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Le pouvoir de l'instant de Saniki



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Informations

» Auteur : Saniki - Voir le profil
» Créé le 29/04/2011 à 18:00
» Dernière mise à jour le 20/05/2012 à 11:46

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Une nuit dans les souterrains
- Hmmm, pas le crochet. Pas le crochet. Pas le... crochet... Ah !!! Mon Dieu, un pirate ! m'écriai-je.

Je ne vis que l'obscurité dans toute sa splendeur, couché aux côtés d'Elodie et Alexandre. C'était un cauchemar. Nous étions toujours endormis dans la cabine des gardes, attendons impatiemment le levé du soleil. Je regardai l'heure, 3 heures du matin. J'étais tourmenté, n'arrivant plus à m'endormir, je me tournais les pouces et comptais les Wattouat, mais pas le moindre signe de fatigue. Déjà à la nuit précédente, je me souvenais que pour mon grand départ, je n'avais pas fermé l'œil, ne faisant que réfléchir et réfléchir encore dans cette sombre obscurité. Hier, j'étais terrifié et aujourd'hui je jouissais à l'idée de reprendre la route. J'ouvris mon sac, pris un morceau de pain ainsi qu'une barre de chocolat et allai le manger quand tout à coup, un bruit semblait provenir de l'extérieur de la cabine.

- Croâ, croâ ! Cro, cro, croâ !

C'était des Chouden, une bonne vingtaine pour être exact. Tous collés contre les fenêtres, les murs et la porte d'entrée, ils s'efforcèrent de passer, certainement pour manger. Les Chouden sauvages sortent plus souvent la nuit que le jour ou alors se cachent dans les coins sombres tels que les forêts justement.

Avec une grande quiétude, je réveillai, sourire aux lèvres, mes compagnons. Nous envoyâmes après coup nos Pokémon à l'attaque, sans crainte de perdre face à ces oiseaux. Mais un problème fut survenu, ils étaient tous endormis, plongés dans leur rêve, sauf un seul Pokémon parmi eux, Condylaupe. Il était, lui aussi, un Pokémon de nuit.

Sans plus attendre, nous ouvrîmes une fenêtre, leur lançant un Jet de sable. Enervés, un combat éclata entre ces Chouden et Condylaupe. Par un Combo-griffe, il en blessa 6 d'entre eux. Pour le contrer, ils se mirent autour de lui, formant un cercle. Ils se regardèrent les yeux dans les yeux et ce fut sans tarder qu'il attaqua sous mes ordres par un Hurlement, suivi d'un autre Jet de sable.

Ils étaient effrayés, ne sachant pas s'il fallait s'opposer à mon redoutable nouveau Pokémon. Par ce fait, ils croassèrent à l'aide ce qui engendra une ruée de Chouden, mais aussi de Fauvreuil. Leur nombre en dépassait la cinquantaine. Heureusement, cela avait aussi réveillé nos Starters, mais un combat de 4 contre 50 était inévitable. Il nous fallait fuir, déjà pour seulement Condylaupe, ça aurait pu être difficile, mais faisable. Sauf qu'avec nos Starters en pleine récupération de la journée précédente, il ne fallait pas trop rêver là-dessus.

Nous étions piégés. Pour s'en sortir, nous appelions à l'aide les gardes de nuit, mais aucune réponse ne vint. Nous pouvions tenter de les affronter, mais le risque de retrouver nos Pokémon dans un centre durant quelques jours étaient trop importants.

- Vas-y Condylaupe, creuse un trou et conduit-nous loin d'ici, si possible à Neurch ! ordonna Elodie. Je ne veux vraiment pas voir Lotousse sur un lit d'hôpital !

Il s'exécuta pendant que nous ramenions nos compagnons dans leur Poké Ball, mise à part Bichumelle afin d'avoir un peu de lumière. Par ce trou nous entrions et par ce trou les ennemis nous poursuivirent. Condylaupe creusait tout autant vite qu'à notre rencontre de la journée précédente. Cela allait si vite que même les Chouden et Fauvreuil ne nous rattrapaient pas. Ils n'avaient déjà pas le sens de l'orientation dans un tunnel complètement obscure, mais ils pouvaient tout de même voir une petite lueur s'échapper de Bichumelle.

C'est alors que Condylaupe percuta de plein fouet un rocher se trouvant dans sa trajectoire, le rendant de cette manière inapte à pouvoir continuer à creuser. Cela était frustrant. Pendant que nous essayions de le réanimer, les autres Pokémon s'approchaient de plus en plus. Nous réfléchissions à comment nous en sortir de ce pétrin, mais nous entendîmes par la même occasion les Pokémon s'approcher. Leurs cris résonnaient toujours plus forts à chaque seconde qui passait. Alexandre avait eu une idée, il me demanda d'appeler Dautys et de me servir de son jet d'eau pour le ramener à lui. Astuce réussie, alors qu'il s'apprêta à excaver à nouveau, nous vîmes les Pokémon ennemis se trouver à moins de 20 mètres de nous. Il fallait contourner le rocher dont Condylaupe s'y était assommé avant. Ainsi donc, il prit le chemin sur sa droite et cela fit que les ennemis se cognèrent à leur tour sur le rocher. Quelques-uns d'entre eux avaient perdu connaissance.

Il devait y en avoir quelques-uns qui s'étaient assommés. Un détail que nous n'avions pas pris en compte, les Fauvreuil avaient la capacité d'aller très vite rien qu'en se servant d'une Vive-attaque. Certains d'entre eux s'en servir pour nous attraper.

- Attention ! Hurla Alexandre. Ils s'approchent de nous à grande vitesse !

- Ahhh ! Mon bras ! Mon bras s'est fait avoir ! Aïe, ça fait mal ! Faites vite, pitié ! Je sens qu'ils vont me le couper en deux !

- Dautys, sauve-la à l'aide de ton Pistolet à O !

- Bichumelle, carbonise-les grâce à ta Flammèche !

- T'es fou ou tu le fais exprès ? Tu veux brûler Elodie ou quoi ?

- Oh, je n'y avais pas pensé, c'est par l'agitation qu'il y a dans...

- Dautys, Charge-les ! Alex, cesse de parler et fait quelque chose d'intelligent et vite !

- Vas-y, cours tout en lançant Flammèche sur les Chouden !

- Et toi Condylaupe, qu'attends-tu ? Creuse et creuse encore jusqu'à la sortie, hâte-toi !

Encore une trentaine de Fauvreuil et Chouden devaient être à notre poursuite. Ceux qu'avaient attaqués Elodie reprenaient leur souffle après avoir avalé une trop grande quantité d'eau, quant aux autres blessés, ils étaient brûlés et sonnés par la même occasion. Mais le tunnel était trop étroit pour esquiver n'importe quelle attaque ennemie et nos 2 Pokémon subirent des Picores et des Morsures dont ils se souviendront. Elodie avait peur de mettre trop en danger Lotousse, elle ne pouvait non plus pas prendre sa Poké Ball du fait qu'elle était blessée au bras et qu'elle se le tenait par l'autre.

- Dépêche-toi Condylaupe, remonte à la surface, en diagonale de préférence pour qu'on puisse facilement grimper ! Dautys, reviens !

- Toi aussi Bichumelle !

Nous courûmes à l'extérieur du souterrain. Alors que nous allions le reboucher, les trente ou quarante Pokémon ennemis arrivèrent à leur tour. Par effroi, je fis tomber ma Poké Ball dont s'y trouvait Dautys, alors que Condylaupe et Alexandre rebouchèrent le trou. Il ne restait plus que 7 Pokémon sortis du tunnel, 2 Chouden et 5 Fauvreuil. Ils se jetèrent alors tous sur Alexandre, l'empêchant de se défendre avec Bichumelle. Condylaupe fut ainsi donc son seul espoir et sans que je ne lui donne d'ordre, il envoya une attaque qui m'était inconnue, Perfor-âme, au statut d'acier. Elle semblait devenir de plus en plus puissante à chaque coup qu'il fit sur un ennemi. Ces Pokémon, apeurés, fuirent le champ de bataille en se redirigeant dans la forêt. Les autres étaient à peine sous nos pieds. Alors comment pouvais-je récupérer Dautys sans prendre le risque de libérer les Chouden et Fauvreuil du souterrain ? Si Condylaupe forait le sol, il dégagerait à coup sûr ces satanés Pokémon. Si nous avions par contre un Pokémon qui pouvait aller sous terre sans déboucher le trou, ce serait ce qu'il y aurait le mieux.
Elodie eut une idée, elle appela Lotousse et lui demandait de se planter dans le sol et c'est avec une grande joie qu'il accepta. Mais il n'arrivait toujours pas à s'enraciner sous la terre. Nous prîmes alors la peine de l'encourager pour sa réussite.

- Lotousse ! Lotousse ! Lotousse ! Lotousse ! Lotousse ! nous écrions-nous sans relâche tout en tapant des mains pour le stimuler.

- Tiens bon Lotousse, je sais que tu peux le faire ! encouragea Elodie. Si tu y arrives, tu auras droit à un paquet entier de croquette spécialement inventé par un éleveur de Kanto. D'ailleurs... c'est quoi son nom déjà ?

Par envie, encouragements et plus particulièrement nourriture, Lotousse ne pu résister à de telles jouissances. Il rassembla alors toutes ses forces pour s'y implanter et y parvint enfin. Il descendit doucement mais sûrement chercher ma Poké Ball.

Après 10 bonnes minutes d'attente, nous aperçûmes une boule ronde grimper dans la tige de Lotousse jusqu'à atteindre sa fleur qui se trouvait à au-dessus de sa tête. C'était la Poké Ball contenant Dautys. Alors qu'Elodie lui demanda de remonter pour le remercier, il s'avère que le Pokémon n'y arrivait pas. Il fut ainsi donc ramené dans sa Poké Ball pour sortir de là.

Il était bientôt 4 heures trente du matin. Alors que nous nous trouvions toujours dans le champ Boizirée, nous voulions retrouver un coin où dormir le reste de la nuit. Près des gardes nous en avions eu l'idée.

- Je comprends maintenant comment des Pokémon sauvages ont pu s'introduire dans le champ. répondu-je.

- Ah ? Et comment ? répliqua Elodie.

- Les gardes... Ils ronflent !

Alexandre, de très mauvais poil, crama les cheveux et la casquette des gardes par une Flammèche.

- Rendormez-vous encore ne serait-ce qu'une seule fois, et ce ne seront pas vos têtes de melon que je brûlerai !

Nous nous dirigeâmes dans un coin du champ au beau milieu de l'herbe et demandâmes à Condylaupe de faire le garde à la place de ces incapables. Au moins, nous étions sûr que Condylaupe ne s'endormirait pas, lui.


------------------------------------------ A la prochaine sur cette folle et palpitante aventure ! ------------------------------------------