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Kenta ouvrit enfin les yeux, enfin, façon de parler. Il venait de ressurgir du long gouffre d'où il s'était enfoncé durant le séjour passé dans le mont. Il revenait en quelque sorte à lui même, sans pour autant avoir perdu connaissance. Son cerveau se remettait en marche, et, en même temps, son désir stupide d'impressionner Julie. Impressionner julie, pas vraiment car il l'aimait, juste car elle était jolie et attirante, car c'était dans sa nature de faire cela. Il aimait déjà quelqu'un, plus que tout au monde. Mais oui, OUI, c'était là qu'il fallait aller, LÀ!!!!! ________________________________________________________________________________________________
-On les a maintenu assez longtemps, demanda Tria, la petite-fille du chef des trios.
-Bien, de toute façon, Julie et le garçon son déjà loin.
-Mais pourquoi devoir aider ces deux humains?
Le pokémon observa sa petite-fille, soucieux. Avait-il le droit de divulguer ce secret si longtemps cacher? L'histoire comme tel était si ancienne et rester si secrète... Lui et les autres anciens de la terre connaissait l'histoire. Celle-si passa à légende, puis de légende à mythe, pour disparaître complètement. Seul mew l'entretenait avec vigueur, le seul pouvant témoigner de sa véracité, car, malgré les apparences, mew était très âgée. Plus qu'aucun des autres pokémon de la terre, aucun être vivant. Étant jeune du temps que les mew peuplaient encore la terres comme chacune des autres espèces pokémon jusqu'à ce, jusqu'à cet... Mew n'avait jamais rien dit de concret sur se sujet. Le chef des trio avait saisit qu'il s'agissait d'un grand cataclysme. Ce qu'il ne comprenait pas, c'était le rôle exact de l'humaine, de Julie dans l'histoire. Était-ce une amie chère de mew ou autre chose? Il savait seulement qu'elle avait été très importante à ses yeux car mew leur avait très clairement fait comprendre. Et "Julie", ce nom si ordinaire, pourquoi, bon nombre d'humaines se nomment ainsi. Il savait également ce que renfermait le mont Célénite. Pas exactement, il lui avait semblé être une chambre mortuaire, mais d'autre pièce se glissait au tout; était-ce les tombeaux de mew? c'était sans nulle doute un endroit important pour mew et on lui avait fait promettre de garder le lieu scellé.
-Grand-père? s'écria la topiqueur.
-Hein, quoi? Ah, je t'expliquerai tout quand tu prendras ma place...
Tria était sa seule descendance, sa mère morte sous un éboulis dans la partie ouest du mont et son père, capturé par un dresseur; donc elle était la seule héritière de son titre.
-Bien, reprit-il. Ils nous faut une nouvelle maison, maintenant, que nous sommes sur la liste noir des roquets en tant qu'êtres nuisibles. Il n'y a justement pas un tunnel inhabité entre Argenta et Lavanville. Quand dis-tu?
-D'accord! Dit joyeusement Tria, toujours contente de ce qui est inhabituel.
Ce que Trioto (nom du chef des trios, ça sera plus facile de parler de lui) ne dit pas, c'est que la première des raisons qui le forçait à partir était la préservation du lieu qui résidait en dessous d'eux. Mew n'ayant pas eu le temps d'utiliser ses pouvoirs psychiques pour sceller définitivement le lieu, l'endroit pouvait être ouvert par n'importe quel topiqueur innocent. La mine de trioto s'assombrit en pensant à mew. Il faudra donc bientôt faire une nouvelle réunion des anciens, car c'était une catastrophe.
Bien entendu, trioto n'avait aucune idée de se qui se tramait à l'extérieur, dans le monde humain.
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Marina était blottie au creux du confortable divan de son salon, les larmes aux yeux, serrant contre elle un coussin auquel elle était férocement agrippée. Avec des yeux attentifs, elle suivait toutes les dernières informations au sujet du drame du plateau indigo. Là, là-bas, à proximité de la tour, sa tante, la seule parente qui lui restait avait brutalement périt dans les attentats. C'était trop injuste, affreux! Et en plus, on osait prétendre publiquement qu'elle faisait partie de la Team-Roquet. Elle attendait de revoir la photo de sa tante, le coeur serré.
-Lise, tant'Lise, hoqueta-t-elle, quand le journaliste parla d'elle avec méprit, je sais que tu es innocente, c'est faux...
Pourtant, elle ne pleurait pas comme quand elle avait perdu ses parents. Elle avait énormément de peine de perdre cet être cher, mais tout au plus, comme perdre un ami. Lise n'avait pas été très près d'elle depuis la mort de ses parents. Mais elle lui avait porté un aide précieuse à se ressaisir, et lui avait même obtenu un pokémon de la part du professeur Chen, un germignon. Celui-ci dormait à ses pieds, elle ne le possédait que depuis une 4 jours.
Ce qui lui faisait encore plus mal, c'était qu'elle ne regrettait sa tante pas autant qu'elle avait regretté le départ de Kenta au début de l'été, surtout à cause du fait qu'elle soit toujours partie faire des match de bridge, à longueur de journée. Au début, cela avait parut étrange à Marina de rester toujours toute seule, mais au fur et à mesure, elle s'y était habitueée, surtout avec l'aide des ses amies.
"toc toc toc"
Elle s'extirpa de son fauteuil et se dirigea à la porte. La personne qui se trouvait de l'autre coté lui sourit tristement.
-Ondine, souffla-t-elle de bonheur, à la vue de sa meilleure amie, sans doute venu la réconforter, Oh Ondine!
Elle se jeta à ses bras.
En l'absence de sa tante, Marina passait le plus clair de son temps avec sa plus proche voisine, Ondine. Elle avait été bien malheureuse quand, il y a 2 mois, elle parte remplacer ses trois grandes soeurs à l'arène; celle-ci partie en tournée. Elle avait été terriblement triste, d'autant plus qu'elle passerait le reste de l'été toute seule.
Avant même de vivre avec sa tante, elle avait habité cette petite maison avec ses parents et son grand-frère. Quatre ans auparavant, elle avait 8 ans, les trois avaient péris dans un accident d'avion. On avait très bien identifié le cadavre de ses deux parents, mais le corps de son frère était disparu. Marina rêvait souvent qu'il n'était pas mort et qu'elle le retrouvait, qu'il était en fait un grand dresseur pokémon.
-J'ai pensé venir te réconforter, bredouilla Ondine, pas très à l'aise avec cette situation.
Alors les deux amies s'assirent et discutèrent, parlèrent, se lamentèrent durant presque trois heures. Marina, le moral finalement remonté, finit par confier le fait qu'elle ne soit pas très très triste de la mort de sa tante, et qu'elle s'en sentait coupable, pensant à tout ce que Tant'Lise avait fait pour elle. Ondine la rassura en lui disant que c'était normal car sa tante ne passait jamais de temps avec elle, que ce n'était en rien sa faute.
On cogna une seconde fois à la porte. Marina se hâta de répondre car les coups était émit en rythme saccadé, comme si la personne était pressée qu'on lui réponde. Marina sursauta. Devant elle se tenait son petit-ami, Kenta, avec une fille au cheveux rose super-mignonne. Marina, s'attendant au pire, cru qu'il voulait rompre avec elle. À sa grande surprise, il se jeta dans ses bras, en lui disant qu'il l'aimait.
-Marina, ma Marina!
-Kenta!
Marina avait connu Kenta à l'école primaire. L'été ayant commencé il y a trois mois (et oui, il es presque fini), Kenta était partie au bourg Pallette avec la certitude de devenir un grand dresseur. Depuis, il l'avait appeler trois ou quatre fois.
-Que se passe-t-il, dit Ondine en arrivant.
Elle trouva donc un garçon au cheveux noir avec une caquette jaune qui serrait Marina dans ses bras. Dans l'embrasure de la porte se tenait une fille au cheveux roses, avec des vêtements légèrement sales et abimés et tenant trois cages où, dans chacune, un pokémon était enfermé. Elle s'attendait à tout sauf à cela.
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Carolina Rambow était assise dans son fauteuil rouge, un stylo à la main et une tablette de papier dans l'autre. Elle portait des lunettes noires, de forme rectangulaire dernière mode, qui donnait un léger air sérieux à la jeune punk. Ses cheveux blonds au pointe mauve tombant de par et d'autre de ses épaules, sur son chandail noir un peu grand pour elle, elle avait l'air de s'ennuyer durement. Ayant perdu un membre important à l'automne, à la suite d'un stupide accident de voiture, elle et son groupe de Rock/Punk devait se trouver un nouveau guitariste. Malheureusement, les personnes auditionné précédemment était ou complètement pourris, ou complètement laid, se qui engendrait la règle numéro un du groupe, les membres doivent être au top dans tous les points, règle qu'elle trouvait absolument stupide, mais elle n'était pas le boss... seulement la chanteuse. Pourtant, quand son regard se posa sur la personne suivante qui se tenait sur le seuil de la porte, elle sut que le garçon lui plaisait.
Il était très mignon, très très mignon, d'environs seize ans, habillé de façon vraiment dernière mode. Mais ce qu'elle aimait, chez lui, s'était la lueur dans ses yeux, sombre, ténébreuse, derrière l'immense mèche de cheveux orange/rouge, sortant de sa casquette. Il lui rappelait quelqu'un, mais elle se fichait dieu sait comment de qui cela pouvait bien être. Sans doute un ex petit-ami. Discrètement, elle croisa les doigts, souhaitant qu'il joue aussi bien de la guitare qu'il ne soit beau.
-Très bien, comment vous appelez-vous?
-...Laurent, Laurent Périère.
Elle remarqua une légère hésitation avant de prononcer son nom, comme si il avait voulu dire autre chose.
-Bien, Laurent, nous allons commencé par une ou deux questions, dit-elle en soupirant, elle haïssait cette étape des auditions. Pourquoi souhaitez-vous faire partie de notre groupe?
Il parut réfléchir à quelque chose, puis reposa ses yeux sur elle.
-J'ai besoin de me changer les idées, pour un moment, et puis...
J'ai besoin de me cacher sous une nouvelle identité, et mener une vie tout à fait normale d'un adolescent de 16 ans en évitant les combats pokémon le moins possible pour ne pas me faire remarquer, pour mener ma vengeance sans poser de soupçon, se dit-il à lui même, et enchaîna avec un: " J'aime beaucoup la musique de votre groupe", excuse la plus habituelle qu'il pu trouver.
-Bien, depuis combien de temps jouez-vous de la guitare?
-Depuis 7 ans, répondit-il, sans mentir, cette fois.
-Avez-vous eu des cours privés, publiques ou autre...?
Il sembla sourire, ses yeux étincelant.
-J'ai prit des cours publiques.
-Très bien, vous pouvez commencer.
Le garçon s'installa avec sa guitare électrique flambant neuve, et commença une de ses chansons qu'il avait composé: "Never Again".
Il commença donc brutalement avec un rythme dément, avec un quelque chose de si profond, si triste. Puis, il commença à chanter. Sa voix grave pénétra tout le local, entonnant les couplets parfaitement composé:
He's drunk again, it's time to fight
She must have done something wrong tonight
The living room becomes a boxing ring
It's time to run when you see him clenching his hands
She's just a woman...never again
(solo de guitard)
I hear her scream from down the hall
Amazing she can ever talk at all
She cries to me... "go back to bes"
I'm terrified that she'll wind up dead in his hands
She's just a woman...never again
(solo)
Been there before but not like this
Seen it before but not like this
Never before Have I ever seen it this bad
She's just a woman...never again
(solo)
Huit autres couplets s'enchaînaient devant les yeux ébahis de la punk. Ce Laurent était exceptionnel, et elle en était déjà amoureuse.
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-Quoi, sursauta Julie, qu'est-ce qu'il est arrivé!
Après le récit de Julie, complété par Kenta sur leur dernières aventures, Marina et Ondine avait entreprit donc de leur parler des attentats contre l'élite quatre.
-En résumé, le trois quart de la planète doit être en état de choc; comment peuvent-ils être mort, comment la Team-Roquet a-t-elle pu s'y prendre, c'est impossible!
-De toute façon, coupa Ondine, il vous faut fuir, ils sont très dangereux en se moment; peut-être ont-il demandé de l'aide à la team-aqua et a la team-magma dans le continent de Hoenn... J'ai eu une idée. Je vais appeler Pierre, à Argenta. Celui-ci pourra donc contacter le professeur Chen. Ainsi nous nous retrouverons tous là-bas pour discuter de tout se qu'il vient d'arriver.
-Bonne idée, émit kenta.
-Nous pouvons nous y rendre en une semaine si nous nous dépêchons.
-Mais Marina ne devrait peut-être pas y aller, dit soudainement kenta, elle vient de perdre sa tante et...
-Non, ne me laissez pas toute seule, les supplia-t-elle.
-C'est vrai que cela pourrait lui changer les idées.
-D'accord, on y va, conclua Julie, souriant enfin.
Cela faisait trois jours qu'elle n'avait pas souris!
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Jasmine restait dans son lit, sans bouger. Elle tenait son ventre à eux main, une expression fade peinte sur son visage. Les larmes ne sortaient plus. Elle n'avait plus faim, plus soif, plus envie de vivre. Seul le fait de mettre son enfant au monde, cet enfant, seul descendant de Clément. Clément, Clément, le simple nom la fit grimacer de douleur.
Le téléphone sonna. Elle le regarda, le regarda sonner sans poser le moindre geste. Qui que se soit, cela n'avait plus d'importante. Le répondeur s'activa. le message défila comme suivant:
" Bonjours Jasmine. C'est Peter. J'organise une réunion à propos des événements d'hier, à Saffron, dans le bâtiment de la Sylphe corp. Peter"
Elle sourit. Ce n'était pas Peter. Ce n'était pas lui, car sinon, qui était le jeune garçon qui lui avait envoyer ses condoléances, au midi? Le message était encore dans son répondeur, anonyme, mais elle reconnaîtrait la voix du jeune champion n'importe où. Elle pensa alors qu'elle devrait manger. Sinon, son bébé mourrait de fin. Oubliant soudainement le message, elle se dirigea à la cuisine où elle dévora un sandwich avant de retourner dormir dans son désespoir.