juste en face, c'est à croire qu'il y a une porte secrète. Pourtant nous le distinguions juste assez pour le suivre.

- Mais, Vétéran, nous cherchons bien une caverne ?

- Ben oui, Desiresilefh. C'est la caverne FondMer. Elle a été découverte par Marco en plus avec son Nautilus.

- En ce cas là le mur en face doit être une paroi de la grotte, et l'entrée est au dessus. J'avais entendu parler d'une certaine caverne faite ainsi mais méconnue du public. Car il faut que nous respirions, donc la poche d'air se trouve au-dessus. Essaye.

J'inclinai la manette tandis que tout le monde s'attachait avec précipitation et je mis la puissance maximale pour que nous puissions remontés. Tout vira au rouge puis finalement la navette s'envola car elle était retenue par une crevasse, je l'avais coincée ! De justesse la mer s'engouffra mais nous eûmes juste le temps de retenir notre respiration, et nous atterrîmes sur une grève ( plage de petits cailloux ). Nous finîmes en crissant sur eux et regardâmes l'autre navette toute entière et belle sans anicroche.

- C'est fini, Elisa, ne t'inquiète pas. Il s'est juste un peu trompé et a un peu failli nous tuer.

Sa mère lui fit un bisou puis la petite me tapa sans réelle conviction, aussitôt elle retourna vers sa mère et sourit timidement. C'est vrai qu'elle me plaisait la petite. Elle avait du caractère et méritait une belle vie, elle ne méritait sûrement pas d'être impliquée dans des conflits comme tels avec des chances de mourir.

- Allons-y.

- Hé ! Vétéran ! Je ne t'ai pas dit, je te licencie ! Criai Ryuk qui apparut de l'entrée tenant la mallette et entourés de pokémons. Tyranocif ultralaser !

Le pokémon géant sourit et de sa bouche il cracha un rayon de toutes les couleurs qui illumina les lieux. Je sortis de justesse Dracolosse et lui demandai la même attaque.

Finalement les deux attaques se poussaient et les pokémons essayaient de se concentrer pour la renvoyer sur l'autre.

- Kabutops, Insécateur et Tortank sortez ! Attaquez-moi ces pokémons. Dracolosse arrête d'attaquer et laisse-le faire ! Les filles reculez.

- Maintenant Aligatueur !

Mon Dracolosse se figea et arrêta son attaque. Le Tyranocif se décala de quelques pas pour laisser passer l'attaque du pokémon qui se cachait dans l'ombre. Tout le monde se mit à l'abri sauf moi. Mince !

Je sentis la puissance du rayon me faire un mal fou mais aussi me faire valser dans les airs m'emportant loin tellement il était puissant. Je ne pouvais rien faire, sinon à fixer mon bras, non, mon moignon d'où giclait du sang en masse. Une vague de douleur fit mal à mon cerveau et je ne pus garder ce cri de détresse. Pourquoi à ce moment là ?

Tout me sembla flou autours de moi. La mer qui m'aspirait vers ses fonds prêt à me prendre et moi qui n'arrivai plus à réagir. Je me laissai faire guidé par cette puissance naturelle. Puis il y eut ces cris, bien que ma vision ténue je ne pus que raviver la flamme de ma vie. J'avais un dernier acte à finir. J'avais perdu un bras mais pas mes jambes !

Le spectre de moi, j'étais à bout de souffle le dos courbé et voyais à moitié ce qui se passait. Ryuk, je percevais son sourire triomphant.

- Voilà tout ce dont est capable le fameux Vétéran qu'on t'a tant recommandé Desiresilefh ? Ah ! Ma chère femme douce dans ses caresses mais stupide car elle ne voit que la moitié des choses. Malgré tout on t'a gradé Capitaine, grossière erreur. Je crois que les errements de Marcus m'ont permis de réfléchir à des plans pour prendre le pouvoir de cette Team. Maintenant j'y vais ! Mes pokémons ne leur faites pas de mal, mais s'ils bougent…

L'ombre l'avala.
*
*
Finalement nous y voilà. Le tournant de ma vie. Maintenant plus personne ne pourrait me contrer, j'étais le maître des lieux car personne ne savait où on devait poser la bombe. Quant aux deux autres points que j'avais vus ils n'étaient rien. Sans des intempestifs mais mes pokémons avaient une puissance pour les anéantir dès leur entrée en jeu. Quelque chose pourrait me retarder ? Non, rien.

Mes pas glissaient sur le sol un peu humide et une clarté suffisante faisait que j'arrivais à ne pas trébucher sur le sol dangereux, il y avait plein de petits cailloux, sur lesquels j'aurais pu me rompre le cou. Ça aurait été ballot que je meure de cette façon alors que ma consécration approchait.

Ma marche était plus rapide, donc je descendais. J'arrivais au final.
*
*
- Oh vous avez vu une navette remonte ! S'exclama Elisa en montrant du doigt la coque qui apparaissait.

Tyranocif et Aligatueur réagirent aussitôt en faisant un ultralaser, ce qui explosa l'engin en mille morceaux fusant de tous les côtés. Malheureusement aucuns ne toucha les pokémons adverses dont nous étions prisonniers et impuissants. Il y en avait six, tous des monstres.

Soudainement trois formes apparurent accompagnés de neuf pokémons. Parmi tous je distinguai l'équipe de Guillaume au grand complet. Je me laissai choir sur le sol et souris à la vie. Je ne sais qui ils étaient tous, mais s'il y avait Guillaume c'est comme si nous avions gagné. Ah la la la le bon vieux temps où nous agissions tous les deux. Nous étions invincibles.

- Bonne chance les gars, murmurai-je alors que retentissaient leur voix.

- T'as vu que j'avais raison de laisser remonter la navette avant nous ! Alors fais pas chié !

- Eh oh ! Toi et ta vulgarité tu peux t'essuyer ta fesse droite et gauche avec ! Alors parle-moi meilleur, O.K ? Renchérit Pierre Oublié pour mon étonnement complet, je ne lui avais pas dit de ne pas intervenir.

- Euh… Tous les pokémons attaquez, puisque vos maîtres sont dans un grand débat philosophique digne de Jean Racine, intervint Guillaume qui marchait vers moi tandis que Desiresilefh me tenait la main restante et la caressait.

- Alors, ça va vieille croûte ? S'enquit-il en me souriant, son visage apparut dans mon champ de vision. Pas en si bon état que ça à ce que je vois. Installez-le dans la navette restante en attendant que les pokémons finissent de tuer les autres. Que la petite s'y installe aussi. Si on ne réussit pas…

- Non moi je vais voir Papa ! Il faut que je le résonne !

- Merde, manquait plus que ça !

- Non, gémis-je. Guillaume, peut-être pourra-t-elle le faire revenir à sa raison, c'est sa fille. Elle n'est pas déjà partie j'espère ? Elle est avec quelqu'un.

- J'y vais, lança Desiresilefh qui me lâcha la main aussitôt et s'en alla en courant.

- Non, attendez ! Arrêtez vous allez vous faire tuer laissez-moi y aller… Merde ! Merde ! Ragea-t-il et s'en alla aussi. Hé ! Occupez-vous de lui !

- On a gagné ! Les doigts dans le nez ! Tralalère ! Chantonnaient-ils avec les pokémons qui braillaient à tue-tête. T'inquiète pas, allez tu viens, Barddack, je te présente le Vétéran c'est un grand monsieur, lui.

- Ca veut dire quoi ça ? Glissa Barddack en souriant. C'est à ça que ressemble le Vétéran, le grand maître tueur que personne n'a jamais attrapé ?

- Enfin c'est ce à quoi je ressemblais ? Dis-je faiblement. Aïe !

- Ton bras ou du moins ton moignon devrait vite guérir une fois que nous serons dans ce Centre Pokémon. Ce n'est pas trop grave, essaya de me rassurer Guillaume, mais je connaissais la vérité.
*
*
- Arrête Ryuk ! Ne fais pas ça ce serait une idiotie ! Criai-je en vain pour qu'il ne déclenche pas la bombe.

Il me regarda et sourit en appuyant sur le bouton de la bombe, dont la minuterie s'afficha. Il y avait un temps encore assez large, nous pouvions réussir à la désamorcer mais au pire vu qu'elle avait été trafiquée… L'objectif serait donc de le tuer mais je n'avais plus de pokémons. Quelle idiotie de tous les avoir sortis ! Ah non, j'en avais oublié un, celui que je gardais pour les grandes occasions ou qu'une personne méritait son courroux.

- Latios ! En avant ! Tue-moi cet homme !