Le pendentif de Dasam

Le lendemain, aucune trace des deux zigotos qu'ils avaient combattus la veille. A environ onze heures, le ciel était gris et le vent s'était levé depuis une bonne heure faisant osciller les nombreux arbres de la route 30. Un petit groupe de voyageurs marchait tranquillement sur le sentier humide. Une sonnerie se fit entendre.

- C'est mon pokématos ! s'écria une jeune fille blonde.

Elle décrocha.

- Allo ? Papa ? Ca va ? O.K. Pourquoi ? Allez dit! Bon d'accord. Bisous, ciao.

Ses amis lui lancèrent un regard interrogateur.

- Mon père, le professeur Orme, veut qu'a Mauville, on prenne la direction de Rosalia, je sais pas pourquoi. Expliqua-t-elle.
- Mais on ne va pas à Ecorcia ? Et a Doublonville ? Demanda Lucas.
- Doublonville était sur la route ??? S'affola Fred.
- Oui pourquoi ?
- Léo habite là bas avec ses parents!

Ses amis restèrent silencieux.

- Léo ? Le plus grand pokémaniac connu a ce jour !
- Et… ? Demanda Krystal.
- Réfléchissez, Lucas, il sait peut être quelque chose sur latias et latios !

A peine avait il terminé sa phrase qu'il se mit à pleuvoir. Ils se mirent à l'abri sous un Chen pour sortir parapluie et K-way et ils repartirent.

-Tu crois? Et même si c'est le cas, que pourrais t-il nous apprendre a part qu'ils n'ont pas étés vus depuis plusieurs années?

Fred haussa les épaules. Vers midi, la pluie cessa et ils s'arrêtèrent pour se préparer des sandwiches vite fait, et s'en allèrent en direction de Mauville. Au bout d'un moment, un grondement se fit entendre. Ils cherchèrent des yeux ce qui pouvait faire un tel boucan, mais ne virent rien. Soudain une sorte de gros avion, apparut entre les nuages. Un « B » violet était peint sur ses ailes.

- C'est quoi ce « B » à votre avis? Demanda Krystal.

Personne ne répondit.

- C'est moi ou il descend de plus en plus ? Remarqua Lucas.
- C'est vrai, Remarqua Eloïse, attentive. On dirait qu'il va se poser.
- Il y a peut être un problème, Dit Fred.

L'avion se posa un peu plus loin et les enfants accoururent. Des hommes et des femmes étaient déjà descendus. Presque tous était vêtus d'une combinaison blanche, marqué du même « B » violet que l'avion. Seule une femme portait une combinaison rouge (avec le même « B »). Les cheveux châtains, et bouclés, elle tenait un petit appareil en main, un cherch'objet à première vue.

- Qui êtes-vous ? Demanda froidement la femme en les voyants.
- Nous… nous sommes de simples dresseurs et nous vous avons vu voler très bas, alors nous nous sommes demandés si il y avait un problème.
- Nous allons bien rassurez vous, il n'y a aucun problème, répondit la femme plus amicalement.
- Alors nous allons y aller. Au revoir, dit Éloïse en partant.
- Elle me fait flipper, pas vous ? Dit Krystal

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La femme dit à quelques sbires :

- L'objet recherché est dans les environs. Cherchez bien, le boss compte sur nous.

Elle regarda son appareil.

- C'est au nord…Qu'est ce que c'est que ça ? Se demanda t elle.

De petites taches jaunes, se déplaçait sur l'écran.

- Chef, que fait-on des gamins ? Demanda un sbire.

Soudain, elle comprit.

- Attrapez-les. Ordonna t elle.

Le sbire en appela d'autres et ils s'élancèrent à la poursuite des jeunes dresseurs.

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Marchands sous la pluie sans se presser, les trois amis chantaient des comptines pokémon et riaient jusqu'a ce que un cri vint interrompre leurs joyeux chants :

- Ils sont là, Scobolide, go !

Ils se retournèrent et virent les sbires de la femme leur foncer dessus. Des Scobolide, des Vortentes ou des Scalproie accompagnait les hommes. Les Vortentes les immobilisèrent avec leurs fouets liane.

- Que faites-vous ? Demanda Éloïse, Quand j'en parlerais à mon père !

Un des sbires s'avança sans tenir compte des menaces de la jeune fille.

- Vous avez quelque chose qui nous intéresse.
- Du racket ! Quand mon père saura il vous fera botter le derrière par les flics ! Continua la blonde.

Le sbire s'approcha d'elle et la gifla.

- Ca t'apprendra petite insolente.
- Mais voyons, c'est vous qu'on devrait gifler! Maltraiter ces pauvres enfants ! S'indigna la femme de tout à l'heure en arrivant.
- Mais chef, vous aviez dit…
- J'ai dit que vous deviez les rattraper et pas les frapper ou les agresser avec vos pokémons ! Chers enfants, Commença t elle en se tournants vers eux.

Elle lança un regard noir aux Vortentes qui retenaient les gosses prisonniers et ceux-ci les lâchèrent aussitôt.

- Chers enfants, comme mon sbires vous l'a déjà dis (Elle le foudroya du regard) vous avez en votre possession un objet qui pourrais éventuellement nous intéresser. Approchez.

Les enfants se regardèrent et Fred s'avança le premier. La femme empoigna son radar, accroché à sa ceinture, appuya sur quelques boutons et le passa sur le jeune homme.

- Rien, suivant. Annonça la chef.

Krystal s'avança et se fit inspecter aussi, puis vint le tour de Lucas. Le petit objet sonna. Elle le regarda dans les yeux et dit.

- Enlève ton blouson s'il te plait.
- Mais je vais être trempé.
- Enlève. Insista t elle.

Il l'enleva et elle l'inspecta.

- Tu as quelque chose dans les poches de ton pantalon ?
- Non, rien qui puisse vous intéresser.
- Alors un collier ou un bracelet ?

Il sortit le collier de dessous de son pull et lui présenta. Elle l'inspecta avec le radar et dit :

- hum…intéressant…sais tu de quoi est fait ce collier?

Lucas réfléchit quelques instants avant de dire:

-C'est un faux, c'est du plastique je ne vois pas pourquoi ca vous intéresse…

Elle lui arracha le collier (ce qui cassa la ficèle) et lui répondit :

-Tu sais aussi bien que moi ce que c'est…c'est une rosée âme n'est ce pas?

Voyant qu'il ne répondait pas, elle fourra l'objet dans sa poche. Lucas tenta de protester mais elle lui plaqua la main sur la bouche et continua de l'inspecter avec le radar. Elle fouilla ses poches et sortit le pokématos et la carte. Elle fouilla aussi son sac à dos.

- Je n'y comprends rien.

Elle regarda le radar. Les petites taches jaunes était là immobile à cotés d'elle. Elle prit la main de Lucas et l'examina avec son objet. Il sonna.

- Ce n'est pas sur toi, mais en toi. Suis-nous.
- Mais j'ai pas que ça à faire moi ! Dite moi ce que vous voulez et je vais vous le chercher à Mauville. Et rendez-moi mon collier!
- Ce que nous voulons, c'est te faire passer un scanner. Accompagne nous jusqu'à l'avion. Dit-elle en ignorant sa requête.

Il soupira mais ils les suivirent jusqu'à l'avion. Là-bas, ils le firent entrer dans une machine et commencèrent le scanner. L'avion était rempli de machines en touts genres. Il paraissait plus grand de l'intérieur. Sur l'écran ou ont pouvait voir l'anatomie de Lucas, ses veines étaient en vert.

- Mademoiselle, pourquoi les veines de Lucas sont elle vertes sur l'écran ? Demanda Éloïse.

La femme ne semblait pas avoir remarqué ce détail jusqu'à maintenant.

- Ne t'inquiète pas jeune fille, c'est la machine qui les fait apparaitre de la sorte.
- Pourquoi ?
- Parce que, ce que nous cherchons est dans ses veines. C'est son sang.