Les challenges de Massko et d'Olivier de Jungko13

Dans l'épisode précédent, Olivier se trouvait dans le Bois Clementi, dernière ligne droite avant de rejoindre Clementi-ville. Sur le chemin, il rencontre un Armaldo, un Pokémon qui était sensé avoir disparu depuis des millions d'années, qui lui lance une attaque Seisme, ce qui a eu pour effet d'entrouvrir le sol et de faire tomber dedans. Il y rencontre le professeur Hahn, spécialiste des fossiles de Pokémon préhistoriques, qui lui montre un lac souterrain habité par des Anorith. Au cours des recherches du professeur, ils apprennent que ces derniers sont bloqués dans cette grotte et décident de les aider à se libérer. Après un bon travail d'équipe, les Anorith ont pu retrouvé leur liberté et ainsi trouver un nouvel habitat. Reprenons.
Olivier était finalement arrivé à Clementi-ville mais il faisait nuit et il était un peu fatigué à cause du chemin qu'il avait fait. Il s'était alors dirigé vers le centre Pokémon pour se reposer et ainsi combattre le lendemain. Une fois réveillé et après avoir pris son petit déjeuner, Olivier sortit du centre Pokémon et se dirigea vers l'arène. Il était si impatient d'y arriver qu'il se mit à courir pour y arriver vite. Pour lui, c'était comme si le temps jouait en sa défaveur. Voyant l'arène au loin, il se dépêcha et après quelques longues foulées, il se tint devant les portes de l'arène. Il était sur le point d'ouvrir la porte quand quelque chose rentra en collision avec lui. Il tomba au sol, eut mal à la tête puis regarda la cause de son mal. C'était une fille blonde un peu plus agée que lui qui portait une veste rouge avec un tee-shirt vert en dessous et un jean rouge.

La fille: Aïe ! Qui c'est qui m'a fait ça ?
OLIVIER: Tout seul, tu m'es rentrée dedans.
La fille: Et puis quoi encore ? Tu espères me faire avaler ça ?
OLIVIER: Mais c'est la vérité.
La fille: Qu'importe si c'est la vérité ou pas, je veux des excuses.
OLIVIER: C'est moi qui devrais t'en demander.
Une voix: Allons allons, c'est quoi ce raffut ?

Les portes de l'arène s'ouvrirent, laissant appraître Kenny. Ce dernier, si vous vous en souvenez, est l'arbitre officiel de l'arène de Clementi-ville. Lui ainsi qu'Olivier se connaissent bien vu que son père est champion et que Kenny travaille pour lui.

OLIVIER: Kenny ! Ca fait longtemps !
KENNY: Olivier, ça me fait plaisir de te revoir ! Si tu es là, ça veut dire que tu as gagné 4 badges qui sont nécessaires pour pouvoir affronter Norman.
OLIVIER: Exact et je suis determiné à battre mon père.
KENNY: Ca ne sera pas facile, tu le sais ?
OLIVIER: Evidemment.
La fille: Excusez-moi, je me suis permise d'écouter votre conversation et il y a un truc que je n'ai pas compris. Qu'est-ce que tu veux dire par « Je suis determiné à battre mon père » ?
KENNY: Pour tout te dire, Olivier ici présent, est le fils de Norman, le champion de l'arène.
La fille: Comment ?! C'est vrai cette histoire ?!
OLIVIER: Euh... ouais.
La fille: Mais c'est génial ! Je viens pour affronter le père mais je rencontre le fils ! C'est le destin, j'en suis sûr.
OLIVIER: Pardon ?
La fille: Oups. Pardonne-moi, je m'emporte un peu vite. Je m'appelle Marie et j'habite ici à Clementi-ville, et d'après ce que j'ai compris, tu es Olivier.
OLIVIER: Euh, oui. Ravi de te rencontrer.
MARIE: Moi aussi. Je n'aurais jamais cru rencontrer le fils de Norman.
OLIVIER: Kenny, c'est normal qu'elle agit comme ça ?
KENNY: Vois-tu Olivier, peut-être tu ne t'en aies pas rendu compte mais ton père est beaucoup apprécié à Clementi-ville. Et quand je dis « apprécié », je pèse mes mots.
OLIVIER: C'est-à-dire ?
KENNY: Les gens le considèrent carrément comme une star.
OLIVIER: Ah bon ? Je ne savais pas.
MARIE: Vois-tu, j'étais venu ici pour affronter Norman mais puisque tu es son fils, je pense qu'il est normal que tu l'affrontes en premier.
OLIVIER: Eh bien... merci.
MARIE: Cependant, je doute sur mes capacités. Je me demande si je pourrais vaincre Norman facilement. Et pour moi, le seul moyen de réponsre à ma question est de te combattre.
OLIVIER: Me combattre?
MARIE: Puisque tu es le fils de Norman, tu dois être fort. Et puis, ça me servira d'entraînement. A moi comme pour les autres.
OLIVIER: Aux autres ?

Marie se tourna et montra à Olivier plusieurs dresseurs prêts à combattre qui avaient entendu la conversation et qui étaient prêts à en découdre avec Olivier. Ce dernier ne les avait même pas remarqué. Tous se dirigèrent alors vers un parc qui se trouvaient à quelques mètres de l'arène. Olivier s'était placé vers la gauche, en face de tous ses adversaires.

MARIE: Honneur aux dames comme on dit. Je serais la première à t'affronter.
OLIVIER: Si tu le désires.
MARIE: Nous ferons appel qu'à un seul Pokémon, est-ce que ça te convient ?
OLIVIER: Tout à fait.
MARIE: Alors allons-y ! Delcatty, à toi de jouer ! (Delcatty sortit de sa Poké-ball)
OLIVIER (en sortant son Pokédex) : Qu'est-ce que c'est ?
Pokédex: Delcatty, Pokémon Guindé. Il est l'évolution de Skitty. Plutôt que d'avoir un endroit bien à lui, il préfère chercher des endroits confortables et s'y reposer. Ce Pokémon devient actif à la tombée de la nuit.
OLIVIER: Heureusement, nous sommes en plein jour. OK, je choisis Chartor ! (Chartor sortit de sa Poké-ball) Je te laisse commencer Marie.
MARIE: Si tu insistes. Delcatty, lance Meteores ! (Delcatty lança sa pluie d'étoiles)
OLIVIER: Contre l'attaque avec Flammèche !

Chartor lança ses petites boules de feu qui enflammèrent les étoiles mais ne les détruisit pas pour autant. Ces dernières continuèrent sur leur trajectoire et frappèrent Chartor de plein fouet.

MARIE: Ha ha ha ha ha ! Tu crois vraiment que de petites boules feu allaient arrêter mon attaque. Eh bien, tu me sous-estimes. Delcatty, lance Attraction ! (Delcatty lança ses petits cœurs roses)
OLIVIER: Eh bien, je suis sûr que ça va l'arrêter. Surchauffe !

Chartor lança son puissant rayon de feu qui réussit à détruire les petits cœurs roses et à frapper Delcatty de plein fouet. Cependant, ce dernier était toujours debout et la puissance de Surchauffe était maintenant diminué.

MARIE: Belle attaque mais c'est insuffisant. Delcatty, utilise Torgnoles !

Delcatty s'élança sur Chartor et le frappa plusieurs fois avec sa queue. Ce dernier essaya de se débattre mais la vitesse de frappe de Delcatty était trop rapide.

OLIVIER: Ne te laisse pas faire. Utilise Force !

Chartor fut entouré d'une aura blanche et frappa d'un grand coup Delcatty. Ce dernier, ou plutôt cette dernière fut un peu sonné mais réussit à se ressaisir.

OLIVIER: Utilise ton attaque Plaquage ! (Chartor sauta dans les airs)
MARIE: Delcatty, utilise Clonage !

Delcatty créa un clone rapidement et disparut du champ vision de tout le monde. Chartor, surpris, ne put arrêter son attaque et frappa le clone qui disparut aussitôt. Heureusement, Delcatty réapparut après que son clone ne soit plus de la partie.

OLIVIER: Relance ton attaque Plaquage ! (Chartor sauta à nouveau dans les airs)
MARIE: Cette fois, on va passer à l'offensive ! Lance Météores !

Delcatty lança sa pluie d'étoiles qui frappa Chartor dans sa lancée. Ce dernier ne put continuer son attaque à cause du choc et s'écrasa au sol. Heureusement, il réussit à se relever.

MARIE: Vite, Delcatty, attaque Attraction ! (Delcatty lança ses petits cœurs roses)
OLIVIER: Chartor, esquive et lance Force !

Au moment où les cœurs allaient le toucher, Chartor réussit à s'éloigner et à foncer sur Delcatty, entouré d'une aura blanche. Il frappa son adversaire de plein fouet mais ce dernier n'était pas KO pour autant. Cependant, on voyait qu'il commençait à fatiguer.

MARIE: Je dois avouer que Chartor se déplace bien.
OLIVIER: Et maintenant, lance Surchauffe ! (Chartor lança son puissant rayon de feu)
MARIE: On va voir ça ! Delcatty, utilise Clonage !

Delcatty, comme tout à l'heure, créa un clone rapidement et disparut. L'attaque de Chartor frappa le clone et le fit disparaître, ce qui fit réapparaître Delcatty.

MARIE: Ha ha. Tu as fait une erreur d'utiliser Surchauffe aussi brusquement. A cause de ça, sa puissance a encore diminué. Maintenant, je n'ai pratiquement plus rien à craindre de ton Chartor. Delcatty, utilise Torgnoles ! (Delcatty s'élança sur Chartor, sa queue en avant)
OLIVIER: Je ne vais pas te laisser faire. Chartor, attaque Flammèche !

Chartor prit son souffle, ce qui n'était pas son habitude pour lancer Flammèche. Olivier se demanda ce qu'il lui arrivait. Soudain, sans prévenir, Chartor attaqua et lança un puissant jet de flammes qui frappa Delcatty de plein fouet et le mit KO. Pour Olivier, ce fut clair : Chartor avait encore appris une attaque, c'était Lance-Flamme.

OLIVIER: Bien joué Chartor ! A présent, tu maîtrises Lance-Flamme !
CHARTOR: Chartor char chartor tor tor (Je suis content moi aussi)
MARIE: Delcatty, reviens ! (Delcatty revint dans sa Poké-ball) Toi...

Olivier regarda Marie. Cette dernière baissait la tête et serrait fort ses poings. Olivier et Chartor avaient cette impression qu'elle n'acceptait pas la défaite et qu'elle allait mettre la pagaille.

MARIE: Toi... (Relevant la tête) C'était génial !
OLIVIER: Hein ?
MARIE: Ta façon de te battre et de maintenir le suspense. Il était évident que je n'allais pas gagner mais je ne m'en suis pas rendu compte. Mais après tout, c'est normal, tu es le fils de Norman.
Un dresseur: C'est sûr !
Un autre: Ce Lance-Flamme était incroyable !
OLIVIER: Eh bien, je...
MARIE (se retournant vers les dresseurs): Vous tous, écoutez-moi, vous pouvez combattre autant que vous le voulez.
Tous: Ouais !!!
OLIVIER: Dis donc, tu pourrais me demander mon avis ?
Un dresseur: OK, c'est à moi de combattre à présent.
OLIVIER (dans sa tête): C'est pas vrai, il ne m'écoute pas. Bon, je crois que je vais devoir y aller à fond si je veux m'en sortir. (A haute voix) Linéon, je te choisis !

Linéon sortit de sa Poké-ball. Le dresseur en face de lui était surexcité et s'appretaît à lancer sa Poké-ball. Pendant ce temps, à la boutique Pokémon de Clementi-ville, Norman achetait des produits pour ses Pokémon.

La vendeuse: Et voilà, bonne journée.
NORMAN: Merci beaucoup.

Norman sortit de la boutique et se dirigea vers l'arène. Au bout de quelques minutes, il entendit une voix féminine l'appeler. Il se retourna et vit une fille que nous tous ici connaissons : c'était Flora. Elle alla vers Norman pour lui parler.

FLORA: Norman... C'est bien vous, n'est-ce pas ?
NORMAN: C'est exact. Mais puisque savoir à qui je m'adresse.
FLORA: Bien sûr, je m'appelle Flora et je viens de Bourg-en-vol.
NORMAN: Flora, hein ? Tu es la fille du professeur Seko, n'est-ce pas ?
FLORA: Euh oui. Mais comment vous le savez ?
NORMAN: Lui et moi sommes amis depuis longtemps. De plus, lorsque je suis venu un jour lui rendre visite il y a longtemps, je me souviens de t'avoir vu joué dans son laboratoire. Mais je n'étais pas sûr vu que tu as bien grandi depuis la dernière fois.
FLORA: Vous savez que je suis aussi une amie d'Olivier ?
NORMAN: Je m'en doute un peu.
FLORA: Ah bon ?
NORMAN: Comme on dit: « Tels parents, tels enfants ». Si Seko et moi sommes devenus amis, je ne doute pas que vous le soyez aussi avec Olivier. Par contre, ça m'étonne que vous ne voyagez pas ensemble. Vous formeriez sûrement une bonne équipe.
FLORA: On en a déjà eu l'occasion. (Elle se rappela alors de leur match contre Bart et Cassandra)
NORMAN: Mais dis-moi, qu'est-ce que tu fais ici ?
FLORA: Je veux participer à la ligue Hoenn et pour ça, il faut que je remporte votre badge. Mais je me suis rendu compte que j'avais oublié une règle de votre arène, c'était qu'il fallait avoir quatre badges pour vous affronter. Or, je n'en ai que trois.
NORMAN: J'en suis désolé, il va falloir que tu fasses un grand détour et que tu reviennes me voir.
FLORA: Oh, pas de souci, j'ai tout prévu. Vous voyez, je n'ai pas encore gagné le badge de Myokara et cette ville n'est pas très loin d'ici. Je prévois donc d'aller d'abord gagné un badge là-bas et ensuite revenir vous affronter.
NORMAN: Hum... je vois que tu es organisée. C'est excellent pour une fille de ton âge.
FLORA: Merci. Mais pour l'instant, je voudrais assister au match qui va vous opposer à Olivier.
NORMAN: Olivier ?
FLORA: Vous ne le savez pas ? Olivier a obtenu quatre badges, il a cinq Pokémon et il a décidé de venir ici pour vous affronter.
NORMAN: Tiens, c'est interessant. Si ça se trouve, il est l'arène en ce moment. Dépêchons-nous... enfin, si tu veux venir avec moi.
FLORA: Bien sûr.

Norman et Flora se mirent alors en route de l'arène Pokémon. Pendant ce temps, Olivier continuait de combattre tous les adversaires qu'ils voulaient l'affronter. En plus de Chartor et Linéon, Chapignon s'était joint à eux pour les combats. Tous les Pokémons d'Olivier ainsi que lui-même étaient à terre, totalement fatigués.

OLIVIER: C'est pas vrai. Je n'aurais jamais cru dire ça un jour mais j'en marre des matchs.
Un dresseur: Hé ! Pourquoi il s'asseoit ?
Un autre: Vous croyez qu'il est fatigué.
Un autre: Mais c'est le fils de Norman, il ne peut pas être fatigué.
MARIE: Bandes d'idiots ! Evidemment qu'il n'est pas fatigué !
Un dresseur: Mais qu'est-ce qu'il a alors ?
MARIE: Mais ça ne se voit pas. Regardez son regard ainsi que ses Pokémon.

Tous les dresseurs regardèrent attentivement Olivier ainsi que ses Pokémon. Ils allèrent jusqu'à le dévisser, tellement que ce dernier était mal à l'aise. Pareil pour ses Pokémon.

Un dresseur: Je ne vois rien.
MARIE: Idiots. Son regard est celui de quelqu'un qui s'ennuie, ça ne se voit pas.
OLIVIER: Hein ?!
MARIE: Et ses Pokémon... Mais enfin, ça se voit que c'est pareil.
CHAPIGNON: Qu'est-ce qu'elle dit la mégère ?
LINEON: Laisse-la parler.
CHARTOR: Ayez pitié de nous.
Un dresseur: Mais alors, qu'est-ce qu'il faut faire ?
MARIE: C'est simple, il faut lui donner un défi à la hauteur de son talent.
Un dresseur: Et c'est quoi ce défi ?
MARIE: Nous allons lui faire combattre plusieurs Pokémon à la fois.
OLIVIER: Pardon ?!
Un dresseur: Mais oui !
Un autre: Avec ça, il ne risque pas de s'ennuyer.
OLIVIER: Dites-moi que je rêve. Je vais bientôt me réveiller.
MARIE: Allez ! Que ceux qui veulent y aller lancent leurs Pokémon !
Un dresseur: Chuchmur, en avant !
Un autre: Galekid, à toi de jouer !
Un autre: Medhyena, je t'appelle !
Un autre: Ningale, je te choisis !
Un autre: Balignon, Go !

Chuchmur, Galekid, Medhyena, Ningale et Balignon sortirent de leurs Poké-balls respectives. Les Pokémon d'Olivier étaient trop fatigués pour combattre, ce dernier le savait très bien.

OLIVIER: Vous en faites pas les gars, j'ai encore de la ressource. Massko, je te choisis ! (Massko sortit de sa Poké-ball) Fais attention Massko, tu risques d'en baver.
MARIE: Regardez, c'est un Massko ! C'est sûrement son premier Pokémon ! Vous savez ce que ça signifie ? Ca veut dire qu'il nous prend enfin au sérieux.
Un dresseur: Je ne te suis pas.
MARIE: Le premier Pokémon d'un dresseur est toujours le plus fort. Pour qu'il utilise ainsi son Pokémon le plus fort, il pense qu'il est dans une mauvaise position et qu'il n'y a que lui qui puisse l'aider à s'en sortir.
OLIVIER (dans sa tête): Evidemment qu'il n'y a que lui pour m'aider. Vous m'envoyez cinq Pokémon à la fois, bande de fous !
MARIE: Puisqu'il nous fait l'honneur de nous opposer à son plus fort Pokémon, faisons lui honneur nous aussi. Battez-vous de toutes vos forces !
Tous: Oui !!!
OLIVIER: Massko, lance Lame-feuille!

Les feuilles sur les bras de Massko devinrent des lames vertes. Ce dernier fonça sur chaque Pokémon et le frappa de plein fouet. Ces derniers furent tous mis KO en un seul coup. Tout le monde admira la puissance de Massko.

MARIE: Bandes d'imbéciles! Qu'est-ce que c'était que ça?
Un dresseur: Mais...
MARIE: Comment voulez-vous qu'il reconnaisse votre valeur si vous appelez de tels Pokémon? Secouez-vous et lancez-en d'autres.

Les mêmes dresseurs lancèrent d'autres Pokémon à l'action. D'autres firent de même, ce qui fit paniquer Olivier et Massko. Pendant ce temps, Norman et Flora étaient arrivés à l'arène et ils allaient rentrer au moment où Kenny ouvrit la porte.

KENNY: Norman, vous êtes revenus.
NORMAN: Oui, j'ai fait les courses pour la semaine. Ah oui, laisse-moi te présenter Flora. C'est la fille du professeur Seko.
FLORA: Enchantée.
KENNY: De même pour moi.
NORMAN: Dis-moi Kenny, par hasard, mon fils Olivier ne serait pas arrivé ici pendant mon absence? Apparemment, il a obtenu quatre badges et est fin prêt à m'affronter.
KENNY: Exact, il est arrivé mais...
NORMAN: Qu'est-ce qu'il y a?
KENNY: Disons que vos fans l'ont emmené au parc pour le défier.
NORMAN: Oh non, pas encore.
FLORA: De quoi vous parlez tous les deux ?
NORMAN: Rien de grave mais on ferait mieux de se dépêcher d'aller au parc. On risque de retrouver Olivier dans un sale état.
KENNY: Je ferme l'arène et j'arrive.

Kenny ferma l'arène à double tour et tous partirent en direction du parc. Pendant ce temps, Olivier et Massko étaient assis par terre, dos à dos, expirant à grandes bouchées. Sur le terrain, des tas de Pokémon étaient à terre, mis KO par Massko mais aussi par Chapignon, Chartor et Linéon qui étaient venus en renfort. Ces trois-là étaient derrière Massko et Olivier et n'arrivait plus à se relever. De leur côté, les dresseurs regardèrent les Pokémon et en redemandaient plus.

Un dresseur: Allez, fils de Norman !
Un autre: Montre-nous de quoi tu es capable !
OLIVIER: Pour ça, il faudrait qu'il m'envoie un adversaire. Et de toute façon, même si jamais un adversaire, je pourrais pas me relever.
Un dresseur: Vous savez ce qu'il lui arrive ?
Un autre: Pourquoi il ne se relève pas ?
Un autre: Je sais pas. Peut-être qu'il abandonne.
Un autre: T'as raison. Ce n'est qu'un dégonflé.
OLIVIER: Dé... gon...flé ?

Les quatre dresseurs qui avaient parlé regardèrent Olivier qui se relevait tout doucement. Ce dernier lança un regard de fureur aux dresseurs qui prirent peur en le voyant.

MASSKO: Pfff. Bandes d'idiots.
CHARTOR: Qu'est-ce qu'ils ont dit ? J'ai mal entendu.
CHAPIGNON: Ils ont traité Olivier de dégonflé.
LINEON: Ca, c'était la chose qu'il ne fallait absolument pas dire.
OLIVIER: On peut m'épuiser jusqu'à que je ne sente plus mes jambes, on peut me faire enchaîner des matchs sans mon accord, on peut ne pas me demander mon avis mais il y a une chose que je refuse d'entendre. C'est de me traiter de dégonflé !
Un dresseur: Pourquoi tu étais à terre alors ?
Un autre: C'est vrai ça. Le fils de Norman ne doit pas se le permettre.
OLIVIER: Espèce de...

Du côté de Flora, Kenny et Norman, ce dernier expliquait à Flora pourquoi les dresseurs de Clementi-ville réagissait ainsi lorsqu'on venait le défier.

NORMAN: A force de combattre, je me suis rendu forgé une grande réputation et cette dernière est à la fois bénéfique pour moi mais mal pour les challengers.
FLORA: Pourquoi ?
KENNY: Les dresseurs croient que les challengers qui se présentent à l'arène sont indignes d'affronter Norman à cause de la règle d'avoir quatre badges pour pouvoir l'affronter. Pour ceux, posséder quatre badges ne signifie rien et affronte jusqu'à épuisement le challenger.
NORMAN: La plupart du temps, ça finit bien. Les challengers ont leur match et ont le badge de l'arène s'ils gagnent. Mais après, ils arrivent que les challengers prennent peur et quittent Clementi-ville à cause de cette incident.
FLORA: Et qu'est-ce qu'il peut arriver à Olivier ?
NORMAN: Eh bien, je ne suis pas sûr mais je suppose que, vu que c'est mon fils, les dresseurs vont le défier sans cesse jusqu'à qu'il ne puisse plus tenir sur ses jambes.
KENNY: Regardez Norman, on voit Olivier dans le parc.

Norman, Flora et Kenny coururent jusqu'au parc sans se faire repérer par les dresseurs. Ils virent Olivier qui étaient face à eux et qui semblait furieux.

OLIVIER: Espèce de... crétins !
Un dresseur: Hein ? Quoi ?
Un autre: Pourquoi tu nous dis ça ?
OLIVIER: Arrêtez de me prendre pour quelqu'un d'extraordinaire juste parce que je suis le fils de Norman. On devient quelqu'un de fort en travaillant dur, pas en étant le fils de quelqu'un qui est respecté. Norman est mon père, rien de plus.
NORMAN: Bien dit, mon fils.
OLIVIER: Je peux comprendre que vous les respectiez et je trouve ça admirable mais arrêtez de croire que je suis comme lui. Je ne suis pas mon père, je suis moi : Olivier de Bourg-en-vol.

Tous les dresseurs se turent, ne savant que dire face aux paroles d'Olivier. D'un coup, Norman sortit de sa cachette et vint rejoindre son fils, acclamé par les autres dresseurs qui le virent.

Un dresseur: Regardez ! C'est Norman !
Un autre: C'est génial !
Un autre: Hé Norman ! Vous me reconnaissez ?
NORMAN: Bonjour à vous tous. Je suis content de tous pour voir. A ce que je vois, vous ne chomez pas en ce qui concerne les matchs. Mais maintenant, je pense que c'est fini. Alors, pourriez-vous me laisser avec mon fils ? Je vous en serais très reconnaissant.

Pas la peine de le dire deux fois. Tous les dresseurs rappelèrent leurs Pokémon KO et partirent dans leur maison respectives. De leur côté, Kenny et Flora rejoignirent Norman et Olivier.

OLIVIER: Flora ! C'est toi !
FLORA: Et oui, c'est bien moi. Content de te revoir.
OLIVIER: Moi aussi. Hein ? Attends un peu... Comment tu as fait pour arriver aussi vite ici alors je suis parti avant toi de Vermilava.
FLORA: Disons que j'ai la chance de trouver un raccourci pour venir ici.
OLIVIER: Chanceuse.
NORMAN: Parfois, la chance peut être un bon facteur lors des matchs Pokémon.
OLIVIER: Papa ! Je te remercie d'être intervenu.
NORMAN: C'est normal, tu es mon fils après tout.
OLIVIER: C'est vrai.
NORMAN (se retournant vers les Pokémon): Alors, c'est tes Pokémon ?
OLIVIER: Exact. Normalement, ils sont en meilleure forme mais tu vois, c'est à cause de tous ces matchs qu'ils ont enchaîné.
NORMAN: Je vois. Et ce sont eux que tu vas utiliser pour notre match ?
OLIVIER: En arrivant ici, j'ai beaucoup réfléchi et je pense que ces quatre-là sont les meilleures pour te combattre.
FLORA: Mais Olivier, tu n'as pas besoin de lui dire quels Pokémon tu vas utiliser.
OLIVIER: Tu oublies que c'est mon père donc je connais à peu près les Pokémon qu'il va utiliser lors de notre match. Donc, je trouve que c'est un peu légitime de lui dire si c'est eux ou non que j'utiliserai pour le battre.
NORMAN: Fais attention tout de même, tu pourrais être surpris lors de notre match.
KENNY: En tout cas, il me tarde d'arbitrer votre rencontre. Je suis sûr qu'elle sera passionnante.
OLIVIER: Flora, est-ce que tu restes pour assister au match.
FLORA: Bien sûr, je n'ai pas envie de rater ça.
NORMAN: Pour le moment, tu vas te reposer. Je pense que tu en as besoin après tout ça. Et nous livrerons notre match après.
OLIVIER: C'est entendu. Prépare-toi à me remettre le badge de l'arène.
NORMAN: Nous verrons.

Ca y est. La confrontation entre le père et le fils va enfin avoir lieu. Nul doute que ce combat sera l'un des plus importants d'Olivier. Mais sera-t-il capable de battre son père ? Prendra-t-il peur en étant face à lui ? Réponse dans le prochain épisode.