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Hybrides et Dresseurs de Stard147



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» Auteur : Stard147 - Voir le profil
» Créé le 27/08/2011 à 18:34
» Dernière mise à jour le 18/09/2011 à 09:57

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Chapitre 4 : Souvenirs, mélancolie et bateaux
Eh bien non il ne rêvait pas, il était bien en train de grignoter quelques baies en compagnie de deux jeunes hommes et d'une fille à moitié pokémons. Et de leurs frères. Tient d'ailleurs, il y avait un Onyx et un Feunard, pourquoi n'y avait-il pas de Typhlosion? Eden hésitat entre poser la question ou se taire, mais curieux de nature, il la posa au bout de quelques minutes d'attente.

-Gaël, pourquoi n'as tu pas de Pokémon?
-Ma frangine est morte qu'on était encore des Feurissons. En fait le jour où les scientifiques m'ont enlevés, j'était pas encore Typhlosion, je le suis devenu pendant ma fuite. Et toi? J'ai remarqué que tu avais des pokémons venant de Sinnoh mais nous sommes à Unys.
-Oui, c'est vrai...Eh bien j'ai un grand frère, qui à déjà fait le tour de Sinnoh plusieurs fois déjà, et il m'avait emmené avec lui quelques fois. Je connait la région par coeur et je préfère ce qui peut éveiller ma curiosité.

Personne ne lui répondit, mais ils se contentèrent d'émettre des mouvement de tête approbateur. Ils se remirent à manger. Eden réfléchissait. Il pouvait partir désormais. Il avait églé sa dette, Anaïs avait retrouvé ses amis. Il en fit par aux autres mais à sa grande surprise, Gaël fit non de la tête. Mais ce fut Ken qui répondit pour son ami balafré.

-Tu as peut-être réglé cette dette-ci, mais tu as failli les tuer. De plus nous avons besoin d'un Dresseur.
-Pourquoi ?, demanda Anaïs.
-Gaël et moi avons décidé de revenir à Sinnoh. Nous y rouverons peut-être Fara et Kara après tout.

Anaïs et Niños parurent très enthousiastes. Le jeune rouquin ne savait pas vraiment qui étaient Fara et Kara mais en tout cas, ces deux personnes avaient l'air de leur plaire à tous. Le lendemain, ils reprirent la route en direction de Sinnoh. Anaïs était différente d'avant. Avant, elle semblait toujours morne, rien ne l'intéressait, elle tentait de tuer quicoonque s'approchait du Feunard. Là, elle était joyeuse,curieuse de tout, enfantine. Elle souriat pour un rien, gambadait, faisait la course avec Niños et/ou Gaël. Ken, quant à lui, restait toujours en retrait et regardait la scène de loin en se contentant de sourire. Le groupe qui n'était plus si petit se faisait souvent remarquer par les gens, à cause de l'Onyx Riu. Ils employaient alors la même technique qu'avant : se cacher et laisser croire que le Feunard et l'Onyx appartenaient au Dresseur roux qui portait des lunettes de soleil même les jours de pluie. Et à chaque fois qu'ils partaient, Gaël laissait son mépris s'évacuer. On sentait dans le ton de sa voix qu'il ne les aimait pas, mais alors pas du tout. Eden s'étonnait qu'il ne l'ait pas encore carbonisé. Peut-être le ferait-il une fois qu'ils auraient attient leur but? Cette idée lui donna des sueurs froides et il frissona. Il secou la tête de gauche à droite pour s'aérer l'esprit.

-Tu ne va pas bien?, demanda Anaïs.

Elle le regardait avec une pointe, trèèès légère d'inquiétude dans le regard. Eden répondit que tout allait pour le mieux, et la jeune Feunarde parut satsifaite de la réponse. Elle retourna à ses occupations, à savoir courser le Typhlosion. Le rouquin se surprit à sourire. Pourquoi donc? Surement que cette scène débordante de mièvrerie et de joie innocente d'enfant le rendait joyeux. Même s'il jouait les durs, il aimait contempler les enfant s'amuser, s'amuser comme lui autrefois avec son frère, avant que celui-ci partent pour Almia dans l'espoir de devenir Ranger. Lui avait vécu ça comme un abandon, même s'il avait encore sa mère et son père sains de corps et d'esprit, cela ne serait jamais pareil qu'avec Marco. Jamais personne ne pourrait remplacer son frère, celui avec qui il avait voyagé, celui avec qui il avait partagé des secrets que personnes d'autre ne pouvait soupçonner. Non, maintenant Marco était loin, et Eden se demandait pourquoi il pensait à tout ça. Ce n'était pas dans ses habitudes de ressasser des histoires vieilles de trois ans. Et pourtant, il y avait repensé. Anaïs, de part sa gaïté et son humour, sa gentillesse et sa naïveté, lui rappelait son frère quand ils étaient seuls tout les deux. Eden n'avait jamais su pourquoi Marco se refermait dès que quelqu'un venait troubler les eaux de leur petit monde. Une heure passa, puis deux, puis trois et quatre. Ils étaient là où ils devaient être : au port qui les emmeneraient à l'Aire de Combat.

Ils étaient sur le bateau. Il faisait nuit noire et pourtant le rouquin était là, appuyé contre les barres de fer qui l'empêchaient de tomber dans l'eau sombre. Il n'entendit ni ne sentit la personne qui s'approchait.

-Eden?

Il se retourna et ne vit qu'a ce moment de qui il s'agissait : Anaïs. Il la salua d'un bref mouvement de tête avant de reporter son regard sur la surface huileuse qu'était l'océan. Anaïs s'approcha de lui.

-Tu vas bien? T'es bizarre.
-Je vais bien, c'est bon.

Anaïs s'assit sur la rambarde et contempla le ciel. Personne ne pipa mot durant trois bonnes minutes, puis Eden lacha :

-Mon frère me manque.

Anaïs lui lança un regard. Il avait prononcé ces quatres mots comme s'il voulait les faire tomber dans l'eau pour ne plus jamais les revoirs ou en entendre parler.

-Qu'est ce qui s'est passé?
-Il a voulu devenir Ranger a Almia et m'a laissé avec une mère plus collante que da la super-glue et un père toujours absent à cause de son boulot.

Anaïs ne releva pas mais n'en pensait pas moins. Elle qui avait grandi orpheline jusqu'a sa rencontre avec Fara et Kara, elle se disait que même une mère collante ça devait être le Paradis. Bien sur, Ken et Gaël se sont tjours occupé d'elle, la preuve : au fil du temps elle à adopté une partie du caractère du Typhlosion. Mais ce n'était pas pareil...Lorsqu'elle et Niños sont nés, ils ont été recueilli par une Roselia, qui s'est fait capturer au bout d'un ou deux mois. Puis...Elle ne se souvenait plus. Le noir total. Elle descendit de la rambarde glacée puis commença a partir.

-Rentre, tu vas être crevé demain et tu vas choper la crèves.

Eden soupira puis retourna dans sa cabine. Il fit sortir Simiabraz de sa pokéball.

-Simiabraz..., commença le roux en se laissant tomber sur son lit. Tu te souviens de mon frère?

Le singe de feu fit non de la tête.

-Tant pis...

Il le rappela dans sa pokéball et se coucha sans prendre la peine de se changer.