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Amour Patient [OS] de Iradan



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Informations

» Auteur : Iradan - Voir le profil
» Créé le 22/06/2011 à 11:32
» Dernière mise à jour le 22/06/2011 à 11:33

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Amour Patient
Amour Patient

Je suis Floresia, une Fragilady comme tant d'autres… Ma vie n'est que patience où j'espère revoir mon mari, Farméo, un Farfaduvet. En ce moment même, il était parti attraper un brigand moins ordinaire que les autres, nommé Kohr. La seule chose que j'ai apprise de lui était qu'il soit un Cizayox… Oui, ma vie n'est que patience… À ce moment, j'attendais pour une énième fois mon mari sur la colline verdoyante où nous vivions ainsi que tout le village, pendant que les autres vivaient une vie paisible. Alors que moi, oui, j'attendais là…

… Ma vie,
N'est que Patience,
Ma vie,
N'est que Sentence…


Cela fait maintenant plus d'un jour et quelques poussières…

… Que j'attends,
Comme un grain de riz,
Ma vie,
N'est qu'un petit Vent…


Je commençais à perdre espoir, que se passe-t-il ? Farméo ? C'est alors qu'au même moment, une personne qui m'était inconnue courut d'une vitesse folle vers moi. Je la regarda d'un air étonné et, elle s'arrêta, devant moi ; puis me dit :

« Je… J'ai vu un… un Cizayox ! Avec un… un Fa rfaduvet… allongé au… au sol… »

Puis le passant continua sa route. Il avait l'air très effrayé… Mais c'est ses paroles qui m'avaient le plus touchées… Un Cizayox et un… Farfaduvet allongé… Je n'en croyais pas le moins du monde, pourtant… si… Malgré ma lenteur pour courir, je fis le plus d'effort possible pour y arriver à temps. Je rejoignai les bois… le bosquet était un vrai obstacle pour moi. Je vis alors deux ombres, cachées par la brume… Je m'avançai encore plus vite. Malheureusement…

… Je tombe,
Sur le sol,
Comme une tombe,
Prise de son grand vol…


Je relevai ma tête : Dans la brume, plus rien. L'ombre allongée n'était plus là et, celle qui tenait encore debout, n'était plus là elle aussi… Alors, j'essaye, avec difficulté, de relever mon corps… J'y arriva et… GHDDBHVKZFVN !!!

« Calme-toi… Tu es la femme de celui qui nous a quitté, il y a quelques instants ?... Cela ne m'étonne pas… Vois-tu, je suis Kohr… Mmmhhh… Tu fais pitié, comme ce bon à rien de Farfaduvet ! Je te relâche, mais n'informe à personne ma présence ! »

Kohr me relâcha, puis s'effaça dans la brume. Cet instant m'avait bouleversée, choquée… Je ne savais que faire ! Et mon mari… Farméo…

… Il m'a quitté,
Ma vie,
Fait Pitié,
Comme celle d'un grain de riz…

… Oui,
Ma vie,
Ne mérite plus d'être ici,
Non, plus ici…


Je sanglotai et tombai sur mes genoux… Dans un chagrin irrémédiable…

… J'y trouve la mort…

… Ma vie,
N'est que Patience,
Ma vie,
N'est que Sentence…



Mmmhhh… ? Où étais-je ? Une lumière blanche aveuglante m'entourait. Je tournai ma tête dans tous les sens pour voir ce qu'il y avait autour de moi… Rien… Toujours cette lueur blanche… Et… Je ne pouvais plus bouger, il m'en était impossible de le faire… Alors, j'attendis, comme rien d'autre ne s'ouvrait à moi…

… Où étais-je ?
Cette lumière blanche,
Était étanche,
Où étais-je ?


Je regardai alors devant moi… Une lumière plus aveuglante que toutes les autres s'incrusta dans ma vue… Qu'était-ce ? C'est alors que l'illumination se dévoila petit à petit… Au début, je ne vis que de simples pattes blanches accompagnées d'un peu de pastel or… Ensuite, je vis le cou de l'être qui se tenait devant moi… mais je ne savais pas encore à quoi il ressemblait… Vint alors la dernière partie… Je vis une tête tout aussi blanche… dont les yeux avaient l'air d'êtres recouverts par un… un masque ? Une petite crinière se tint derrière… La bête était magnifique, grande, pure… Elle ressemblait à un cheval… puis elle me dit :

« Bienvenue au Paradis… Je me présente ; je suis Arceus… Le Dieu du Monde et du Paradis. Toi, chère Floresia, qui a trouvé la mort à cause de l'amour que tu portais pour ton mari, Farméo… Sache que tu pourras le rejoindre… Mais d'abord, je tenais à te dire qu'ici, tu pourras y construire ta seconde vie… Maintenant va, va regagner ton amour auquel tu y tiens tellement… va… va Floresia… »

… Je me trouvai au Paradis,
Ma vie était ici,
Oui,
Ma vie était ici…