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Des Pokémon à Marseille de maxouchou



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» Auteur : maxouchou - Voir le profil
» Créé le 15/09/2011 à 12:22
» Dernière mise à jour le 15/09/2011 à 12:22

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Le Parc Longchamp et un combat.
« C'est quelle heure ?
- Kwak ?
- Maxime, debout ! Il est déjà sept heures !
- Mais maman, pourquoi tu me réveilles comme ça ? J'ai pas cours ce matin ! J'ai un de ces mal de crâne en plus !
- Psy-aïe aïe aïe aïe !
- Oh pardon, Psykokwak. Je sais bien que tes migraines sont pires que les miennes.

Je m'appelle Maxime, j'ai 20 ans. Je vis à Marseille, dans le Sud, là où il fait continuellement beau. Quoique… Il a neigé il y a deux semaines ! C'était génial, tout ce blanc, toute cette pureté ! Et surtout… Tous ces Pokémons ! Ce jour là, c'étaient surtout des Pokémons glace que l'on a vu dehors. Je me souviens de tous ces Lippoutou, Stalgamin, ou encore Obalie. J'ai même vu un Kaimorse près du Vieux Port, j'en avais jamais vu, à part à la télé. Je me souviens être sorti ce jour-là, ne pouvant aller à la fac à cause du déluge qu'il y avait eu pendant la nuit. Marseille était comme séparée du monde. Psykokwak était venu avec moi, tout content comme à son habitude. Il est mon ami depuis tellement longtemps maintenant ! Je crois que mes parents me l'ont offert quand j'avais 6 ans, pour Noël. Il est tellement marrant !

Bref, aujourd'hui il fait beau et il faut que j'aille en cours cet après midi. J'étudie les langues car j'aime beaucoup les pays étrangers. Il y a tellement de choses à découvrir, et surtout, des nouveaux Pokémon ! Assez parlé de moi.

« Oh pardon mon chéri, j'ai toujours peur que tu arrives en retard !
- Oui, bon ça va maman, je pense qu'à 20 ans je peux me prendre en main maintenant.
- Tu as raison. Je t'ai préparé ton petit déjeuner. »

« Elle n'a vraiment rien compris… »

Psykokwak dort parfois avec moi, mais il gigote beaucoup, comme cette nuit. Et le matin, il est vraiment affamé, comme moi en fait…
Je me lève donc et jette un coup d'œil à ma table de nuit où sont posées quelques unes de mes Pokéballs. Chacune me rappelle une histoire différente. Comme celle de mon week-end en Camargue quand j'avais 9 ans, durant lequel j'ai rencontré dans une plaine mon petit Bulbizarre, qui est maintenant un robuste Herbizarre. Je n'ai pas tellement le temps d'entraîner mes Pokémons à cause de mes études, mais je passe le plus de temps possible avec eux. J'ai aussi un Tétarte. Qu'est-ce qu'il est mignon !!
J'ai vraiment envie d'agrandir cette jolie petite famille que je n'ai pas finie de présenter…
Je mange. Je me lave. Je m'habille. Psykokwak me fait rire, il se débat avec un gant de toilette en poussant des petits cris. Je vais profiter de ma matinée pour aller au palais Longchamp de manière à faire gambader mes Pokémons et aller voir si il n'y a pas des jeunes qui voudront faire des combats contre moi. Je suis pas mauvais pour ça, je trouve !

9 heures, je suis prêt à partir. Dans la rue, je me rend compte que les Pokémons font vraiment du bien à la ville. M.Mime aide son dresseur le pharmacien à ranger des médicaments sur les étagères, un Pijako est posé sur le comptoir du bar-tabac presque vide à cette heure-ci et un petit groupe de Papillusion virevoltent autour des arbres auxquels des Chenipan et des Chrysacier sont accrochés. J'arrive au parc Longchamp, Psykokwak trottine derrière moi en chantonnant « Psyko psyko kwaaak ! ».
« Je me sentirai bien un petit combat aujourd'hui ! » J'ai pris Herbizarre et Evoli sur moi, les autres étaient fatigués. Je croise par hasard une amie à moi, Natacha, qui elle aussi, possède des Pokémon. En même temps, qui n'en a pas ? On parle de tout et de rien, des cours principalement, puisqu'on est dans la même promotion. Elle était venue se promener avec Grodoudou, qui d'ailleurs, s'entend très bien avec mon Psykokwak ! L'idée nous est vite venue de faire un combat amical pour voir un peu à quel point on avait tous les deux progressé, et puis il fallait profiter de ce beau soleil du sud !

« Alors, Max ? Ce sera un match à deux Pokémon chacun, d'accord ?
- C'est d'accord pour moi, j'ai ce qu'il faut.
- Alors c'est parti, je vais commencer par Ortide ! cria Natacha, enthousiaste, tout en lançant sa pokéball d'une façon joliment caricaturale.
Le ton était donné, c'était un match pour rigoler, pour le plaisir.

« Très bien, vas-y Evoli !
- Ooooh, il est encore plus mignon que la dernière fois que je l'ai vu !! Comment ça va mon petit Evoli ?! s'exclama Natacha.
- Bon on est là pour combattre non ?
- Oui tu as raison, passons aux choses sérieuses ! dit-elle. » Elle avait déjà l'air plus concentrée. « Ortide, attaque Para-spore maintenant »
- Evoli, évite le avec Vive-attaque !

L'attaque avait touché de plein fouet Ortide, mais celui-ci n'avait été que peu affaibli. Les deux pokémons n'étaient qu'à quelques millimètres l'un de l'autre. C'est alors que Natacha s'écria :
« Ortide ! Acide, maintenant ! » Impossible pour Evoli d'éviter cette attaque, malgré la vitesse dont il avait fait preuve juste avant.
« Tiens bon, Evoli ! Lance une nouvelle fois ta Vive-attaque ! »
- Max tu devrais un peu varier ! J'avais tout prévu ! Ortide, lance Reflet ! » Ortide se démultiplia alors en une dizaine d'images de lui-même, rendant l'attaque d'Evoli inefficace.
- « C'est bien joué Nat ! Je n'abandonne pas pour autant. Evoli ! Charme ! » Ortide, déboussolé par l'attaque d'Evoli, s'était trahi dans son camouflage. « Maintenant tu le tiens Evoli ! Lance Morsure !
- Oh non Ortide ! » Morsure avait beaucoup affaibli Ortide, dont l'attaque Reflet avait nécessité beaucoup de ressources physiques. « Riposte avec ta Méga-Sangsue ! »
- « C'est le moment Evoli ! Abri ! » L'attaque de type plante du Ortide se heurta au bouclier lumineux de Evoli. « Il faut en profiter Evoli, achève le avec Morsure ! » L'attaque brutale priva Ortide de ses dernières forces. Il était maintenant KO.
- « Reviens Ortide, tu as bien travaillé ! Max, toi aussi tu as bien joué ton coup, mais il me reste encore un Pokémon à faire entrer dans l'arène, et crois-moi, je ne vais pas me laisser faire ! » Elle riait, le combat nous faisait plaisir à tous les deux, ainsi qu'à nos Pokémon, même si il ne devait y avoir qu'un seul vainqueur.

Le soleil brillait toujours avec la même intensité et quelques passants, curieux et à la fois enthousiastes, s'étaient arrêtés pour assister au spectacle qu'il n'était pas rare de trouver à cette heure de la matinée. En fait, beaucoup de dresseurs, jeunes ou plus âgés se donnaient rendez-vous tous les jours pour des combats amicaux, comme une sorte d'habitude, et l'on pouvait voir plusieurs petits groupes formés par les dresseurs eux-mêmes et les spectateurs occasionnels dans tout le parc Longchamp.

- « Alors, Maxime, tu rêves ? » lança Natacha, le sourire au lèvres. « J'ai déjà lancé mon Grodoudou ! »
- Je suis prêt, c'est reparti !
- Grodoudou, lance ta Berceuse ! » Natacha avait fait preuve d'une grande vitesse.
- « Evoli, évite la avec ta Vive-attaque ! » Mais Evoli n'avait pas bougé. Le chant du pokémon rose l'avait comme captivé, puis il s'effondra bientôt, plongé dans un profond sommeil ! « Oh non, Evoli ! Réveille-toi » Mais en vain.
- « Maintenant que tu es vulnérable, Grodoudou n'a plus qu'à lancer son attaque Dévorêve. Vas-y Grodoudou ! »
- « Quoi ?? » J'étais surpris ! Il est plutôt rare de voir un Grodoudou avec l'attaque Dévorêve.

Plongé dans son sommeil, Evoli subissait l'attaque sans pourvoir réagir, et finit par tomber KO. « Bien joué, Natacha, tu m'as vraiment surpris avec cette attaque. Il ne nous reste plus qu'un seul pokémon chacun maintenant. Le combat devient intéressant… Je vais appeler Herbizarre ! » La Pokéball se heurta au sol et Herbizarre en sortit, poussant un petit cri de satisfaction.
- « Bien », commença Natacha « Grodoudou, attaque Roulade ! » L'attaque avait fait trembler le sol sous les pattes de Herbizarre qui perdit l'équilibre. « Continue ta Roulade » Le tremblement s'intensifiait et Grodoudou fonçait droit sur Herbizarre.
- « Herbizarre, immobilise-le avec ton Fouet lianes ! » Juste avant que Grodoudou ait atteint Herbizarre, deux lianes sorties du bulbe fleuri de son dos avaient réussi à stopper Grodoudou, qui était maintenant pris au piège. « Profites-en pour lui lancer ta Vampigraine ! » Grodoudou était désormais infecté et à chacune de ses attaques, il perdait un peu de ses points de vie au profit de Herbizarre.
- « Ce n'est pas fini ! » s'écria Natacha. « Grodoudou, lance Torgnoles ! » Grodoudou qui avait toujours l'usage de ses pattes, commença à s'attaquer aux lianes de Herbizarre qui ne put tenir bien longtemps sous l'abondance des coups portés par l'adversaire. « Très bien, attaque toi à lui maintenant ! » Grodoudou fonçait vers Herbizarre qui ne bougeait plus et avait commencé à scintiller étrangement. Le face à face était inévitable et les esprits échauffés. Grodoudou n'était plus qu'à quelques centimètres de Herbizarre.
- « Maintenant Herbizarre !! » Soudain, Grodoudou fut projeté en arrière avec une force telle que les spectateurs en étaient restés bouches bées. Un incroyable rayon de lumière avait jailli du bulbe dorsal du pokémon plante, mettant Grodoudou KO d'un seul coup.
- « Qu-quoi ? Comment ton Herbizarre a-t-il réussi à utiliser l'attaque Lance-soleil en si peu de temps ? » s'écria Natacha, ébahie.
- « Tout simplement grâce à ce beau soleil du sud » lui répondis-je, tout fier de mon effet de surprise. Les rayons du soleil avaient facilité la tâche à Herbizarre qui n'avait pas eu besoin du temps normalement nécessaire pour lancer cette attaque.

On riait tous les deux. C'était un bon match.
Après avoir fait rentrer nos Pokémons dans leurs Pokéballs pour qu'ils se reposent, on a continué à papoter jusqu'aux environs de midi.
« Au fait, Maxime, pourquoi ne fais-tu pas évoluer ton Evoli ? Il serait plus fort non ? » me demanda Natacha, tout en mangeant son sandwich.
- J'y ai pensé, mais comme il possède sept évolutions différentes, je ne sais pas laquelle choisir ! Et puis, je l'aime comme ça. En plus, les pierres d'évolution sont vraiment chères. Trente euros, je trouve ça un peu abusé.
- T'as raison. Qui sait, il évoluera peut-être de lui-même en Noctali ou Mentali ! Ouh, t'as vu l'heure ? Il faudrait qu'on y aille, sinon on va être en retard ! »

Et c'est comme cela que l'on s'est dirigé vers l'arrêt du car qui allait nous déposer à l'université, pour une après-midi bien ennuyeuse… par rapport à la matinée que l'on venait de passer !