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Conspiration à Hoenn de fire-dracaufeu



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» Auteur : fire-dracaufeu - Voir le profil
» Créé le 15/01/2007 à 18:04
» Dernière mise à jour le 15/01/2007 à 18:04

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Le sauveur.
Une fois que les champions furent partis, Alyssa se laissa tomber sur les genoux de Damien et se mit à pleurer à gros sanglots incontrôlables. Ses nerfs avaient fini par lâcher. Son ami la consola du mieux qu'il put. Elle était désespérée. Elle ne voyait pas comment s'en sortir ni aider son frère. Elle pleura tout son saoul. Lorsqu'elle eut fini, elle ne dit plus un mot. Elle resta là, contre Damien, à attendre que le temps passe. Un vent froid passa à travers le soupirail. La jeune femme frissonna. Son compagnon ôta son blouson et lui mit sur les épaules. Elle lui jeta un regard plein de gratitude. Puis, le jeune homme lui ramena la tête contre sa poitrine, afin qu'elle prenne appui sur lui. Ainsi installée, Alyssa se calma, sa respiration redevint normale et ses larmes séchèrent peu à peu. Quelques minutes passèrent ainsi, sans un mot échangé. Enfin, la dresseuse se redressa et planta son regard bleu océan dans le regard sombre du fils de Matthieu. Elle passa la main derrière la tête de Damien et la ramena vers elle jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent. A cet instant, ils s'embrassèrent tendrement. Cette fois, ce n'était pas un accident.
La nuit était déjà bien avancée et ils décidèrent que le meilleur moyen de passer le temps était de dormir. Ils se partagèrent le pain et le reste de l'eau puis ils jugèrent le lit d'un œil critique. Il était trop petit pour qu'ils y tiennent à deux, et sans doute pas assez solide. Damien laissa le lit à Alyssa et s'installa par terre. Il étendit une couverture en trop sur le sol et roula son blouson en boule pour en faire un oreiller. Pendant ce temps, la jeune femme se glissa dans les couvertures, retirant simplement ses chaussures et ses chaussettes. Les draps grattaient et le matelas était peu confortable, mais elle songea qu'elle avait le droit à du luxe par rapport à Damien qui dormait à même le sol. Elle lui chuchota un tendre « Bonne nuit » auquel il répondit. Tous deux s'endormirent bien vite.
Le lendemain, un Pokémon leur apporta à manger. Le petit déjeuner était un peu plus copieux que leur maigre pitance de la veille. Ils s'y attaquèrent dès leur saut du lit et dès qu'ils furent seuls.
«Tu as bien dormi ?
-Le sol n'est pas si inconfortable quand on y pense…
-Ce soir, on inverse.
-Non, ça ira.
-Ne discute pas. Fais-moi voir ta blessure.
Alyssa s'occupa à nouveau de la blessure de son compagnon comme elle l'avait fait la veille.
-Merci.
-Il n'y a pas de quoi.
Elle lui posa un tendre baiser sur les lèvres.
-Et toi, tu as bien dormi ?
-Mieux que toi je pense, même si les draps grattent et que le matelas est inconfortable.
-Hum, hum.
Le toussotement venait de l'extérieur de leur cellule. Eric se tenait là, avec quatre Pokémon. Un Machopeur et un Makuhita portaient un matelas et des couvertures. Les Pokémon combat placèrent le matelas au sol et mirent les draps dessus.
-En quel honneur… ?
-Je trouve qu'on vous néglige trop.
Le Machopeur regarda étrangement les dresseurs.
-Qu'est-ce que…
-Machopeur, tu n'as pas déjà fait assez de dégâts ?
-Comment ça ?
-C'est lui qui vous a assommé.
-C'est votre Pokémon ?
-Non, celui de mon collègue. Bonne journée.
Et il s'éloigna avec les quatre Pokémon.
Ils s'occupèrent comme ils purent durant la journée. Le soir venu, ils se couchèrent dans leurs lits respectifs. Ils furent réveillés une heure plus tard par du bruit venant de l'extérieur du bâtiment. Ils observèrent le soupirail, intrigués et ils virent une tête de Pokémon apparaître entre les barreaux.
-Elecsprint !
C'était bien lui. Le Pokémon d'Alyssa jappa en voyant sa dresseuse. La jeune femme se releva d'un bond et attrapa la tête du chien électrique entre ses mains. Elle le caressa chaleureusement, heureuse de le revoir. Damien se leva de son matelas et caressa lui aussi le Pokémon. Il avait pourtant la mine sombre.
-Bien qu'il nous ait retrouvés, il faut se rendre à l'évidence : il est trop grand pour passer par ce soupirail.
-Lecsprint, eleeee ? (Tu crois ça ?).
Le Pokémon recula dans la nuit, puis chargea les barreaux. Il les prit entre ses crocs et tira. Il utilisa astucieusement l'attaque Force pour arracher les barres de métal. Il rampa à l'intérieur et sauta au sol, se laissant aller à la joie de retrouver Alyssa.
-Elecsprint, tu peux nous faire sortir d'ici ?
-Elecss, lecsprint, eleee, elecsprint (Bien sûr, je vais le faire immédiatement).
Elecsprint s'attaqua à la serrure. Le métal geignit sous ses assauts, résista, se tordit mais tint bon. Le Pokémon avisa la cruche, se pencha et y but à grandes lampées. Puis, il s'ébroua et recommença ses efforts contre le verrou. Dans un craquement sinistre, il finit par céder. La porte, bien huilée, pivota sur ses gonds sans un bruit. Tous trois sortirent prudemment. Ils avançaient en silence, attentifs au moindre bruit quand soudain, surgissant du mur, un Kécléon se précipita vers la sortie, dans le but évident d'ameuter les Huit Ultimes.
-Rattrape-le Elecsprint !
Le chien électrique se précipita sur le caméléon et le cloua au sol. Il lui envoya un attaque Onde de Choc pour l'affaiblir puis une Cage-Eclair pour le paralyser. Il revint vers sa dresseuse, fier de lui.
-Bien joué. Et maintenant, on retrouve nos affaires, les champions et on sort d'ici ! »