Seko
Bonjour, cher lecteur, moi, Lippoutou pokémon d'un professeur en bois je vais vous raconter mon histoire la plus importante de ma vie et la plus fabuleuse.
Maintenant, c'était il y a quelques années, ce jeune professeur, un peu fou, voulait se rendre au Lac Savoir pour voir ce qu'avait découvert son élève. Ce Lac se trouve à l'extrême nord de la région Sinnoh ; en été il y neigeait doucement, en hivers c'était un vrai blizzard qu'il y régnait, des conditions extrêmes. Et c'est par ce temps-là que nous nous rentions au lieu voulu… Atchoum ! ! ! ! Saleté de rhume !
Nous finîmes par voir le bout de la grotte, une lumière qui faisait mal aux yeux était là, juste à quelques pas de nous. La fin de maints jours dans l'ombre.
Ah oui ! Excusez-moi je ne me suis pas présenté, quel malpoli fais-je ! Bonjour, je m'appelle Professeur Jean-François Seko dit le professeur en bois. Ma particularité me demandez-vous ? Et bien… Je voyage dans toutes les régions les cheveux en broussailles plus lavés depuis x temps, des lunettes grasses et emplies de poussières, par conséquent il m'arrive de mal voir. Mais, attention, ma vraie particularité est de voyager en blouse blanche torse nu, short marron démodé et en tongs oranges voyantes (pour éviter de me faire écraser par les voitures, parce qu'il y en a beaucoup). Aussi, bizarrement, mon visage est celui d'un homme dodu, pourtant je dors peu souvent chez moi et mange peu. Ah ! J'allais oublier, mon sac magique oublié par Pierre qui accompagnait Sacha dans des temps anciens.
Mon autre particularité est d'avoir attrapé ce pokémon rare répondant au nom de Lippoutou. Et oui ! C'est une humanoïde fort charmante pour tenir de la compagnie, elle a un beau derrière recouvert d'une robe d'un rouge sang inaltérable, une belle poitrine bien montrée par son soutien-gorge jaune et de la couleur de sa robe ; quant à son visage il respirait la sérénité et la joie. Et une belle chevelure blonde, comme le Soleil, encadrait son joli minois. Le teint de sa peau était blanc et violet, c'était assez contrasté je vous l'accorde. Mais ce fut la plus belle pokémon qui m'eût été donnée à rencontrer, et je l'avais capturée. Mais aussi sa particularité à elle était de… Non, je ne pourrai pas vous le dire encore, je jubile devant votre curiosité de savoir.
- Petite feuille envole-toi,
Gracieusement dans les airs,
Emportée par le vent pour voir,
Ce bas monde ouvert à toi,
Car ils ont besoin d'espoir,
Venant de l'improbable : air,
Psychique ou physique soit
Il vient toujours du réconfort.
- Nous ne sommes pas en printemps ! Aboya Lippoutou alors que nous franchissions enfin la sortie du Mont Couronné.
- Mwahahaha ! ! ! Ployez-vous pokémons devant le légendaire professeur Jean-François Seko dit le professeur en bois ! Criai-je heureux d'annoncer ma venue dans ce coin paumé de la région nord de Shinnoh, la fameuse route 216.
- Sais-tu que tu me fais honte ? Non mais franchement t'as déjà vu dans le monde des professeurs plus pourri que toi ? Cela ne m'étonne pas que les autres ne t'invitent pas à leurs congrès.
- Combien de fois je t'ai dit de te taire en présence d'humain ! Et puis c'est parce qu'ils ne comprennent pas mon incommensurable intelligence.
La pokémon me regarda droit dans les yeux désespérée de mon cas, mais quel cas étais-je ? Reprenons.
J'embrassai le lieu qui était devant moi… un manteau de blizzard blanc venait vers moi ou plutôt tempêtait m'empêchant de voir quoi que se soit à dix mètres. Toutefois, je pouvais discerner difficilement quelques arbres et un plateau surélevé que je ne pouvais pas accéder, où étaient quelques skieurs.
Ma pokémon pliée en deux mort de rire montra du doigt un truc devant ; le truc devant s'avérait être une boule de neige que je pris en pleine figure. Je sentis le froid se glisser en mon corps. Pour la première fois je ressentais le froid, quelle impression avais-je ? Mmmmh… mais qu'est-ce que j'ai faim !
Je souris bêtement au monde, je ressentais le froid, à l'inverse les badauds me regardaient comme si j'étais fou. Lippoutou avait l'air dépité devant mon comportement.
- Tu ne pourrais pas avoir l'air plus intelligent, parce que déjà quand on voit ta tenue… et devant ta tête d'un débile mental il faudrait voir, murmura-t-elle doucement de sa voix envoûtante, toutefois cela n'eut pas d'effet.
- T'as de la chance de ne pas aimer les pokéballs parce que sinon… Persiflai-je avec une envie de la jeter au loin.
Et il me vint un problème dans mon cerveau, à vrai dire une question… Pourquoi allai-je par ici ? Faisons appel à ma mémoire…
- T'as de la fumée qui sort par le nez, je dois boucher les trous ? Et il y a un drôle de monsieur qui marche en canard se dirigeant vers nous.
J'ouvris les yeux abandonnant ma profonde réflexion.
Le monsieur était là vêtu d'un bonnet avec un pompon au bout, une paire de lunettes de soleil, le peu de son visage qu'on voyait reluisait comme s'il avait mis de la crème, on pouvait distinguer derrière sa tenue de ski diverses couches de pulls, au moins trois, et plusieurs bas de pantalons. Aux pieds il portait des boots montant jusqu'aux genoux.
- Euh… Monsieur, je suis le gardien de cette route fortement impraticable puisque c'est l'hiver, un blizzard souffle en permanence, au vu de votre tenue de voyage je vais vous demander de faire demi-tour. Et d'abord quel est votre prénom ?
- Je me nomme professeur Jean-François Seko, dit le professeur en bois.
Le gardien me tourna le dos et avec ses gants il essaya d'attraper un téléphone portable qu'il fit tomber par terre. Lippoutou le ramassa et lança un « tenez ! ».
La seconde après le gardien tomba dans les pommes tandis que j'essayai de le retenir, mais j'avais mal au dos, dommage pour lui je ne le pus.
- Ça c'est ballot, heureusement qu'il est bien vêtu. Dis-moi tu ne voudrais pas lui voler quelques vêtements pour être bien habillé ? Me lança Lippoutou avec un regard sérieux.
- Mais qu'est-ce qu'il a mon habillement à la fin ? Et puis que devons-nous faire de lui ? Tout ceci ne serait pas arrivé si tu n'avais pas parlé ! C'est de ta faute, occupe-t'en.
Je lui tournai le dos, les bras croisés et lui firent la tête.
- Attention il y des Dimoret ! Cria un dresseur avant que retentissent plusieurs craquements sinistres.
- Qu'est-ce qu'il a dit le monsieur ? J'ai mal entendu, demandai-je à ma Lippoutou qui n'était plus là ainsi que l'autre.
Ma réponse fut de recevoir un blizzard encore plus fort emportant des bruits qui ne se glissèrent pas jusqu'à mes oreilles, cependant j'avais repéré que ma Lippoutou était partie je ne sais où. Pourquoi était-elle partie alors qu'il n'y avait aucun danger dans les environs ?
Soudainement j'entendis un râle derrière moi, un vieux monsieur avec une baguette à la main, un vieux chapeau gris délavé, un vieux manteau (= cape) gris avec maints trous et des cheveux en broussailles. Sur son visage on lisait la terreur. (A tout inculte qui n'ont pas compris le renvoi allez chercher le grand sage Gandalf).
- Veuillez tourner à droite, dans cent cinq mètres car il y a des cadavres sur la route. Mais surtout, fuyez pauvre fou !
Et le vieux s'écroula par terre crachant un flot de sang, la neige l'absorba.
- Et ben dis donc, monsieur, vous n'avez pas la grande forme, non ?
Le blizzard répondit en recouvrant le cadavre. La neige rouge disparut aussi. A présent on voyait une monticule de neige, et à mes pieds tomba une croix chrétienne que je mis sur la monticule une larme à l'œil, mais pourquoi pleurai-je ? Est-ce le moment ?
Et avec mon bras, velu, j'enlevai la larme et me mis accroupi pour écrire sur cette tombe naturelle « ci-gît un homme qui n'a pas la grande forme, ne pas déranger »
Alors que je regardai ce monticule de neige je compris maintenant ses paroles, des paroles annonciatrices d'événements mauvais. Il me fallait fuir, fuir et fuir. Mais pour quelles raisons je l'ignorais totalement, seulement quand on voit homme dans cet état et qu'il donne un conseil, je le suivrai.
Je commençai à courir quand derrière moi retentit des cris de pokémons, des Dimoret vraisemblablement. Quelle était déjà leur fiche pokémon ?
« Écoute-moi espèce de futur professeur en bois, voici le pokémon le plus humain qui soit : Dimoret, semblable à nous car pour un objectif ils savent s'allier. Quand ils n'ont plus d'objectifs ils s'entretuent, un peu comme nous mais en plus sauvage. Ces pokémons attaquent uniquement en bandes et peuvent parfois tuer des humains par la même occasion, dans des lieux trop inhospitaliers où l'Homme a dû mal à survivre. S'ils te prennent en chasse tu as une chance sur deux de vivre, et surtout concernant leur cri… Tu m'écoutes un peu au lieu de jouer à pokémon version vert feuille ! ! ! »
Tiens, je crois que je vais mourir. C'est bizarre, je ressens quelque chose au plus profond de moi… mais qu'est-ce que j'ai faim ! Ça ne se fait pas de mourir avec la faim me tiraillant. Faisons une pause.
De mon super sac qui appartenait à l'éleveur ultra célèbre Pierre contenant une table dépliante, des poffins tout chauds et un micro-onde, j'avais viré les sacs de couchage, trop inutiles. Ainsi que de la nourriture toute prête chaude, bref le sac parfait magique.
Je dépliai ma table bleue qui fut aussitôt recouverte de neige. Elle pencha et se cassa dans un bruit assourdissant, de nouveaux cris de Dimoret, plus proches cette fois-ci et une rumeur de pas se glissait jusqu'à mes oreilles… Ils approchaient.
Sur mes gardes, je tournai en rond cherchant à savoir d'où viendra le premier Dimoret. Mais les bruits n'arrêtaient pas de se répandre un peu partout autour de moi, mon cœur commençait à battre à cent à l'heure. Soudainement retentirent des cris aiguës rendant inopérants mes tympans, mais je n'eus pas le temps de me soucier de ce mince détail. Ils étaient là surgissant du rideau de neige m'évitant et me touchant parfois, quelques coupures assez minces furent ouvertes.
La seconde après plus rien. Mes oreilles bourdonnaient suites aux cris. J'étais légèrement recouvert de sang qui coulait peu, pour l'instant. Heureusement que mon sac contenait des pansements. Aussi n'eus je pas le temps de réfléchir à une technique de contre attaque que ces ombres fugaces revinrent à l'assaut. Cette fois-ci cela ne se passera pas comme ça.
Je me couchai dans la neige pour rouler sur le côté évitant ainsi les ombres, quand je m'arrêtai pour voir toutes les ombres affluèrent vers moi, il me fallut faire quelques roulades vers eux pour les déstabiliser, et là je donnai un coup de poing à un Dimoret tombant à terre K.O. C'en était presque trop facile.
- Dimodimo ! (Traduction : C'est humain ce truc qui n'arrête pas de rouler ?)
- Retdimoret ! (Traduction : Tu ne le connais pas ? On est en train de tuer le vénérable professeur en bois, la légende veut qu'il ait obtenu son diplôme rendant fou son professeur, son savoir est immense, mais peu estimé).
- Dimodimo ! (Traduction : Je m'en moque, vénérable ou pas la faim me tenaille, de surcroît il a battu un des nôtres ! Vengeance mes frères ! )
- Tout à fait d'accord avec toi… le dernier qui a parlé, ouais, toi. Ne me fais pas ces yeux méchants, je peux les faire aussi ! Observez !
Et les Dimoret moururent tous de rire pour une raison qui m'était inconnue, mais, à présent le danger était écarté, nulle menace planait.
Profitant de l'instant je me soignai tranquillement, à la fin il me semblait être couvert de pansements. Je me remis à avancer avec précipitation contre ce blizzard, me courbant un peu à dessein de garder une chaleur, chose rare par ici et inespérée.
Et soudainement surgit de ce blizzard ma Lippoutou dansant un truc bizarre, tout en criant « Macarena » mais bon, étant donné que ce soit mon pokémon je fis abstraction de ce fait, certes, fort troublant. Je courus jusque dans les bras de Lippoutou qui me gela avec un poutou.
- Que t'était-il arrivé ? Demandai-je, inquiet et me moquant du froid s'amassant autour de nous, seul comptait moi et Lippoutou.
- Quelque chose. Rendons-nous au Lac.
- Non, mangeons un bout j'ai une faim de Grahyena.
Arrivant devant le Lac du Savoir plein de neiges dans les cheveux et les vêtements ultra mouillés, je pris conscience qu'un froid régnait, un froid plus intense que dans le blizzard. C'est pour cette raison que des sapins formaient une clairière autour de ce Lac et son rivage, et la neige disparaissait peu à peu découvrant un peu d'herbes sauvages rigides à cause de la température. Au milieu était bien entendu le Lac Savoir mais aussi ma raison de ma présence : une sorte d'île avec grotte incorporée et dont le contenu avait fait coulé pas mal d'encre. Il contiendrait un fameux pokémon légendaire ayant pour but de garder des dimensions fermées.
Lippoutou dansait encore son fameux macarena avec force conviction qui me laissa perplexe sur le but de cette danse.
- Go… pokémon dont je me souviens plus le nom !
Et voici mon Pokémon que je vénérerais toujours acheté à cinq cents Pokédollars dans un Pokécentre juste avant une grotte.
- Magicarpe !
Le Pokémon Mythique apparut dans l'herbe sur le côté droit se débattant idiotement pour aller dans son milieu naturel qu'est l'eau. Je dus le prendre dans mes bras pour l'y amener, et croyez-moi je vous déconseille de porter un Magicarpe dans vos bras. Une fois dedans je pus crier avec joie, car mon but serait bientôt atteint :
- Surf !
Avec Lippoutou nous montâmes sur le pokémon qui faillit couler suite à notre poids conjugué et lentement, très lentement, il nous mena sur l'île avec la grotte. Entre temps je pus jouer à la magnifique merveille du jeu pokémon Black, que j'avais fini trente fois.
Je le rappelai et observait avec méticulosité si déjà le lieu ne donnait aucun indice sur le pokémon ou ses pouvoirs.
Si ! Une porte en bois avait été mise avec un panneau sur lequel était inscrit : « Si un dresseur pénètre ce lieu il sera châtié, si un coordinateur pénètre ce lieu il sera maudit, si un professeur pénètre ce lieu il sera blasé. »
- Je parie trois cent mille Pokédollars que ce sera le pokémon le futur blasé. Tsss de nos jours les légendaires ne savent plus quoi inventer.
Quand je mis ma main sur la porte retentit une voix de celle-ci :
- Bonjour, impétueux humains, je suis… la Porte gardienne du territoire de Créhelf. J'ai deux ou trois petites questions à vous poser sur ce pokémon. Si vous me répondez faux je vous mettrais une fessée. Première question : quelle est la propriété du regard de Créhelf ?
- Je sais ! Pokédex quelle est la propriété du regard de Créhelf ?
- On raconte que son regard a le pouvoir d'effacer la mémoire, répondit d'une voix monotone le pokédex.
- Vous êtes dans le vrai. Deuxième question : Dans quoi… Créhelf se lave son postérieur après avoir rejeté des excréments ?
- Il se le lave dans… Rien puisque aucun Pokémon ne rejette des excréments !
Soudainement la Porte émit un déclic.
Avec appréhension j'ouvris la porte et découvris un magnifique lieu où la poussière s'amoncelait tant personne n'était passé depuis des lustres. Tout avait été fait à la proportion d'un pokémon de petite taille et de sexe féminin car les couleurs prédominantes étaient roses. Troublés nous inspectâmes le lieu abandonné cherchant sans doute une information sur le pokémon résidant ici mais nous dûmes conclure que le pokémon s'en était bel et bien en allé, comme disait un post-it sur le frigo, en vacance…
Je fondis en larmes en sachant ceci ; ma pokémon danseuse me réconforta.
- Allons, allons, retournons à Hoenn là où il fait chaud tout le temps, où les filles se baladent en maillot de bain détaché à la plage, où les pokémons légendaires ne partent pas en vacance. Moi je dis qu'il y a une morale à toute cette triste histoire Jean François Seko.
- Laquelle ? Demandai-je la voix chevrotante et séchant mes larmes avec mon bras poilu.
- Toujours annoncer quand on pose des congés pardi !
One Shot à la base écrit pour le concours dont le début est écrit avec : HikariMugenRyu qui me donna des idées et la trame est principalement de lui, donc je le remercie pour ces points et respect à toi. J'ai décidé de le continuer seul. Ce court récit je l'ai construit comme une nouvelle, donc la fin est renversante, toutefois il se pourrait que vous ne l'aimiez pas. Donnez votre avis.