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L'Ulteam ou les vacances de Conway de Milkey



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Informations

» Auteur : Milkey - Voir le profil
» Créé le 09/06/2011 à 22:53
» Dernière mise à jour le 10/06/2011 à 17:17

» Mots-clés :   Action   Aventure   Présence de personnages du jeu vidéo   Présence de shippings

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Chapitre 9: Parad'Islands (Partie I)
- Edward, va avec eux.
- Non.
Mey soupira. Edward s'en fichait. Il ne la laisserai pas seule.
Soul avait proposé de passer l'après-midi sur la plage, pendant que les autres dresseurs profitaient une dernière fois du centre commercial de L'Aquaria 2, il avait toute de suite mis en garde Mey: hors de question qu'elle s'approche de l'eau. Et alors que les autres s'éclaboussaient et jouaient au ballon dans l'eau, ils faisaient tous deux partie des rares personnes à rester sur la plage. Edward ne comprenait pas pourquoi Mey semblait agacée.
- Tu boudes parce que tu ne peux pas aller avec les autres?
- Non - et je ne boude pas. Plutôt parce que toi, tu dois rester avec moi au lieu d'aller t'amuser.
C'était donc ça. Edward rit.
- Je pourrais jamais m'amuser pendant que toi, tu seras en train de nous regarder de loin, toute seule.
- Mais si, tu peux y a…
- J'ai dit non.
Il y eu silence, finalement rompu par Edward.
- Au fait… Y a un truc que je voulais te dire mais… J'ai peur de ta réaction…
Mey continua à regarder la mer, et finit par dire:
- Tu n'as pas à t'inquiéter.
- Pourquoi donc?
Elle le regarda, étonnée.
- Tu ne le savais pas? Je ne peux ressentir aucune émotion.
Pour ne pas s'y attendre, Edward ne s'y attendait pas.
- Hein?
- Bah, je ressens rien, dit-elle, d'un presque joyeux. Ce que vous appelez la peur, l'envie, la tristesse, la joie, la colère, je ne sais pas ce que c'est.
Dis comme ça, ça paraissait évident. Mey était un robot, après tout. Edward comprenait mieux, à présent: les éclats de rire et les réflexions agaçantes de Mey n'étaient pas du à son insensibilité, mais à son manque total de sentiments. Il ressentit une profonde compassion alors que son amie poursuivait son récit, sur un ton de plus en plus léger.
- J'essaye quand même d'avoir l'air normale. Pour savoir quelle attitude adopter, je consulte mes fiches. Exemple: Situation = "Edward reste avec moi sur la plage au lieu de rejoindre les autres" --> "Politesse". Attitude à adopter = "Lui dire que cela ne me dérange pas de rester seule et qu'il peut partir".
- Quoi? Alors, c'est comme ça que ça marche? Je ne reste pas avec par politesse. Je le fait parce que j'ai envie!
Les yeux de Mey passèrent au rose pâle une nouvelle fois au rose clair.
- Oh, je me suis trompée! Je devais être touchée, c'est ça?
- Arrête-de-consulter-tes-données!
Elle fil la moue.
- Pardon… J'essaye de faire des efforts… Je fais tout pour avoir l'air normale. C'est pas ma faute. J'ai jamais demandé à être un robot.
Edward se sentit coupable. C'est vrai, il ne pouvait pas la comprendre: Mey était unique (ou presque) en son genre. Elle était dans un monde où elle n'avait théoriquement pas sa place. Elle faisait tout pour se faire accepter, mais n'y parvenait pas. Elle n'était même pas capable d'être triste. Maintenant, qu'il réalisait vraiment ce qu'elle devait endurer, Edward ressentait de plus en plus de pitié à son égard. Comme s'il souffrait à sa place. C'est alors que Cheren arriva en courant, ce qui n'était pas dans ses habitudes de garçon calme.
- Edward. J'ai à te parler. Tout de suite.


Un peu avant...
- Arrête, White, c'est froid!! gémit Belle.
Arrêter? Jamais! White ne s'était jamais autant amusée. Flora, Aurore, Leaf et elle venaient à peine de finir leur pique-nique avec les garçons, et avaient décidé de se retourner nager. Mais l'eau était plus froide qu'avant le déjeuner, et certaines, frileuses, prenaient leur temps avant de s'immerger. Mais White, impatiente, qui était dans l'eau depuis un bon moment, avait commencé à les éclabousser pour accélérer les choses. Énervées, elles lui avaient rendues la pareille, avant de se mettre à poursuivre Belle ensemble, qui jugeait l'eau beaucoup trop froide à son goût. Finalement, les garçons les avaient les avaient rejoint pour une partie de volley dans l'eau. Le bonheur de White auraient été complet si les taciturnes de service s'étaient joints à eux. Mais rien à faire: Silver, Cheren, Edward et Mey n'avaient pas pris la peine de mettre leurs maillots de bain. Pour les garçons, elle comprenait, mais elle était persuadée que Mey que aurait été la première dans l'eau.
De nature amicale et sensible, White avait toujours du mal à s'amuser en sachant que d'autres personnes étaient seules. Blue devait penser la même chose, puisqu'il alla rejoindre Silver. White fit de même avec Cheren.
Celui-ci était à l'ombre sous un parasol. Elle savait pertinemment qu'il détestait être exposé trop longtemps au soleil. Il portait un haut blanc avec un sweat à capuche et un bermuda bleu marine, qui allait parfaitement avec ses yeux. Sobre et classe. White sourit en se disant que la tenue qu'elle avait faite pour Cheren lui allait comme un gant. D'ailleurs, elle devrait aussi lui faire un sac pour son ordinateur, car son vert criard détruisait toujours l'harmonie de ses tenues.
Il ne la vit même pas arriver. En plus de rédiger elle-ne-savait-quoi, il lisait un recueil. De contes, d'après la couverture. le livre semblait assez vieux et était plus épais que tous les magazines de mode de White réunis.
La jeune fille, à présent à un mètre de lui, lui pinça la joue. Cheren devint pivoine et elle éclata de rire: décidément, ce garçon rougissait pour un rien!
- Comme d'habitude, je ne vais rien comprendre, mais bon, j'essaie quand même: qu'est-ce que tu fais?
- Eh bien, sur mon ordinateur… Je détermine la pression atmosphérique ainsi que l'ensoleillement et la végétation de manière à être sûr du climat de la zone dans laquelle nous nous trouvons. Je me rends compte que nous sommes entourés par des climats diamétralement opposés… C'est fascinant… J'analyse aussi…
Cheren avait du se rendre compte qu'elle ne comprenait rien et employa un registre plus courant.
- Ici, il fait bon, alors qu'à quelques kilomètres au Sud, c'est la canicule, et au Nord, il neige.
- Oh, je vois. Sinon, j'imagine que tu ne lis pas un manga. Enfin, c'est pas pire qu'en primaire, où tu t'amusais à lire tes livres de cours.
Il sourit.
- Non, ce n'est ni l'un, ni l'autre. C'est un livre de légendes et de mythes que m'a envoyé ma soeur quand elle a su que je viendrais sur ces îles.
White croisa les bras.
- Ta soeur… La grande? Ah oui, Mamoko-chan! J'avais oublié que vous étiez tous bibliophiles, dans la famille! Elle va bien? Ses recherches avancent?
- Oui, ça a l'air de se passe mieux que je le pensais. Tu connais ma soeur...
L'inquiétude se dessina sur son visage. Cheren vivait seul avec ses soeurs et sa mère. Son père, étant un journaliste et un scientifique reconnu, ne passait que rarement, et ils le voyaient plus à la télé qu'à la maison. Mais ces enfants l'admiraient et l'aimaient énormément. C'est pourquoi, pendant ses déplacements, Cheren s'autoproclamait chef de famille de remplacement. Il veillait (avec énormément de maturité pour son âge) sur sa grande soeur, la benjamine et sur sa mère. Alors quand l'aînée, naïve et tête l'air (qui rappelait beaucoup Belle à White) lui avait dit qu'elle allait arrêté son stage chez Araragi-hakase pour poursuivre ses recherches seule, il avait immédiatement dit non. Le pire, c'est qu'elle l'avait écouté. Mais la mère de Cheren avait fini par le convaincre de laisser partir sa soeur. Le jeune garçon avait été plus triste que vexé, mais il restait en contact avec sa soeur par courrier.
- Ne t'inquiète, je suis sûre que tout ira bien pour elle. Dis, tu es sûr de ne pas vouloir venir jouer avec nous? Tu pourras lire ton bouquin ce soir.
- Non, c'est important. Je dois d'abord faire un tri. Je pense que certaines de ces légendes parlent de cet archipel. Dans l'une d'elles, on parle très clairement d'îles aux climats différents. C'est en partie pour ça que j'étudie la météorologie. Mais j'ai presque fini.
White haussa un sourcil. De toute façon, Cheren disait toujours ça. Et c'était rarement vrai. À croire qu'il n'avait aucune notion du temps. Ce qui était vrai. Sauf quand on lui confisquait son ordinateur.
- Ne me regarde pas comme ça, c'est vrai! se justifia-t-il. Je finis le livre, je finis mon analyse et c'est bon! Ah oui! Il faut aussi que j'aille récupérer le boîtier que j'ai donné à Black.
- C'est vrai que tu lui avait donné un truc avant qu'on aille chercher Flora.
- Oui, j'en ai besoin. C'est urgent.
Autre caractéristique de Cheren: tout était toujours urgent. White préféra ne pas précisa que Black avait cette boîte sur lui depuis presque une journée, et que jusque-là, ça n'avait pas été urgent.
- Bon, je vais aller le chercher pour toi. Black est avec Tsuki et Zorua, à bord du bateau. Je me dépêche!
Cheren n'eut même pas le temps de lui dire que ce n'était pas la peine: elle courut à toute allure en direction du bateau. Il la regardait de loin lorsqu'un message s'afficha sur son écran. Cheren ne le comprenait pas: ce qui était écrit n'était pas logique. Pas logique du tout. Et si il y avait bien quelque chose qu'il détestait, c'était les choses illogiques. Paniqué, il courut en direction d'Edward.


Pendant ce temps…
- Qu'est-ce que tu fiches tout seul? dit Blue.
Silver retira ses lunettes de soleil.
- Ça se voit pas? Je dors. Enfin, j'essaye. Vois-tu, les piaillements surexcités et incessants de Soul ne m'aident pas beaucoup.
Son meilleur ami s'assit à côté de lui.
- C'est quoi le problème, avec Soul?
- Je sais pas, elle est bizarre, aujourd'hui. Elle fait des trucs bizarres… Avec ces histoires de crabe et de pastèques… Enfin, je te raconterai ça plus tard.
- Non, pas de ce qui c'est passé aujourd'hui. Mais depuis hier… Je sais pas, c'est bizarre. Elle ne te harcèle plus, ne te suit plus jusqu'à la porte des toilettes...
- Elle ne me suis PAS jusqu'à la porte des toilettes, le coupa Silver.
- … Et puis, elle passe pas mal de temps avec Jun.
- Non, sans blague?
Blue eut un sourire malicieux.
- Ooooh… Il est jaloux…. C'est mignon…
- Je ne suis PAS jaloux! Ce que tu peux être agaçant, quand tu veux. On dirait Régis!
- Je prends ça pour un compliment. Ça ne me regarde pas, mais tu devrais faire attention: ces deux-là se ressemblent beaucoup et commencent à beaucoup s'attacher l'un à l'autre. Enfin, tu t'en fiches de toute façon. Tu n'es absolument PAS jaloux.
Silver considérait Blue comme son frère. Mais là, il avait juste envie de lui plonger la tête dans l'eau et de le regarder s'étouffer. Comme s'il percevait les envies meurtrières de son ami, Blue sauta sur ses jambes et dit:
- J'y retourne. Soul a dit qu'elle avait une annonce à faire! Et, suite à un véritable exploit intellectuel de sa part, elle vient de se rendre compte que Mey ne pouvait pas venir nager parce que c'était un robot. Alors je crois qu'on va faire quelque chose de plus calme. Et puis, le soleil va bientôt se coucher. Et il y a la soirée et tout…
- La soirée? Oh, la soirée de bienvenue! Celle qui a été annulée à cause de l'enlèvement de Flora?
- Oui, celle qu'on devait faire hier "pour souhaiter la bienvenue au participants, et pour se lier d'amitié avec eux", d'après Conway. Ce sera aussi l'occasion de les rassurer une seconde fois. Je crois que c'est de ça dont Soul veut nous parler. Je suis sûr que le jeu qu'elle va choisir sera distrayant. Tu viens?
Silver regarda Blue, puis Jun. Ce dernier racontait quelque chose de visiblement très drôle à Soul, qui riait aux éclats, et Silver eut les mêmes envies meurtrières qu'avec Blue. Il finit par se lever à son tour. Il espéra que le futur jeu lui permettra de casser la figure de Jun, ou de le noyer. Juste… Parce qu'il en avait envie. Ça n'avait rien avec Soul. Rien à voir.



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Salut à tous, chers internautes! C'est encore et toujours moi, Soul! Aujourd'hui, j'ai passé une super journée sur la plage avec... Silver bien sûr! Ces derniers temps, j'ai de plus en plus envie de prouver à Silver que je suis une fille incroyable pour des raisons... assez personnelles. Pour cela, j'ai mis au point des plans infaillibles pour l'épater! Je vais vous faire part de toutes mes tentatives!

Tentative n°1: vous connaissez tous le célèbre jeu qui consiste à pulvériser une pastèque avec un bâton, les yeux bandés? C'est LE jeu de plage incontournable! Je me suis dite: "Si j'arrive à trouver toutes les pastèques et à les pulvériser avant les autres participants, Silver se rendra forcément compte de ma valeur". Celui-ci était allongé sur le sable, avec ses lunettes de soleil. Et par chance, il y avait beaucoup de pastèques autour de lui! Je m'approcha donc au maximum de lui, et attacha un bandana autour de mes yeux. Ma tactique était simple: frapper le sable le plus fort et le plus rapidement possible tout autour de moi. Et ça marchait! J'en étais déjà à ma quatrième pastèque. Mais au moment où je frappa la cinquième, celle-ci poussa un hurlement. J'enlevai mon bandana et eut un sourire d'excuse: la pastèque que j'avais frappée avait des cheuveux rouges, des lunettes de soleil, et une énorme bosse.

Tentative n°1: Silver avait beau m'en vouloir à mort, il en fallait plus pour me décourager! Je m'approcha de Silver, toujours allongé sur le sable. Comme il semblait ne pas remarquer ma présence (ou alors il m'ignorait royalement), je me m'éclaircit la gorge et il me regarda enfin. Je lui proposa de lui frotter de la crème solaire, et il bredouilla un "Mouais". Je m'exécuta. Grâce à Sacha et Ondine, qui avaient rencontré une masseuse à l'Avenue des Ciseaux pendant leur voyage (Susie, si ma mémoire est bonne) et à Mey, qui m'avait donnée divers conseils pour que mes massages soient le plus agréables possible, j'étais devenue une pro en à peine quelques minutes! Je respectais scrupuleusement toutes les indications. Tout semblait bien se passer puisque Silver ne disait rien (c'était ça façon à lui de dire qu'il appréciait quelque chose). Mais soudain, un Krabby apparut. Je sursauta: en plus de mâchouiller un bout de bois, il était doré! Oui, doré! Complètement décontenancée, je le regarda monter sur le dos de mon ami. Et avant que je puisse faire quoi que se soit, il lui pinça violemment le derrière. Et ça lui plaisait, apparemment: on aurait dit qu'il rigolait! Pendant que Silver hurlait, le Krabby se réfugia dans le maillot de bain de Conway. Celui-ci, prit de panique, plongea dans l'eau. Je le poursuivit, me disant que Silver serait épaté si il je lui apportait un pokémon de couleur différente. Au moment où j'attrapait le caleçon de bain de Conway par devant, il sortit du maillot de bain et regagna la mer. Voilà comment je me suis retrouvée dans l'eau, la main gauche sur une partie assez intime de Conway, devant les regards gênées de tout le monde. Tous étaient stoïques et personne ne parlait (sauf Mey qui se roulait dans le sable en pouffant allègrement).

Par la suite, j'ai essayé d'expliquer à Silver ce qui s'était passé. Mais quand je lui ai dis qu'un Krabby doré qui mâchouillait un bout de bois lui avait pincé les fesses en riant avant de se réfugier dans le maillot de Conway et de se cacher sous l'eau, il me regarda d'une façon étrange: comme si il ne me croyait pas du tout.

Bon! Ce sera tout pour aujourd'hui, je continuerai à vous tenir quotidiennement au courant de toutes les aventures de Silver, l'Ulteam et moi! À bientôt!

Remerciements

à Edward et Mey qui ont créé ce merveilleux site pour moi
à Conway pour les photos, les vidéos et les analyses
et enfin à Aurore, à White, à Ondine, à Flora, à Belle et à Leaf qui sont depuis peu administratrices