Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Une nouvelle vie saison 1 et 2 de Skitty95



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Skitty95 - Voir le profil
» Créé le 05/09/2011 à 15:35
» Dernière mise à jour le 10/09/2011 à 15:33

» Mots-clés :   Aventure   Présence de personnages de l'animé   Sinnoh

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Chapitre 1 saison 2 Un début de trimestre mouvementé
Note : dans cette saison, La fille d'Anna devient le personnage principale.


Un début de trimestre mouvementé

Les rayons de soleil avaient enfin atteint la fenêtre de ma chambre. Je me retournais dans mon lit pour me rendormir, mais il était trop tard. J'entendais les pas de ma mère montant les escaliers. Quand elle arrivait au seuil de ma porte, elle l'entrouvrait pour laisser mon chien me réveiller. Ma petite boule de poils sauta sur mon lit et commençait à me lécher.
_ Arrête!!!!! Ça chatouille!! dis-je en rigolant.
Mon petit animal s'arrêtait sous ma demande et me fixa droit dans les yeux, comme s'il attendait quelque chose.
_ Très bien, j'ai compris mon petit réveil matin. Je sortais de mon lit et pris une friandise pour la donner à mon petit compagnon. Puis, je me préparais pour aller en cours. Je descendais à la cuisine pour prendre mon petit déjeuner et partais aussitôt. Voici comment se déroulait chaque matin.

Aujourd'hui c'est la rentrée du deuxième trimestre, j'ai rendez-vous avec mes amies devant le chêne de l'école. Pour mon grand étonnement j'arrivais la première, cinq minutes plus tard, Katy qui est une jeune américaine de 16 ans avec les cheveux blonds et ondulés arrivait vers moi en compagnie de ma deuxième amie Julie qui avait les cheveux bruns, coupés cours avec les yeux de la même couleur que ses cheveux. Quant à moi, j'avais les cheveux noirs avec les yeux d'un vert émeraude.
_ Salut les filles!!
_ Hi! Me répondit Katy.
_ Près pour le contrôle de maths? Nous demanda Julie.
_ Yes! Dit Katy, et cette fois, je te battrai Lucy!
_ Fais de ton mieux, miss. Rétorquais-je.
A ces mots, Katy s'enflamma, c'était sont caractère. Elle détestait quand je l'appelais « miss ». Il faut savoir que je n'essayais pas de la calmer car quand elle était dans cet état, je souriais et ça la rendais encore plus folle. Heureusement que Julie était là pour nous calmer. Elle était, contrairement à Katy, d'un caractère paisible, toujours souriante, et elle était à l'écoute des autres, elle avait toujours été la quand j'avais besoin d'aide et quand je me sentais seule.

Étant fille unique, j'ai souvent été seule. De plus, mon père voyageant beaucoup pour son travail et ma mère étant toujours à son magasin, cela faisait que j'étais souvent seule à la maison quand je rentrais le soir après l'école.
Quand à mes journées à l'école elles étaient des plus banales, on enchaînait les cours et les heures de travail et à notre plus grande pause c'est à dire à midi la nourriture de la cafétéria était infecte. Le soir je faisais mes devoirs et promenais les chiens. Voilà comment se déroulaient mes journées. Mais un jour tout changea. C'était au mois de mars, mon père était en croisière pour l'Amérique mais malheureusement, une tempête éclata et fit chavirer le navire et mon père périt avec celui-ci. Ce jour là j'étais en cours, et reçus un appel de ma mère me demandant de fermer la boutique car elle avait quelque chose d'important à faire. Je demandais donc à mes deux amies de m'aider car c'était plus amusant à trois et en plus on avait l'habitude de le faire car en vacances, on aidait souvent ma mère au magasin pour avoir de l'argent de poche. Quand ce fut fini je quittais mes amies et rentrais. Quand j'ouvrais la porte de la maison, je vis ma mère effondré en larme sur une chaise de la cuisine.
_ Maman qu'y a t-il.
_ Lucy, écoute, le navire de ton père à coulé et il est porté disparu. Il y à très peu de chance qu'il ait survécu.
Je n'avais jamais vu ma mère dans cet état, quant à moi, je ne savais plus quoi faire, j'avais le cœur gros.
Je me rappelle quand j'étais petite, que ma mère avait toujours du mal quand mon père partait. Moi, je n'étais pas inquiète car mon père me disait toujours « je reviendrais » et il était toujours revenu, alors au fur et à mesure que les années passaient je n'avais aucune crainte, bien au contraire, je trouvais ça normal. Jamais je n'aurais cru qu'il puisse nous quitter de cette façon, alors que ma mère l'avait toujours redouté.

Le lendemain, je mis au courant mes amies de ce qui s'était passé la veille. Elles me prirent dans leurs bras et me consolaient. A ce moment là, certaines personnes de ma classe qui rêvaient de me dépasser, me faisaient des coups bas pour me faire chuter, mais rien ne réussit jusqu'au jour où, nous eûmes un nouveau dans la classe. C'était un jeune homme charmant, franco-japonais qui faisait fureur chez les filles, presque toutes mise à part moi. Il habitait à deux rues de chez moi mais ce qui m'agaçais le plus chez lui, c'était son arrogance et qu'il faisait tout à la perfection. La semaine qui suivit l'arrivée du nouveau, nous reçûmes une lettre disant que le corps de mon père avait été retrouvé et qui nous demandait si nous voulions qu'il se fasse enterrer en France ou en Amérique, dans sa ville natale. Pour respecter la volonté de mon père, ma mère demanda de l'enterrer dans la ville natale de mon père qui se situe au sud est de l'Indiana. Ma mère partit donc en Amérique et me confia à la famille de Kei, le nouveau, car ma mère et sa mère avaient étudié ensemble, et que depuis qu'il avaient déménagé dans le quartier, elles avaient repris contact. La famille de Kei était plutôt sympa, je n'avais pas à me plaindre. Il avait une petite sœur timide mais très mignonne, des parents chaleureux, le seul point noir dans ce tableau familial, c'était Kei. Plus j'apprenais à le connaitre, plus je le détestais. Pour éviter de le voir je me réveillais avant lui et partais à l'école quand il descendait les escalier pour aller à la cuisine. Pour le chemin du retour, je faisais un détour en passant par le chemin qu'empruntait Katy pour renté chez elle. Sinon la journée, nous nous voyions peu car j'étais avec mes amies et lui avec les siens.

Mais un jour il vint me voir.
_ Lucy?
_ Hum. Qu'es ce que tu me veux?
_ On a reçu une lettre de ta mère hier, on l'avait mise sur la table mais tu ne l'as pas prise, alors ma mère m'a demandé de te la donner. Il me la tendit et je la pris. Je l'ouvrais et commençais à la lire.

Ma chérie,
Je t'écris de l'hôpital de Chicago, je suis au chevet de ta mère. En arrivant à l'enterrement, un camion a basculé sur sa voiture. Le conducteur est mort et elle est entre la vie et la mort. Mes doigts tremblent, mes larmes ne cessent de couler. Sois forte ma petite-fille je sais que même si les médecins disent le contraire, il ne lui reste plus longtemps à vivre. Non! Elle vient de soupirer! Je suis désolée! La famille à laquelle elle t'a confiée est très bien, ils prendront soin de toi. Fais attention à toi. Lucy je t'embrasse très fort.
Ta grand mère Susy.

A ce moment, un son perçant arriva à mon oreille, ma tête allait exploser. Je mis mes mains sur mon visage pour éviter que mes larmes ne coulent mais je n'y parvins pas, je ne pouvais les arrêter. Je voyais mes amies et Kei autour de moi, mais je ne les entendais pas. J'étais anéantie, je ne savais pas quoi faire. Puis, une image et apparue dans mon esprit, c'était une photo de moi avec mes parents quant j'avais cinq ans. En y repensant bien, c'était la seul photo de nous trois réunis. La sonnerie retentit. J'étais comme paralysée, je pouvais lire sur la lèvre de Julie qu'il fallait y aller, et qu'on avait cours de français, mais c'était trop pour moi, je voulais rentrer chez moi.
Puisque je ne bougeais pas, Katy me saisit le bras pour que je reprenne mes esprits, mais je retirais mon bras de son emprise et commençais à courir. Kei demanda à mes amies de retourner en cours et me suivit, jusque chez moi.
Et là quand j'ouvris la porte, je vis des hommes avec des casques sur la tête. Un homme me vit et me demanda de partir.
_ Mais, c'est chez moi.
_ Alors c'est toi l'orpheline? A ces mots mes larmes qui c'étaient peu avant arrêtées recommencèrent.
_ Oh là! Mademoiselle, excusez-moi j'ai manqué de délicatesse. Vous voulez récupéré quelques affaires?
_ O...oui.
J'allais au salon et pris la photo que je voulais prendre et pris aussi le médaillon des histoires que me racontait ma mère.
Quand je sortis de la maison où j'avais toujours vécu, j'avais la tête baissée, dans les mains le médaillon et la photo serrée contre mon cœur. Quand je franchis le portail, je me retournais pour regarder une dernière fois ma maison comme pour lui dire adieu. J'avais le cœur si lourd, je voulais rentrer, je décidais donc d'aller dans mon nouveau chez moi, c'est à dire la maison de Kei.
J'avais remarqué que mon camarade me suivais depuis l'école, mais je fus étonnée qu'il me suivait encore et qu'il n'avait pas décidé de rebrousser chemin pour ne pas manquer les cours. Avant d'arriver chez Kei, on passa par le parc qui se trouvait sur le chemin et ou j'avais passé mon enfance avec ma mère. En traversant ce parc, j'étais nostalgique, je m'y revoyais jouer avec ma mère. À cette vision, mon corps tremblait, je ne pouvais plus avancer.
_ Pourquoi? Dis-je d'une voie basse.
_ Lu... Il ne put continuer sa phrase car il avait vue une de mes larme couler, il tendit sa main, mais se résignait aussi tôt. Mes larmes continuaient à couler, je n'avais plus de force.
_ M...Ma...MAMAN! Pourquoi et-tu partie reviens maman, reviens. Pourquoi? Pourquoi as tu voulus rejoindre Papa, pourquoi? À ces dernier mots ma voix diminuait pour laisser place au silence et au bruit infime de mes larmes qui tombaient par terre. Puis, tout-à-coup, je me sentais mal, je tombais par terre et la lueur du soleil qui m'éblouissait disparu peu à peu pour faire place aux ténèbres.

Quand je me réveillais, j'étais dans ma chambre. Je tournais la tête et vie la photo de ma famille et le médaillon de ma mère sur ma table de nuit. Puis en m'assaillant, je vis Kei la tête posée sur le bord du lit en train de dormir. Je me levais donc sans faire de bruit et descendais pour aller à la cuisine.
_ Lucy! Ça va mieux? Me demanda la mère de Kei.
_ Oui, madame. Je suis désolée de vous avoir inquiétée.
_ Non, ne t'en fais pas, et c'est normal. Tant de choses se sont produites ses derniers temps.
_ Je suis désolée, je n'aurais pas du réagir comme ça et en plus vous aussi vous devez souffrir de la...
_ Oui, c'est exacte, mais tu vois, je suis aussi contente de pouvoir m'occuper de sa fille. Tu sais tu lui ressembles beaucoup, et s'il te plait repose toi, tu peux manquer l'école quelques jours pour remettre tes idées en place.
_ Merci beaucoup, mais...
_ Tu ne veux pas. Dit Kei en arrivant dans la cuisine. Il avait le regard grave, jamais je ne l'avais vu comme ça.
_ Je te passerais les cours ne t'inquiète pas, me dit-il encore.
_ Ne t'inquiètes pas ça va maintenant.
_ Maintenant peut-être mais demain? Tu imagines ce qui aurait pu arriver si je n'avais pas été là? À cet instant sa voix avait monté, il était furieux et sortit de la cuisine en claquant la porte.
_ Ne lui en veux pas Lucy, tu sais c'est aussi dur pour lui. Ce qui t'arrive lui rappelle de mauvais souvenirs.
J'étais mal à l'aise, je ne comprenais pas ce que voulait me dire sa mère. La journée s'est passée rapidement, la nuit était tombée. Après le repas j'allais me coucher, mais je n'arrivais pas à fermer l'œil, le visage de Kei durant le dîner ne cessait de revenir dans ma tête. Son visage grave et sévère qu'il avait eu dans la cuisine n'avait pas changé. Que pouvait-il penser? Pourquoi était-il en colère? Et ce que m'avait dit sa mère, ce pourrait-il qu'il ne soit pas leur enfant, qu'il ait été adopté? Ces questions ne cessaient de hanter mon esprit.

Le lendemain matin, tout était redevenu normal, excepté que Kei me faisait toujours la tête. Nous partîmes pour aller au lycée, sur le chemin Kei était devant comme toujours mais cette fois il allait plus vite que d'habitude. J'accélérais donc et dit :
_ Pardon pour hier! A ces mots, Kei se retournait.
_ Ce n'est pas à toi de t'excuser, mais plutôt à moi ... il avait complètement changé de comportement.
_ Mais tu vois, si je réagis comme ça, c'est... il mit sa main dans ces cheveux. Enfin comment dire.
_ Tu n'as pas à t'expliquer, c'est de ma faute, et puits je voulais te remercier pour ce que tu as fait. A ce moment là Kei rougit.
_ Mais si tu as besoin de parler à quelqu'un, tu peux venir me voir, nous somme frère et sœur maintenant! Dis-je en souriant.