Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

A l'origine du monde de baltha972



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : baltha972 - Voir le profil
» Créé le 02/10/2011 à 21:47
» Dernière mise à jour le 25/10/2011 à 21:06

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Chapitre 1:Les Chasseurs de Trésor
Arial éteignit la radio. Elle savait pertinemment que cette émission n'était qu'un tissu de mensonges destiné à berner des auditeurs crédules mais cela la passionnait trop pour qu'elle puisse se persuader de cesser d'écouter cette radio idiote. Dans le temps, cette radio fut vraiment « sérieuse » mais cela avait changé et depuis le taux d'auditeur avait tellement baissé que la Pokéradio en avait été réduite à émettre ces inepties.
Pourtant, cette légende étrange l'avait toujours passionnée et quand elle sut que la Pokéradio diffusait une légende à ce sujet, elle alluma immédiatement sa radio.

Évidemment, elle n'avait absolument rien appris de nouveau. La petite tortue d'eau avait été très déçue, mais elle s'en doutait : elle n'était pas chasseuse de trésor pour rien ! Ce mois-ci, après avoir découvert un trésor protégé par une bande de Spectrum très agressive, elle et sa bande d'aventurier avaient jeté leur dévolue sur cette légende : Arial était persuadée qu'elle cachait quelques secrets qui pouvaient rapporter gros…
Bien sur, il restait encore à convaincre ses amis de la véracité de la légende et à trouver le laboratoire, s'il n'avait pas été volatilisé par une explosion qui avait eu lieu plus de deux cents ans avant la naissance du Carrabaffe…Ce n'était pas une mince affaire mais Arial aimait les défis et nulle doute que celui-ci ne manquerait pas d'être intéressant…

Arial se dirigea vers les ruelles mal famées du « centre-ruine » de Doublonville, ou elle avait établi son Quartier-Général (ses activités n'étant pas franchement légales, elle préférait que le point de rassemblement de sa bande ne soit pas trop visible, on n'est jamais trop prudent).Arrivé au fond d'une ruelle sombre, elle descendit le long d'un escalier sombre et humide et arriva dans une petite pièce ou attendait six autres Pokémons : un énorme Drattak, un Simiabraz, un Alakazam, un monstrueux Tyranocyf, un solide Mackogneur et un Noctunoir a l'air mauvais. Arial était la seule de son équipe qui ne soit pas complètement évoluée, mais elle était la chef incontestée de sa bande qui lui obéissait au doigt et à l'œil, réagissant au moindre de ses claquements de doigts, à son plus petit geste. Elle et sa bande étaient connus et redoutés dans toute la région, autant pour les crimes qui leurs étaient imputés par le gouvernement que parce qu'ils étaient célébrés dans New-Johto tout entier comme des symboles de lutte contre le gouvernement despotique qui régnait sur le pays. Eux se fichait du gouvernement, tant que celui-ci ne les gênaient pas dans leurs chasses aux trésors : ils n'avaient jamais luttés contre le gouvernement, tout ce tralala n'étaient que des légendes inventées par le gouvernement et relayées par la radio, toujours en quête de bêtises à raconter à ses lecteurs.
-« Je suppose que si vous êtes là en ce moment, c'est que vous savez ce que je souhaite chercher ?
-Oui, dit Alakazam, je crois que je le sais : tu voudrais explorer les ruines du laboratoire de le légende, n'est-ce pas ?
-Exact. Je suis certaine que l'on pourrait y trouver des choses intéressantes.
-Tu en es sûr ? Et est-ce que tu sais ou l'on peut trouver ce laboratoire ? Et encore faudrait-il qu'il existe, ou que l'explosion ne l'est pas détruite ! »
Le Pokémon qui avait osé défier la chef était Noctunoir. Les autres chuchotaient et regardaient successivement la Carabaffe et le Noctunoir. La chef surmonta la colère qui montait en elle :
-« Oui, j'en suis certaine, ce laboratoire à existé, sinon comment expliquer la destruction quasi complète de la terre ? Et même s'il a été détruit, cela ne nous empêche pas d'aller voir. Il sera sûrement difficile à trouver, mais on en a déjà vu des vertes et des pas mûres, et ce ne sera sûrement pas ca qui va nous faire peur ! On ne va quand même pas abandonner pour si peu, et cela ne pourrait pas nous faire de mal de résoudre un vrai mystère après les chasses faciles qu'on a enchainées ce mois-ci !!! »


L'équipe sortait de sa cachette. Ce n'était pas la première fois que Noctunoir contredisait les ordres d'Arial :c'était dans sa nature de dire tout haut ce que tout le monde disait tout bas, et le monologue de sa chef l'avait convaincu, lui et le reste de l'équipe, qu'il fallait au moins essayer de trouver ce laboratoire. Ils avaient décidés d'aller fouiner dans les archives nationales de Rosalia.
Le voyage leur prit quelques heures pendant lesquels ils mirent K.O. tous les Pokémons qu'ils rencontraient.

Arrivé à Rosalia, ils demandèrent la direction de la bibliothèque à un vieux Dracaufeu qui passait par là. Celui-ci leur répondit :
-« La bibliothèque se trouve dans l'ancien dojo des danseuses en kimono. Vous ne pouvez pas la rater, elle est pile au milieu de la ville.
-Merci, monsieur vous êtes bien aimable, la remercia Arial.
-De rien, ma petite, de rien, lui répondit le Dracaufeu »
-Bon, dépêchons nous, nous n'avons pas toute la journée ! Les exhorta la Carabaffe.
-Bon, nous y voilà. Comment va-t-on entré ?demanda le Noctunoir.
-Comme d'habitude, lui répondit Arial : par effraction !
-Il va falloir attendre la nuit, alors, remarqua l'Alakazam.
-Ouaip », lâcha Arial.


La nuit était tombée depuis longtemps quand sept silhouettes se glissèrent hors de l'ancien centre Pokémon transformé en hôtel ou ils avaient pris une chambre.
-A toi, Mackogneur, souffla la cheftaine de la bande.
Le colosse s'approcha de la bibliothèque et se laissa voir par l'unique vigile de la bibliothèque, un petit machoc. Celui-ci eut à peine le temps d'ouvrir la bouche pour alerter la ville qu'il se prit sur la tête un énorme coup de poing qui l'assomma aussitôt. Alakazam s'approcha de lui et, utilisant ses pouvoirs psychiques, remodela sa mémoire pour lui faire oublier sa rencontre musclée avec le Mackogneur. Rapidement, Noctunoir, utilisant ses pouvoirs de spectre traversa les murs et pénétra dans le musée. Trouvant le dispositif d'alarme, il le pirata facilement et le désactiva. Retraversant les murs, il annonça aux autres qu'ils pouvaient entrer.

Silencieusement, ils avancèrent et atteignirent l'entrée de la bibliothèque.
- « Il faut trouver la salle des archives et y chercher un formulaire parlant de ce fameux labo. Comme ça, on saura où le trouver ».
Sans un mot, ils se séparèrent, à la recherche de la salle des archives. Quelques minutes plus tard, un petit cri étouffé résonna dans le bâtiment : il s'agissait du signal qu'ils devaient pousser si l'un d'entre eux trouvait la salle !!Aussitôt, les six autres Pokémons rejoignirent celui qui avait crié : il s'agissait de Simiabraz .L'air très excité, il pointait du doigt une vielle porte ou il était inscrit en grosse lettres « Salle des archives : Ne pas entrer, Réserver au personnel ». Mackogneur donna un double Ultimapoing dans la porte, la cassant d'un seul coup. Les chasseurs se ruèrent dans la salle, chacun voulant avoir l'honneur de trouver le premier le papier pouvant les renseigner sur la position du labo.
Ce fut le cri rauque de Drattak qui résonna dans la petite mais lugubre salle des archives. Maudissant leur manque de chance, les autres coururent vers l'origine du cri. Le Drattak tenait dans sa gueule un petit formulaire à l'air anodin, ainsi qu'une page découpé dans un journal qui clamait « Les savants du labo de Litorella tentent la création d'un double du Pokémon Arceus !». Sur le formulaire, il était écrit la position plus exacte du labo et celle de Litorella dans Sinnoh. Alakazam lui prit les documents dans la gueule et commença, sur ordre d'Arial, à les « scannés » (c'est-à-dire qu'il les lisait et les stockaient dans son énorme mémoire ainsi, on ne pouvait pas savoir ce qu'il avait cherchés). Quand il eut finit, il dit à Arial :
-Voila, c'est fait, dit-il.
-Très bien, rentrons à l'hôtel, décidât-elle.
Fin du premier chapitre