Les larmes d'Arceus : La fin du monde de Hirnastar

Durant le reste de la journée, Telenos chercha Dimitria des yeux. Mais c'était évident qu'elle l'évitait, comme si elle savait ce qu'il allait lui demander. Elle faisait vraiment tout pour ne pas avoir a lui parler, comme quand Théo l'attendait a son bureau, elle ne venait pas chercher ses livres et rentrait en classe les mains vides, sans plus d'explications. Tout le monde était étonné de son comportement, en particulier les professeurs. Ils avaient toujours cru que Dimitria était une fille toujours à son affaire, mais visiblement, il y avait un trou dans sa couverture… Le reste de la journée se déroula de cette façon, et notre héro aux yeux bleus commençait à avoir assez! Mais dans sa tête, une idée se formait! Elle ne pouvait pas rater l'autobus, et puisqu'elle était dans le même banc que lui, sa meilleure amie allait devoir lui parler ! Théo la laissa donc tranquille, donnant l'impression qu'il avait renoncé à lui parler. Mais elle allait être soumise à un interrogatoire intense! La journée se termina, comme d'habitude. Telenos fila vers son autobus, zigzagant entre la foule compacte d'élèves et de professeur. Il arriva au véhicule bien en avance sur tout le monde, et s'assit tranquillement sur son banc en attendant son amie. Dimitria n'allait sûrement pas tarder, puisqu'elle arrivait souvent juste après lui.

Mais le temps passa, les étudiants arrivèrent et s'assirent. Mais toujours pas de trace de Dimitria. L'autobus démarra, arrachant Telenos à sa rêverie. Il était très étonné, mais il se dit que Dimitria devait être restée à l'école pour une raison importante, puisqu'elle était la présidente de classe. Le trajet se passant sans encombre, mis a part les étranges flashs verts qui semblait suivre l'autobus. Telenos ne s'en soucia pas, ça devait sûrement le produit de son imagination. Il sortit son Ipod de son sac, et se mit a écouter sa chanson préférée. Quand l'autobus arrêta finalement a son arrêt, il sorti et se dirigea vers sa maison, qui était seulement a deux rues de son arrêt. Mais en se rapprochant de sa maison, Telenos eu le mauvais pressentiment que quelque chose d'horrible était en train de se passer. Soudainement affolé, il courut à toute vitesse vers sa maison et débarra la porte avec hâte.


Dès qu'il ouvrit la porte, l'odeur de sang lui pris au nez, et il inspira de grandes goulées d'air et entra dans la maison. C'était le noir total. Il lui semblait que le plancher était spongieux, donc il se pencha et toucha le sol. C'était liquide. Du sang! Il pris son Ipod de sa poche, l'ouvris et régla la luminosité au maximum. L'horreur! Il y avait un gros tas de chair à ses pieds! Mort de peur, il fouilla le linge de ce qui restait du cadavre de chair et trouva le portefeuille de son père. Il le reconnaissait, car c'était lui qui lui avait offert. Pauvre Papa! Même si Telenos ne l'aimait pas beaucoup, c'était son père! Plongé dans la peine, il ne remarqua qu'un peu tard qu'il y avait des éclats de voix et des bruits de verre brisé. Les sons venait d'en bas! Il alla à la cuisine, pris un couteau de cuisine, et le testa en passant son doigt sur le fil. Une goutte de sang perla de la petite entaille. Le garçon au yeux bleus fonça vers le sous-sol, et puisque que les bruits venaient de la grande chambre des invités. Telenos, très inquiet, ouvrit la porte et ce qu'il vu le figea...

Dimitria! Elle se battait comme une folle contre des boules d'ombres! Elle se téléportait dans le dos des ombres, les frappait avec son poing recouvert d'une étrange lumière verte, semblable au flashs qui avait suivi l'autobus. Petit à petit, les ombres diminuèrent pour laisser place à une seule ombre. Elle était grande, très grande, et elle avait des yeux de couleur braise et des griffes bleues tels les yeux de Telenos. Dimitria se retourna calmement vers l'étrange créature, ses yeux verts flamboyants qui semblaient intimider l'ombre. Elle se mit en position de combat, et presque immédiatement, elle disparut pour réapparaître dans le dos de la créature maléfique. Celle-ci dut prévoir le mouvement, car elle se retourna pour frapper sauvagement Dimitria. Elle n'en fut pas affectée, car un bouclier d'énergie verte s'était formé autour d'elle. L'étrange griffe bleue y resta prise. Dimitria fit disparaître rapidement la protection, attrapa se qui semblait être le bras de l'ombre et le tira de toute ses forces vers elle. La créature aux yeux de braises se fit ensuite donner un coup bien placé au milieu du visage. L'impact fit tout simplement disparaître la tête de l'ennemi de Dimitria, et une voix résonna :
- Nous reviendront, et nous t'éliminerons, Rayquaza! Bientôt tu seras notre esclave!
- C'est sa, et moi je suis la papesse!
- Rigole tant que tu peux, Rayquaza! Dans quelque temps, tu ne pourras plus! Mouhahahaha!
- Tu va la fermer, oui!
L'aura autour du poing de Dimitria se dispersa, et réapparu autour de sa jambe. La jeune fille aux yeux verts se pencha, et envoya un coup de pied surpuissant sous le menton de l'ombre aux griffes bleues, dont la tête était revenue quelque instant plus tôt. Cette fois, ce ne fut pas seulement la tête qui disparut, mais bien tout le corps du monstre.
- Et voila, il va nous laisser tranquille quelque temps!
Dimitria se retourna vers Telenos, celui-ci ne pouvant balbutier que ces pauvres mots :
- Dimi… Tu, tu… Je comprends plus rien!
Il s'évanouit sous le coup de l'émotion. La mort de son père, le combat de Dimitria, et l'ombre! Surtout l'ombre! C'était beaucoup trop en même temps! La jeune fille aux cheveux blonds le rattrapa avant qu'il ne tombe par terre. Elle le mit en sac à patates sur son épaule, et sortit tranquillement de la maison. À son expression, personne n'aurait pu deviner qu'elle venait de se battre comme une furie contre des monstres maléfiques! Dimitria se dirigea chez elle. Elle habitait à trois maisons vers la gauche, se n'était pas très loin! Arrivée, la porte s'ouvrit d'elle-même pour laisser place à un petit salon, tout ce qui avait de plus singulier. Elle se dirigea vers le fond du salon, monta des escaliers et arriva dans une chambre moyennement grande. Elle déposa Telenos sur le lit et se dirigea vers l'ordinateur. La jeune fille aux yeux verts n'avait même pas eu le temps de taper une touche, que Telenos se réveilla avec un discret bâillement. Il cria tout de suite :
- Je suis où la?! Dimitria? C'est toi?
- Qui voudrait tu que se soit? Une ombre?
- Je ne sais pas, mais avec ce que j'ai vu aujourd'hui, qui ne me dit pas que tu es une ombre déguisée pour m'amadouer?
- Pose moi une question que l'ombre ne pourrais pas connaître!
- Heu… Ok! Comment est morte ma mère?
- En te mettant au monde, évidement!
- Ok, c'est bon!
Telenos se laissa tomber sur le lit, avant de se rappeler le combat contre l'ombre et Dimitria.
- Dimi? Tu sais que je n'aime pas ne pas avoir de réponse aux questions que je me pose! Je crois que tu te doute que tu va devoir répondre a quelques unes d'entre elles.
- Bien sûr! Pas de problème! Mais on y va une question à la fois!
- C'est d'accord! Donc premièrement, je voudrais savoir….