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C'était l'hiver de Sherifa la cannibale



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Informations

» Auteur : Sherifa la cannibale - Voir le profil
» Créé le 25/07/2011 à 19:18
» Dernière mise à jour le 25/07/2011 à 19:18

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chapitre unique
C'était l'hiver.

Ma sœur et moi, nous somme nées le même jour, le même mois, mais pas la même année. En effet, ma sœur avait déjà 24 saisons (6 ans). On se ressemblait beaucoup et on avait plein de choses en commun : les même goûts, les même jeux, les même amours,…
Alors que je n'allais avoir que 4 hivers (4 ans), un terrible accident se produisit ; ma sœur, voulant attraper un baie pêcha, ma préférée, tomba dans la rivière juste en dessus. Une longue chute de 6 mètres.
Quand on réussi enfin à la sortir du fort courant, l'ancienne vint nous annoncer, à moi et à mes parents, que plus jamais elle ne pourrait se servir de ses pattes.

A partir de ce jour, ma sœur se perdait de plus en plus dans ses rêves. Elle était songeuse et pleurais aussi, parfois.

Quand j'eus 8 ans, maman m'annonça :
- Lyze, tu deviens une grande Wattouat maintenant, il est temps pour toi de travailler, comme tout le monde.
C'est ainsi que j'ai commencé à faire des petits boulots. C'était très fatiguant et j'aurais préféré m'amuser avec les autres Wattouats. Je disais souvent à ma sœur qu'elle avait de la chance de ne pas devoir travailler. Ca la faisait sourire, puis elle me disait en me regardant droit dans les yeux :
-je préférerais de loin travailler, petite sœur.
Mais j'étais trop jeune pour comprendre, alors je partais en grommelant.

Le jour du 15 éme hivers (15 ans) de ma sœur, je la surpris en train de pleurer plus fort que d'habitude.
Le jour de son anniversaire.
Je ne comprenais pas.
Je m'étais glissée près d'elle et je lui avais envoyé une petite décharge électrique qui la fit sursauter avant de la faire éclater de rire. Je métrisais de mieux en mieux mes pouvoirs, aux plus grands plaisirs de mes parents et de ma sœur. J'étais considérée comme prometteuse car mes attaques étaient, apparemment, très puissante pour mon jeune âge (9 ans).
- Qu'est je deviendrais sans toi, me dit tout à coup mon ainée.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Lyze, ma vie s'arrêtera à mon 20 ème hiver.
- Hein ? Mais pourquoi ?
-j'ai déjà trop marché, mon cœur est trop lourd de secrets et de peines, la route qui m'attend, je l'ai déjà effectuée. Je ne veux plus continuer.
Elle avait dis cette phrase tellement bas que je pensais ne pas l'avoir bien entendue.
Dans l'ignorance de ma jeunesse, je lui dis tout d'un coup, comme ça :
- Mais, tu ne peux pas dire ça, tu ne sais pas marcher, comment veux tu avoir effectué toute la route.
Et j'éclatai de rire. Si j'avais su les conséquences de mes paroles, j'aurais fermé ma grande gueule. Si seulement j'avais pu voir qu'elle pleurait, à ce moment là.

Le jour du 20 éme hiver de ma sœur arriva enfin. Je voulais que cette fête soit la plus réussie possible, j'avais donc fait le maximum. Il faut dire que la 20 éme année d'un Wattouat est très importante car c'est l'âge où l'on fini l'adolescence et que l'on entre dans la période adulte. On devient majeur et l'on est libre de faire ses propres choix.
C'est pour ca que je voulais que tout sois parfait. J'avais invité toutes les meilleures amies de ma sœur, confectionné son gâteau préféré, organisé de super jeux où elle n'aurait pas besoin de se déplacer,…
Je trouve que pour mon âge (14 ans), j'étais plutôt organisée. L'ancienne du village me disait souvent que j'en serais le chef plus tard. Et ça me remplissait de fierté. Avant que ma sœur n'arrive de sa « promenade » quotidienne, j'avais rassemblé tous le monde à la maison et on s'était tous cachés.
Lorsque ma sœur arriva enfin a la maison, en rampant, on sorti tous de nos cachette en hurlant :
- JOYEUX ANNIVERSAIRE
Ensuite, on a tous chanté. Ma sœur était aux anges elle riait et pleurait en même temps tellement qu'elle était émue. La journée s'est passée comme dans un rêve, tout se déroulait comme prévu et ma grande n'avait jamais autant ris.

Le soleil, petit à petit, commença à disparaitre à l'horizon. Les Nirondelles et les Roucouls allèrent se coucher, la plupart de nos amis rentrèrent chez eux. Ma sœur vint près de moi, me regarda dans le blanc des yeux et dis :
- Merci pour cette merveilleuse fête petite sœur, adieu…
- Bonne nuit grande sœur, repose-toi bien, demain il y a du boulot, même pour toi, répondis-je.
Elle sourit et rit doucement.
Elle monta dans sa chambre pendant que je rangeais la maison et le jardin.
Soudain, un détail me revint en mémoire.
Adieu, elle avait dis adieu. Pourquoi ? Il n'y avait pas de raison. Ce n'est pas comme si on n'allait plus se revoir.
Mon cœur eut du mal à battre lorsque, enfin, je compris.
Je montai quatre à quatre les escaliers et ouvris la porte de la chambre de mon ainée. Elle était la, allongée sur son lit et semblait dormir. Je m'approchai.
Une larme coula le long de ma joue. Les yeux de ma sœur était vitreux, très clair et son corps tout froid.
Elle était partie, le bol qui avait contenu le breuvage tueur était par terre, en morceau, un petit peu de liquide avait mouillé le sol.
Je poussais un grand cri pour faire ressortir toute ma tristesse en un coup.
Ma sœur était partie, elle ne devrait plus jamais ramper pour se déplacer. Elle pouvait sans doute courir avec tous les autres Pokémons maintenant. Désormais, elle était heureuse. C'était sans doute mieux ainsi.
Dehors, la pluie et le vent devinrent violents, on n'avait jamais vu une tempête si forte.
Et si depuis ce soir là je pleure, c'est parce que c'est l'hiver dans le fond de mon cœur.
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- pardonne-moi petite sœur
- tu l'aimais beaucoup, n'est-ce pas ?
- Oui
- Peux être voudrais-tu la rejoindre ?
- Et souffrir à nouveau ? Non merci !
- Oh, pour ça, pas de problème, je peux régler ça.
- Vraiment, Arceus ?
- Évidemment, je suis un dieu après tout.
- Merci infiniment Arceus.
- Prend soin de ceux qui te sont chers Alcia.
- C'est promis !
Un éclair traversa le corps de la jeune adulte Wattouat et l'éblouis. Elle rouvrit les yeux et sourit, en face d'elle sa sœur, ses joues bleues encore sales de larmes, souriait.
- Bienvenue, grande sœur
- Plus jamais je ne partirais, Lyze.
Alcia se mit debout, et ensembles, côte à côte, elles allèrent annoncer le miracle qui venait de se produire.
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La morale de cette histoire ?

Ne perdez jamais espoir et pensez aux personnes qui vous sont chères car se sont elles qui vous permettront de restez bien vivante qu'elle que soit votre condition physique, mentale et sociale.