Le voyage de Maski

Jungko se réveilla en sursaut. Il était essoufflé et en sueur. Le Pokémon Plante venait de faire un cauchemars.

Il avait rêvé que, l'un après l'autre, les membres de l'équipe mourraient sous ses yeux, au milieu des ténèbres. Chaque fois, un couteau dont la lame luisait, tenu par une main fantomatique, s'enfonçait lentement, très lentement, dans le cœur de ses amis. Ceux-ci poussaient des cris de douleur, àvous faire percer les tympans, en l'implorant de les aider.
Il était solidement attaché à un poteau et ne pouvait rien faire. Ses liens étaient en acier et il n'avait pas la force de lancer une attaque. Il pouvait seulement hurler tout en tentant vainement de se libérer. Enfin, il y parvint et se rua vers la main fantomatique. Avec ses dernières forces, il décocha une Lame-Feuille mais celle-ci passa au travers du spectre.
Il se retourna et, il ne savait comment, essaya encore de frapper cette maudite main encore et encore. Sans résultat. Le couteau acheva Hélédelle, sa dernière amie. Alors ses liens d'acier prirent vie, se transformèrent en serpents qui le clouèrent violemment contre le poteau. Puis, une voix à vous faire glacer le sang ricana :

« Tu n'as pas été capable de protéger tes amis. Tu as manqué à ta promesse. Ils ont payé à ta place et ont ainsi manqué à leur promesse eux aussi. Maintenant, c'est ton tour ... »

Le couteau fonça droit sur lui. Le Pokémon Plante ferma les yeux et hurla lorsque la lame s'enfonça dans son cœur.

'' Quel cauchemar … ! '' pensa-t-il en regardant le soleil brillait par la fenêtre.
Puis, il regarda le réveil en forme de Poussifeu de Brice : il était six heures du matin.
Lentement, il s'approcha d'Hélédelle et la secoua gentiment afin de la réveiller. Lorsque l'un d'entre eux se levait avant les autres, c'était la première qu'il réveillait.
L'oiseau ouvrit les yeux et bailla bruyamment en s'étirant.

« Bonjour Hélédelle, lui dit le Pokémon Plante, bien dormi ?

-Tu veux rire ?! Je me suis endormie à deux heures du matin et je n'ai pas arrêtée de me réveiller de peur que quelqu'un nous attaque ! »

Puis, encore un peu endormie, la femelle commença à battre des ailes. Cela provoqua un courant d'air qui fit sortir les autres Pokémon de leurs songeries. Tous les matins, Hélédelle faisait cela pour mettre tout le monde debout.

« Aaaah ! s'écria Tentacruel en se relevant d'un coup, c'était quoi ça ?! Un ...un fantôme ?! Si c'est celui qui a tué Brice, je lui tords le cou !

-Ne t'inquiète pas Tentacruel, il n'y a personne à part nous, le rassura Jungko.

-... Hum... Je veux encore dormir... ! pleurnicha Raichu.

-Aller debout fainéant ! On a pas le temps d'écouter tes pleurnicheries ! Le pressa la girafe en le secouant de plus belle.

-Nooooon !!! Hélédelle regarde ce que tu as fait !! s'exclama Mysdibule, toute décoiffée.

-Ta tête ressemble toujours à une pomme de terre, ne t'inquiète pas ! se moqua l'oiseau en constatant que le Pokémon Acier n'était pas si décoiffé qu'elle le disait.

-Tu t'es regardée ?! Tu …

-Arrêtez de vous disputer ! intervint Jungko, nous devons tenir notre promesse et donc aller à Sinnoh ! Plus vite nous y serons, mieux ce sera ! Mais le voyage sera dangereux alors si nous ne nous serrons pas les coudes, nous sommes fichus ! Préparez vos affaires, nous partons maintenant ! Je vous laisse dix minutes pour faire vos valises. Retrouvons nous devant la maison. »

Tous baissèrent la tête, honteux de leur comportement. Puis, chacun se dispersa à la recherche de ce qu'il pouvait emmener.

Hélédelle attrapa un sac bleu foncé sur une étagère qu'elle utilisait pour emmener des provisions lorsqu'elle partait en vacances avec ses amis. Elle y mit le Bec Pointu que Brice lui avait donné, le ruban qu'elle avait gagné à un concours Pokémon catégorie Grâce (Brice faisait aussi des concours avec ces Pokémon parfois). Soudain, quelque chose glissa du sac : une sphère bleue et blanche roula jusqu'aux pattes de l'oiseau. C'était une Super Ball, la Poké Ball dans laquelle Brice l'avait capturée quand elle n'était qu'une Nirondelle. Avec le bout de ses ailes, elle ramassa l'objet et le contempla longuement.
'' Ca fait si longtemps … songea-t-elle, je me souviens encore de ce jour... ''

C'était en plein mois d'Août. Il faisait chaud, très chaud. J'étais assoiffée et bientôt à bout de force. Dans un dernier espoir, je voulais vers la forêt qui se trouvait devant moi. J'espérais y trouver un peu d'eau. Il y avait toujours un peu d'eau dans cette forêt.

Enfin, j'entrais dans le labyrinthe de verdure. Il y faisait déjà un peu plus frais. Comme ça faisait du bien ! Il ne me restait plus qu'à rejoindre la mare. Même s'il faisait quarante degrés, on pouvait toujours s'y rafraîchir et je connaissais le chemin par cœur tant j'y étais allée.
Une fois arrivée, je me précipitais aussi vite que je pouvais vers l'eau. Mais, il n'y avait que de la terre ! Plus aucune goutte d'eau ! Plus rien ! Nada !

« C'est ...C'est pas possible ! dis-je, ça doit être la chaleur qui me fait rêver ! »

Je couru jusqu'au bord et baissais mon bec. Mais je ne sentis que de la terre. Il n'y avait vraiment plus d'eau !
Désespérée, je me mis à pleurer. Je n'allais pas survivre longtemps ainsi, sans eau, assoiffée et épuisée. Un Médhyèna pourrait m'attraper facilement.

Soudain, une ombre se dressa. Elle venait de derrière moi. Je me retournai et vis un humain aux yeux verts, avec un Arcko sur son épaule, qui me regardai. Il se pencha vers moi et me caressa la tête. J'étais terrifiée et intriguée. Je n'osais pas bouger, il pourrait me faire du mal même s'il avait l'air plutôt gentil.

« Tu cherches de l'eau Nirondelle ?

-Euh euh oui.

-Tiens, j'en ai, bois, me dit-il en me tendant une gamelle remplie d'eau.

-Mais … !

-J'en ai encore beaucoup ne t'inquiète pas pour nous. Et puis, on peut quand même partager avec les autres non ? N'est-ce pas Arcko ?

-Oui. »

Prudemment, je me mis à boire tout en regardant attentivement les deux étrangers. Quand j'eus fini, l'humain me demanda :

« C'était bon ? Tu as récupéré maintenant ?

-Euh oui. Eh mais... ! Mais tu comprends ce que je dis !!

-Brice a le pouvoir de comprendre notre langage, m'expliqua Arcko, ça te dirait de venir avec nous ? On va voyager dans toute la région pour faire des combats Pokémon ! »

L'idée m'intéressait beaucoup et j'acceptai. Puis, Brice me montra une Super Ball et me demanda si je voulais être dans cette Poké Ball.

Les larmes lui montèrent aux yeux. Elle ferma les yeux et rangea soigneusement la sphère dans son sac. Puis, elle s'envola dans la forêt chercher des baies.


Mysdibule ouvrit un placard et y dénicha un sac à bandolière rose bonbon. C'était un sac de sortie qu'elle adorait. Elle l'avait gagné en jouant les mannequins pour une Pokéstyliste très connue.
Elle y rangeait sa trousse à maquillage, son peigne et bien d'autres objets pour parfaire son image. Il y avait aussi la Luxe Ball dans laquelle Brice l'avait capturée mais elle ne la vit pas.
Lorsqu'elle le sortit du placard, un ruban bleu apparut. Intriguée, la femelle le prit et chassa la poussière avec sa patte.
'' Mais c'est le concours de Beauté que j'ai gagné à Nénucrique … ! '' se rappela-t-elle.

Accompagnée de son Dresseur, Mysdibule apparut sur la scène. Elle observa un moment les estrades sur lesquelles des milliers de spectateurs étaient assis. Elle était subjuguée de se montrer devant tant de monde.
Puis, Brice lui fit signe de commencer.

La femelle s'avança et salua le publique par une révérence.
Puis, gracieusement, elle se mit à tourner sur elle même, tout en libérant un Doux Parfum avec la mâchoire de sa tête.
Soudain, elle exécuta une attaque Puissance Cachée qui balaya la poudre. Les sphères multicolores éclatèrent en une pluie d'étoiles scintillantes. La femelle lança une énorme Ball'Ombre au dessus d'elle.
Mysdibule commença à tourner sur elle-même comme une ballerine. Puis, d'un coup, elle se projeta dans les airs. La mâchoire sur sa tête se referma sur la Ball'Ombre qui éclata, libérant une sorte de poudre aussi sombre que les ténèbres.
Sans s'arrêter de tourner, le Pokémon lança une attaque Tête de Fer. Mysdibule brillait de milles feux et son énorme mâchoire sembler transformer la poudre noire en un fin duvet de lumière.
Le Pokémon Acier retomba au sol et salua une nouvelle fois le publique qui la félicitait avec une ovation.

Mysdibule serra le ruban contre elle et le rangea dans son sac. C'est alors qu'elle remarqua la Luxe Ball. Le petite femelle sourit puis attacha le ruban à la sphère.
Elle ouvrit la porte de la chambre et commença à descendre les escaliers.


Girafarig courait comme un fou, sa langue pendante volait au vent. Le Pokémon Psy voulait absolument récupérer quelque chose avant de partir mais, pour cela, il devait trouver un immense arbre.
Il vit enfin la forêt au milieu de laquelle cet arbre poussait. Il s'y précipita, saluant au passage les Pokémon qu'il rencontrait. Il venait souvent dans cette forêt afin d'admirer un magnifique cerisier qui montrait ses belles couleurs à chaque printemps. A force, les Pokémon de la forêt avaient fini par devenir ses amis.
Arrivé devant l'immense cerisier, le Pokémon Psy se mit à tourner au tour, à la recherche de quelque chose qu'il avait caché entre les racines. Il trouva un petit espace et y mit le museau dedans. Avec ses dents, Girafarig attrapa un petit sac d'Explorateur. Il l'enfila rapidement autour de son cou. Il contempla une dernière fois l'arbre. Il ne le reverrait peut-être jamais.
'' Merci d'avoir gardé mon sac à l'abri, entre tes racine,s si longtemps. Je dois partir maintenant mais je ne t'oublierai jamais. Merci mon ami '' pensa-t-il.

Puis il se remit à galoper en direction de la maison de son Dresseur.

Quatre ans plutôt, je venais déposer mon sac d'Explorateur.

Mon sac est le souvenir de la guilde dans laquelle je suis entré. C'est le sac d'une Equipe de Secours mais, pour faire plus simple, on dit '' sac d'Explorateur ''. J'ai finalement abandonné ce travail pour revenir au parc safari, le lieu où je suis né.

Dedans, il y a tout ce que j'ai de plus cher : la Safari Ball dans laquelle Brice m'a capturé, le ruban que j'ai eu en gagnant un concours d'intelligence ainsi que celui qui récompense le vainqueur de la célèbre course Pokémon de Hoenn, visant à déterminer qui est le Pokémon le plus rapide de la région. J'ai aussi la Boîte PokéBlocs que mon Dresseur m'a donné comme je suis gourmand.
Il y a aussi la bride qui est un cadeau de mon Dresseur : Brice. J'ai dit que je ne me laisserai jamais capturer par un mauvais Dresseur qui ne tient pas compte de ce que ressentent ses Pokémon. Il y a quelques mois, j'ai décidé de faire de ce garçon aux yeux verts mon maître. Il parle aux Pokémon et nous traite comme ses amis. Oui, je suis son ami.

Ce sont les objets qui comptent le plus à mes yeux et ce sont ceux que je prendrai lorsque je devrais refaire un grand voyage.

« En attendant ce jour, je te les confie, magnifique cerisier, dis-je en levant la tête vers l'arbre, j'aimerais que tes magnifiques couleurs le préserve des voleurs, du mauvais temps et de tout ce qui pourrait leur nuire. »


Raichu se leva et se glissa paresseusement sous le lit de son Dresseur défunt. Il attrapa un bandana rouge qu'il attacha lentement à son cou. C'était la seule chose qu'il souhaitait emporter. En faisant le nœud, il sentit quelque chose appuyer contre sa peau. A moitié endormi, le Pokémon Electrique en sortit une sphère bleue traversée par des espèces d'éclairs jaunes.
La Rapide Ball rendit le Pokémon nostalgique.

Une nuit, il avait volé cet objet à Brice qui avait cherché à savoir qui était le voleur. Le Dresseur avait découvert le hors-la-loi derrière un buisson, en pleine sieste quand ce n'était encore qu'un Pikachu. Réveillé, le Pokémon l'avait regardé, surpris avant de se rendormir, en serrant la Rapide Ball fort contre lui. Brice l'avait alors pris dans ses bras et l'avait capturé.

Les larmes montèrent aux yeux de la souris électrique. Un éclair d'intelligence traversa le Pokémon et il commença à pleurer. Lentement et en reniflant, il descendit les escaliers.


Tentacruel n'avait pas grand chose à prendre, juste le ruban de concours de Robustesse qu'il avait gagné avec Brice. Et aussi sa Lune Ball.

Il s'était perdu dans une grotte un jour. Il faisait entièrement noir dans cet endroit et le petit Tentacool était mort de peur. Il criait sans cesse et frappait les endroits d'où des petits bruits semblaient venir. Soudain, une voix douce, une voix rassurante lui demanda :

« Pourquoi frappes-tu ainsi, à l'aveuglette ? »

Le Pokémon Eau se figea. D'où provenait ce son qui lui faisait penser à la voix de son père ? Des pas retentirent. Peu à peu, le Pokémon distingua un Dresseur accompagné d'un Arcko, d'une Nirondelle et d'une Mysdibule.

« Je je je... J'AI PEUR !!! JE VOIS RIEN !!! J'AI PEUR AIDEZ-MOI !!! implora le Tentacool avant de fondre en larmes.

-Il ne faut pas avoir peur du noir. L'obscurité te permet de dormir et de te protéger de la chaleur, le rassura Brice en le caressant, viens. On va t'aider à sortir de là. »

Devant tant de gentillesse, le Pokémon Eau ne put s'empêcher de demander :

« Dites ...J'ai trop peur de rester tout seul, est-ce que je peux venir avec vous ?

-Bien sûr, lui répondit Arcko.

-On va t'aider à ne plus avoir peur de rien, trouillard, ajouta Nirondelle.

-Merciiiii !!! Mais je ne veux pas rester dans une Poké Ball, j'ai trop peur du noir !

-D'accord. De toutes façons, mes Pokémon se baladent toujours avec moi, jamais dans leur Poké Ball. J'ai une idée ! Je vais te capturer dans une Lune Ball !

-Pourquoi ?

-Parce que comme ça, tu sauras que même s'il fait tout noir la nuit, la lune est là pour t'éclairer. Tu serras comme la lumière dans cette Poké Ball. »

Le Pokémon poussa un cri atroce et quitta la mare dans laquelle il souhaitait absolument se baigner pour la dernière fois peut-être. Se pressant aussi vite que ses tentacules le lui permettaient sur la terre ferme, il rejoignit Boug-en-Vol.


Jungko avait rassemblé ses affaires la veille. Il avait glissé sa Poké Ball et le ruban de Sang-Froid qu'il avait gagné dans le sac de Brice. Le Pokémon Plante souhaitait emporter ce sac. Puis, il prit trois lettres, l'une rose avec des cœurs, l'autre jaune avec un Pikachu et une étoile et la dernière avec des motifs représentant de l'herbe. Il fixa les trois bouts de papier avec émotion. Brice leur avait demandé de porter ces lettres à certaines personnes avant leur départ pour Sinnoh.

Sa première rencontre avec le jeune garçon avait été un véritable choc.

Tout avait commençait il y a quatre ans...

L'assistant du professeur Séko avait appelé au laboratoire car il était pourchassé par des Pokémon sauvages. L'homme en blouse blanche avait alors appelé ses trois Pokémon : Gobou, Poussifeu et Arcko et les avaient faits rentrer dans leur Poké Ball. Mais le lézard vert ne voulait pas et il s'était enfuit du laboratoire.
Pressé, le professeur n'avait pas le temps de lui courir après et il partit rapidement aider son assistant.
Arcko se promenait tranquillement dans le village. Soudain, une paire de pieds apparut juste sous son nez. Il leva la tête et vit un jeune garçon aux yeux verts qui le regardait et lui souriait. Il se baissa à sa hauteur et lui demanda :

« Qu'est ce que tu fais là ? Tu devrais être au laboratoire du professeur Séko.

-Et alors ? Je fais ce que je veux ! lui répondit Arcko en croisant les bras.

-Oui, du moment que tu ne fais pas de bêtise et que le professeur ne s'inquiète pas pour toi. Au fait, où allait-il ?

-Son assistant s'est fait attaqué par des Pokémon sauvages alors il est parti l'aider avec Gobou et Poussifeu.

-Vraiment ?! Alors je dois aller voir ce qui se passe ! » s'exclama Brice en courant vers la Route 101.

Surpris, Arcko le laissa partir.
'' Après tout, ce n'est pas mon problème ! '' pensa le lézard.
Mais quelque chose en lui lui disait qu'il devait quand même suivre ce garçon.
'' Il doit y avoir de la baston là-bas … Je ferais bien d'y aller, ça pourrait être intéressant ! ''

Une fois sur la Route 101, après avoir un moment erré dans les hautes herbes verdoyantes encore couvertes de rosée, le Pokémon Plante finit par trouver le professeur. Il combattait contre cinq Médhyèna et Poussifeu et Gobou commençaient à fatiguer.

Le chef de la horde se jeta sur Poussifeu mais Arcko l'intercepta avec une Ecras'Face qui envoya le Pokémon Ténèbres contre un arbre. Voyant cela, les autres se mirent à grogner.

« Mesurez-vous à quelqu'un de votre taille ! » les défia le Pokémon prêt à se battre.

Les Médhyèna l'attaquèrent avec une nuée de Charges, qu'il évita aisément, et répliqua avec une autre Ecras'Face qui mit K.O. L'un de ses assaillants. Le chef de la bande reprit ses esprits et se jeta sur le lézard qui ne put éviter son attaque. Les autres Médhyèna en profitèrent pour lui asséner des Morsures. Le pauvre Pokémon hurla de douleur. A bout de force, il tenta de se relever tandis que le chef de la horde se préparait à l'achever. Le chien noir fonça droit sur sa cible quand soudain, un éclair vert emporta Arcko. Surpris, celui-ci ouvrit les yeux. Il était dans les bras de Brice qui regardait les Médhèna.
'' Il ...il m'a sauvé … ! '' se dit Arcko.

« Vous êtes cinq contre un, non mais vous n'avez pas honte ?! Pourquoi faites-vous cela ? Que vous a fait cet homme perché dans l'arbre ?

-...Rien répondit le chef.

-Ok alors vous n'avez aucune raison de l'attaquer ! Cet Arcko et ces deux autres Pokémon n'ont fait que le protéger !

-Fichez le camp d'ici ! Sinon je vous promets que cette fois-ci, je ne vous louperez pas ! » menaça Arcko.

'' C'est ainsi que je fis la connaissance de Brice ...Et que notre aventure commença … '' pensa Jungko.


Les six Pokémon étaient tous réunis devant la maison de leur Dresseur. Jungko déposa la lettre rose sur la table du salon.
Avant de partir, tous contemplèrent l'habitation, nostalgiques et tristes.

« La maison va me manquer, murmura Hélédelle.

-Moi aussi ... » ajouta Mysdibule.

Comme le leur avait demandé leur Dresseur, les Pokémon se dirigèrent vers le laboratoire du professeur Séko. C'était un grand bâtiment blanc tout à fait ordinaire. Ils y entrèrent et Jungko posa la lettre Herbe près de la table sur laquelle les Poké Ball des trois Starters reposaient.

Le petit groupe se dirigea vers la Route 101. Avant de la voir disparaître complètement derrière les hautes herbes, tous se retournèrent et la regardèrent attentivement …Et longuement.

« Au revoir ...Tout le monde ...On ne vous oubliera jamais ...Merci pour tout ce que vous avez fait pour nous ...Merci, professeur Séko ...Merci, Madame ...(il parle de la mère de Brice) Merci ...Brice ... » murmura Jungko.

Puis, il se retourna vers ses compagnons et déclara :

« Maintenant, direction Sinnoh ! Trouvons Flo !

-Oui ! »

Désormais, un voyage plein de surprises les attend …