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Gris Frontières de Légendes Urbaines
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Informations
» Auteur : Légendes Urbaines - Voir le profil» Créé le 20/05/2011 à 23:21
» Dernière mise à jour le 20/05/2011 à 23:21
Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :
La Trilogie du Prédateur (1/3) -N
Voici une nouvelle fic allant en paire avec Noir Idéal/Blanc Réel. J'espère que vous allez apprécier. Il y aura beaucoup de flash-back du passé (comme cette trilogie). Il y aura aussi des chapitres du présent, allant en paire avec les chapitres des deux autres fics.
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Il y a plusieurs années…
N regarda ses jouets trainant sur le sol. Jouer avec son train électrique ne lui a jamais semblé aussi ennuyé. Dans un geste de frustration, il a même laissé un des wagons dans le panier de basket. L'objet resta pris dans le filet, et par sa petite taille, N ne pouvait aller le chercher.
Son ballon de basket reposait dans un coin de la pièce, dégonflé. Comme mort.
N n'en pouvait plus. Ses deux nourrices étant parties faire à manger, il y voyait une opportunité. Une chance de s'enfuir, de connaître la liberté, de voir la lumière du jour. Souvent, son père lui parla d'une terre à contrôler, une terre magnifique parsemée de forêts, de lacs, de montagnes, etc. Chacun de ces récits à ce sujet émerveilla l'enfant, à un tel point que celui-ci voulut découvrir le monde par soi-même.
N avait donc concocté un plan en secret. À chaque jour, à la même heure, ses nourrices partaient faire à manger pour le château. Pendant ce temps, seulement deux gardes bloquaient l'entrée de l'immense bâtiment. En utilisant sa petite taille, il pourrait bien sortit sans être vu. Et c'était le moment.
Il eut des tiraillements dans le ventre, signe de son stress, mais il n'y pris pas compte. N ouvrit doucement la porte. Il scruta les corridors afin de voir si quelqu'un s'y trouva. Personne. Le moment parfait.
Il ouvrit donc entièrement la porte et se mit à courir de toutes ces forces. Ses pas résonnèrent sur le plancher. Surpris, N s'arrêta net. Il devait être plus silencieux. Bien plus silencieux.
Il continua son chemin et passa devant de nombreuses pièces. Chacune eut la porte fermée, donc N put passer en douce. Il continua son chemin, dévala plusieurs escaliers, tourna en rond avant de se rendre à l'évidence. N'étant sorti de sa chambre que quelques fois, en plus de n'avoir jamais sorti du château, il ne sut pas où se trouva la porte d'entrée.
Alors qu'il rumina ses idées, N entendit des bruits de pas dans les corridors. Il entendit la voix de son père qui parla à un des Six Sages. Il s'agit du Sage Alezan, celui préféré de Ghetis. Le jeune garçon aux cheveux verts paniqua un instant, avant de se cacher derrière une colonne. Son corps glaça lorsque les deux hommes arrivèrent devant elle. Son cœur fit un bond lorsqu'il remarqua qu'ils s'étaient arrêtés afin de discuter.
-Alors, comment se comporte-t-il? Demanda Ghetis à Alezan.
-Il est tout simplement éblouissant. Nous l'avons testé, moi et les autres Sages. Vous aurez dû voir la manière dont il a éclaté mon Tutankafer, c'était…délicieux!
-Il est si fort que ça? Demanda Ghetis, étonné.
-Oh oui, un véritable prédateur. Imaginez, il y a 300 millions d'années, lorsque les humains n'existaient pas, il était considéré comme l'ultime prédateur. Maintenant, nous avons récupéré son ADN et nous l'avons recrée en bien plus fort! S'exclama Alezan.
-Bien. Nous pourrons bientôt l'utiliser et nous vaincrons le Maître de la Ligue. Nous prendrons le contrôle d'Unys grâce à cette merveille.
N ne comprenait pas. De qui parlait son père? Il semblerait que ce soit un être extrêmement fort et cela l'intriguait. Mais plus que tout, son père voulait contrôler Unys? Et puis, c'est quoi Unys? La seule parcelle de terre qu'il connaît, c'est le château.
-Donc, maintenant, que voulez-vous que fasse de cette…bête? Demanda Alezan.
-Hé bien…J'aimerais bien voir si elle sera capable de survivre dans la nature. Jetez-la dans la forêt près d'ici pour quelques jours. N'oubliez pas de lui mettre un collier à électro-ondes afin d'éviter qu'elle ne s'enfuit.
-Bien, maître, répondit Alezan avant de partir.
-Une dernière chose, Alezan.
-Oui?
-Envoyez des gardes surveiller la chambre de mon fils. Je ne peux pas me permettre de le laisser s'enfuir maintenant.
N entendit les deux hommes s'éloigner, chacun dans leur direction. Le jeune garçon était intrigué, bien sûr, mais cela n'allait pas étancher sa soif de découverte. Il resta donc caché derrière sa colonne et vit les gardes passer devant lui afin d'aller surveiller sa chambre.
L'enfant aux cheveux verts profita de l'opportunité et courra en suivant le corridor. Il entendit soudainement des cris d'homme et décida de sa cacher afin d'observer.
Deux gardes se trouvèrent devant une énorme porte de bois ouverte –certainement l'entrée. Or, ils semblèrent paniqués. Devant eux se trouva une étrange créature métallique. La bête était entièrement mauve et ressembla à un insecte. Son dos était surmonté par un canon à l'air menaçant. L'insecte avait aussi des griffes acérées aux bouts de ses bras et sembla féroce. Les deux soldats hurlèrent avant de s'enfuir à travers les couloirs.
N, quand à lui, fut séduit. La bête avait quelque chose de charismatique et il n'avait jamais rien vu qui ressemblait à ça. Son aspect féroce n'effrayait pas le jeune garçon qui sortit de sa cachette avant de s'avancer vers l'ultime prédateur, Genesect.
L'insecte, voyant le garçon, émit un cri assourdissant afin de l'éloigner. Le résultat fut le contraire, le jeune humain s'approcha encore de lui. Le Pokémon n'apprécia pas, les humains étaient censés être effrayés, mais l'enfant ne l'était point.
Dans un soudain élan, N sauta sur la bête et lui fit un câlin, un innocent câlin d'enfant. Quelle fut sa surprise lorsque l'insecte se changea en une bête bien plus petite, mais tout aussi charismatique. Il s'agit d'un petit renard à l'air ténébreux, noir et rouge sang. Son pelage fut si doux que N se surpris à le caresser pendant plusieurs minutes.
Soudain, il entendit des bruits de pas et de voix affolées. Se souvenant pourquoi il était ici, il s'enfuit en courant par l'entrée et pénétra dans la forêt.
Ce fut l'émerveillement. Pour la première fois de sa vie, il vit la lumière du Soleil, douce te chaude sur sa peau. Il vit plusieurs végétations, beaucoup de plantes aussi diversifiées les unes que les autres. C'était sa vision de paradis.
Mais surtout, il y avait des dizaines de bête comme celle qu'il tenait dans ses bras. N vit des petits zèbres accompagnés de plus grands brouter dans une plaine. Il vit des chauves-souris bleues et poilues voler dans le ciel, visiblement heureuses. Il vit aussi des fourmis constituées de métal.
Alors qu'il s'approcha, d'autres créatures apparurent. Il s'agit de tapirs lanceurs de flammes. Ils poursuivirent les fourmis et une bataille commença. N se cacha derrière une roche et observa, fasciné. Il regarda pendant plusieurs moments la confrontation jusqu'à ce qu'une flamme frôla sa jambe. Il fut pris de douleur soudainement, une sensation qu'il n'eut pas senti souvent jusqu'à présent.
Il s'éloigna du champ de bataille et continua sa route à travers la forêt, le petit Zorua le suivant toujours.
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Il y a plusieurs années…
N regarda ses jouets trainant sur le sol. Jouer avec son train électrique ne lui a jamais semblé aussi ennuyé. Dans un geste de frustration, il a même laissé un des wagons dans le panier de basket. L'objet resta pris dans le filet, et par sa petite taille, N ne pouvait aller le chercher.
Son ballon de basket reposait dans un coin de la pièce, dégonflé. Comme mort.
N n'en pouvait plus. Ses deux nourrices étant parties faire à manger, il y voyait une opportunité. Une chance de s'enfuir, de connaître la liberté, de voir la lumière du jour. Souvent, son père lui parla d'une terre à contrôler, une terre magnifique parsemée de forêts, de lacs, de montagnes, etc. Chacun de ces récits à ce sujet émerveilla l'enfant, à un tel point que celui-ci voulut découvrir le monde par soi-même.
N avait donc concocté un plan en secret. À chaque jour, à la même heure, ses nourrices partaient faire à manger pour le château. Pendant ce temps, seulement deux gardes bloquaient l'entrée de l'immense bâtiment. En utilisant sa petite taille, il pourrait bien sortit sans être vu. Et c'était le moment.
Il eut des tiraillements dans le ventre, signe de son stress, mais il n'y pris pas compte. N ouvrit doucement la porte. Il scruta les corridors afin de voir si quelqu'un s'y trouva. Personne. Le moment parfait.
Il ouvrit donc entièrement la porte et se mit à courir de toutes ces forces. Ses pas résonnèrent sur le plancher. Surpris, N s'arrêta net. Il devait être plus silencieux. Bien plus silencieux.
Il continua son chemin et passa devant de nombreuses pièces. Chacune eut la porte fermée, donc N put passer en douce. Il continua son chemin, dévala plusieurs escaliers, tourna en rond avant de se rendre à l'évidence. N'étant sorti de sa chambre que quelques fois, en plus de n'avoir jamais sorti du château, il ne sut pas où se trouva la porte d'entrée.
Alors qu'il rumina ses idées, N entendit des bruits de pas dans les corridors. Il entendit la voix de son père qui parla à un des Six Sages. Il s'agit du Sage Alezan, celui préféré de Ghetis. Le jeune garçon aux cheveux verts paniqua un instant, avant de se cacher derrière une colonne. Son corps glaça lorsque les deux hommes arrivèrent devant elle. Son cœur fit un bond lorsqu'il remarqua qu'ils s'étaient arrêtés afin de discuter.
-Alors, comment se comporte-t-il? Demanda Ghetis à Alezan.
-Il est tout simplement éblouissant. Nous l'avons testé, moi et les autres Sages. Vous aurez dû voir la manière dont il a éclaté mon Tutankafer, c'était…délicieux!
-Il est si fort que ça? Demanda Ghetis, étonné.
-Oh oui, un véritable prédateur. Imaginez, il y a 300 millions d'années, lorsque les humains n'existaient pas, il était considéré comme l'ultime prédateur. Maintenant, nous avons récupéré son ADN et nous l'avons recrée en bien plus fort! S'exclama Alezan.
-Bien. Nous pourrons bientôt l'utiliser et nous vaincrons le Maître de la Ligue. Nous prendrons le contrôle d'Unys grâce à cette merveille.
N ne comprenait pas. De qui parlait son père? Il semblerait que ce soit un être extrêmement fort et cela l'intriguait. Mais plus que tout, son père voulait contrôler Unys? Et puis, c'est quoi Unys? La seule parcelle de terre qu'il connaît, c'est le château.
-Donc, maintenant, que voulez-vous que fasse de cette…bête? Demanda Alezan.
-Hé bien…J'aimerais bien voir si elle sera capable de survivre dans la nature. Jetez-la dans la forêt près d'ici pour quelques jours. N'oubliez pas de lui mettre un collier à électro-ondes afin d'éviter qu'elle ne s'enfuit.
-Bien, maître, répondit Alezan avant de partir.
-Une dernière chose, Alezan.
-Oui?
-Envoyez des gardes surveiller la chambre de mon fils. Je ne peux pas me permettre de le laisser s'enfuir maintenant.
N entendit les deux hommes s'éloigner, chacun dans leur direction. Le jeune garçon était intrigué, bien sûr, mais cela n'allait pas étancher sa soif de découverte. Il resta donc caché derrière sa colonne et vit les gardes passer devant lui afin d'aller surveiller sa chambre.
L'enfant aux cheveux verts profita de l'opportunité et courra en suivant le corridor. Il entendit soudainement des cris d'homme et décida de sa cacher afin d'observer.
Deux gardes se trouvèrent devant une énorme porte de bois ouverte –certainement l'entrée. Or, ils semblèrent paniqués. Devant eux se trouva une étrange créature métallique. La bête était entièrement mauve et ressembla à un insecte. Son dos était surmonté par un canon à l'air menaçant. L'insecte avait aussi des griffes acérées aux bouts de ses bras et sembla féroce. Les deux soldats hurlèrent avant de s'enfuir à travers les couloirs.
N, quand à lui, fut séduit. La bête avait quelque chose de charismatique et il n'avait jamais rien vu qui ressemblait à ça. Son aspect féroce n'effrayait pas le jeune garçon qui sortit de sa cachette avant de s'avancer vers l'ultime prédateur, Genesect.
L'insecte, voyant le garçon, émit un cri assourdissant afin de l'éloigner. Le résultat fut le contraire, le jeune humain s'approcha encore de lui. Le Pokémon n'apprécia pas, les humains étaient censés être effrayés, mais l'enfant ne l'était point.
Dans un soudain élan, N sauta sur la bête et lui fit un câlin, un innocent câlin d'enfant. Quelle fut sa surprise lorsque l'insecte se changea en une bête bien plus petite, mais tout aussi charismatique. Il s'agit d'un petit renard à l'air ténébreux, noir et rouge sang. Son pelage fut si doux que N se surpris à le caresser pendant plusieurs minutes.
Soudain, il entendit des bruits de pas et de voix affolées. Se souvenant pourquoi il était ici, il s'enfuit en courant par l'entrée et pénétra dans la forêt.
Ce fut l'émerveillement. Pour la première fois de sa vie, il vit la lumière du Soleil, douce te chaude sur sa peau. Il vit plusieurs végétations, beaucoup de plantes aussi diversifiées les unes que les autres. C'était sa vision de paradis.
Mais surtout, il y avait des dizaines de bête comme celle qu'il tenait dans ses bras. N vit des petits zèbres accompagnés de plus grands brouter dans une plaine. Il vit des chauves-souris bleues et poilues voler dans le ciel, visiblement heureuses. Il vit aussi des fourmis constituées de métal.
Alors qu'il s'approcha, d'autres créatures apparurent. Il s'agit de tapirs lanceurs de flammes. Ils poursuivirent les fourmis et une bataille commença. N se cacha derrière une roche et observa, fasciné. Il regarda pendant plusieurs moments la confrontation jusqu'à ce qu'une flamme frôla sa jambe. Il fut pris de douleur soudainement, une sensation qu'il n'eut pas senti souvent jusqu'à présent.
Il s'éloigna du champ de bataille et continua sa route à travers la forêt, le petit Zorua le suivant toujours.