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Le puzzle de nos destins. de Mentalee



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Informations

» Auteur : Mentalee - Voir le profil
» Créé le 30/04/2011 à 15:47
» Dernière mise à jour le 30/04/2011 à 15:47

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II - Flashback; au revoir !
« Allez Maman, dit moi pourquoi j'ai pas le droit d'aller sur la falaise.. »
- Je t'ai déjà dit que c'était très dangereux. De plus, il y a un nombre incomptable de pokémon sauvages.
- T'es vraiment pas drôle ! J'ai jamais visité autre chose que le jardin ! Je te déteste !
Je monta dans ma chambre en vitesse, pour sécher mes larmes et retrouver le calme. J'avais à cette époque peut être douze ans, par là. Et ma mère était surprotectrice, à un tel point que je ne pouvais pas aller en ville. Mais ce soir là, lorsque je regarda par la fenêtre, je vis deux œufs, sagement alignés dans un buisson. Je les observait pendant longtemps, lorsque je vis dans le ciel un majestueux pokémon, qui regardait avec tristesse les deux œufs. J'ouvris la fenêtre, lorsqu'il s'en alla en vitesse !
- Attends ! Et tes bébés alors ?
Il ne me répondit pas. Alors, je descendis pour récupérer ces œufs. Si petits ! Je me demandais quels pokémon pouvaient en sortir. Je les remonta discrètement à ma chambre, sans que ma mère ne les voient. Et une fois dans ma chambre, je les posa sur le lit en caressant la coquille du bout des doigts. Et chaque jour, en rentrant du collège, je veillais sur eux, je les mettaient à la lumière, les frictionnait avec une couverture bien chaude. Puis vint le jour où ils éclosirent. De ces œufs sortirent deux petits pokémon, l'un rouge et blanc, l'autre bleu et blanc. Ils poussaient de petits cris semblables à des mots, d'où l'origine de leur nom : Latios et Latias. Latias était une femelle joueuse et câline, Latios un mâle affectueux et courageux. Et ils me suivirent partout les jours qui suivirent. Je les emmenaient même à l'école. Mais depuis que je les avais, plus personne ne m'approchais. Ils avaient peut-être peur, je ne sais pas. Ce que je savais, c'est que je n'avais pas besoin d'eux. J'avais mes meilleurs amis, Latios et Latias. Ils me suivaient absolument partout, de fait que je les ait emmenés même au lycée. Mais c'est au lycée que j'ai dût m'en séparer. Ils étaient si bien avec moi que ce fût dur. Un jour, au lycée, un homme tout habillé de noir vint me chercher en plein cours. Au début, je refusa, je ne le connaissais pas. Mais ils m'emmena de force, donc au final, je ne pus résister. Il me proposa un marché, comme quoi il voulait mes amis contre de ridicules Pokémon qui n'en valaient pas la moitié. Je refusa l'offre, et m'en alla en courant du lycée. J'avais peur de sortir de chez moi, et les jours qui suivirent, je n'osa même plus aller au lycée. Mais je redemanda à ma mère la permission d'aller à la falaise. Elle ne me l'accorda toujours pas. Elle me savait en bonne compagnie, mais ne connaissait pas la puissance de ces pokémon, et avait peur de ne pas me laisser entre de bonnes mains. Mais elle qui n'avait pas de Pokémon, ne pouvait pas savoir ce que c'est. On se sent constamment en sécurité, on se dit que plus rien ne peux nous arrêter. Que l'on est invincible, en somme. Je jouais beaucoup avec eux. J'étais plus proche de Latios que de Latias. Enfait, impossible de comparer. Latios était mon grand frère, Latias ma petite-sœur. A nous trois, nous formions une grande famille. Un jour, j'obtins enfin l'autorisation d'aller à la falaise, mais accompagnée de mes pokémon, bien sûr. Ma mère avaient enfin reconnu qu'ils pouvaient veiller sur moi. Alors nous nous en allâmes. Un matin d'été, nous commençâmes notre excursion. La falaise était si haute que je ne pouvais pas imaginer. M'accompagnait ma tante, un peu derrière nous, qui ne suivait pas le rythme. Je comprends mieux pourquoi ma mère a accepté cette excursion : car ma tante nous accompagnait. Mais bon, c'était déjà sa. Nous nous aventurâmes dans un chemin très escarpé, mais très en hauteur aussi. Ma tante eut peur et ne monta pas avec nous. Mais, je me tenais à Latios qui avançait sûrement, mais lui dans le vide. Au moment de toucher terre, un morceau de la falaise se décrocha. J'ai glissé, je suis tombée. Latias m'a rattrapée au vol, mais elle n'a pas supporté mon poids. Latios m'a rattrapée juste au moment où j'allais m'écraser sur le sol. Ma tante ne me rejoins qu'après un bon bout de temps : j'étais déjà relevée. Elle me prit par la main, et chassa les pokémon derrière nous. Lorsque nous rentrâmes, au lieu d'expliquer à ma mère la vérité, que j'avais glissé et que les Pokémon m'avaient aidé, elle raconta que c'était eux qui m'avaient poussé dans le vide, et que j'aurais pu mourir si elle ne leur avaient pas ordonné de me rattraper. Je n'arrêtais pas de la contredire, de raconter la vraie histoire, mais ma mère, qui accordait déjà très peu de confiances en ces créatures, ne me cru pas. J'ai pleuré presque tous les soirs, car je n'avais plus le droit de sortir du tout. J'allais à nouveau au lycée, mais sans mes meilleurs amis désormais. Et quand je rentrais le soir, je ne faisais que manger et monter me coucher. Et je n'avais le temps de m'occuper de Latios et Latias. Un jour, je découvris sur le mur de la mairie une pétition comme quoi les éons devaient mourir. Je regardais toutes ces signatures, certaines précisant qu'ils pouvaient nous coûter la vie, d'autres qu'ils étaient des pokémon du diable. Et la pétition fût même signée par le maire, ce qui me fit taire. Mais je ne voulais pas les voir mourir, alors je leur ordonna, un soir d'automne, dans le jardin, de quitter la ville et ne jamais revenir.
- C'est pas contre vous.. Je vous aimes énormément, mais je préfère vous savoir loin et vivant plutôt que mort ici. Allez vous en, je vous en supplie..
Je les pris tous deux dans mes bras, puis ils s'envolèrent. De longs jours passèrent, j'étais seule au lycée. Les filles se baladaient avec des Chaglam et des Skittys, tandis que moi je n'avais plus personne. Mais mes camarades recommençait à me parler, c'était déjà sa. J'étais proche de quelques filles, en particulier Carmilla, lorsque nous partîmes à Kanto pour un voyage scolaire. Là, j'ai vu un petit chien, un Malosse, accroché à un piquet, innocent et triste. Je l'ai donc pris avec moi. Mais lorsque je l'ai montré aux filles de ma classe, elle ne parurent pas ravies, même Carmilla me laissa seule. Ma mère approuva mon choix, étant plus sûre d'un chien domestique que des éons. Je m'étais attachée à ce chien. Mais un jour, lorsque j'eus dix sept ans, je claqua la porte de chez moi, juste avant que la nuit tombe, et hurla à ma mère que j'allais chercher tout les badges d'Unys . Elle, durant mon voyage, déménagea et légua la maison à Carmilla. De mon côté, j'avais commencé à collectionner les badges. Mais lors du combat contre Carolina, celle-ci m'ouvrit les yeux.
- Tu sais, moi j'ai fais énormément d'erreurs dans ma vie. Pas grand monde m'aimait, ni moi ni mes pokémon. Mais on s'en fou de ce que pense les autres ! Une vraie amitié, sa se construit après de nombreuses épreuves. Tu comprendras sa un jour.
A partir de ce moment, je sus ce que je devais faire : retrouver les éons, et reconquérir cette amitié peut-être abîmée après de longues années.