Les Belles aventures de Eldaryon

Nos amis, toujours en fuite dans le sous sol du bâtiment perdaient de vue leur objectif principal et tentaient de fuir à la policière très tenace qui, elle, n'oubliait par ce pourquoi elle se levait tous les matins: mettre derrière les barreaux tous les fauteurs de trouble qui auraient le malheur de croiser son chemin.
Son chemin, justement, était tracé par les flaques d'eau qu'avaient laissé dans leur fuite nos héros.
Jusqu'au moment où la femme réalisa que l'eau avait cessé de l'aider sur ce coup en lui tracant sa route.
Désemparée et ne sachant plus de quel côte courir, elle fit une ultime tentative:
« Vous savez les enfants, un délie de fuite ça peut coûter très cher ! Je ne lâcherait pas prise comme ça alors il est encore temps de vous rendre !  »
Sans réponse elle décida étrangement de partir.

On retrouve nos amis airant dans les couloirs à la recherche de Brice.
« Elle va à jamais courir, mais quelle sorcière ! » S'exclama Jeff .
Ni une ni deux, la dite sorcière sortit de sa cachette en criant:
«  Parce qu'on m'insulte aussi ?! Ça va aller trèèès loin cette histoire ! »

« Décidément c'est un cerveau pour deux corps avec vous ! » s'écria Amandine lassée de tant de bêtise de la part de ses camarades avec qui elle reprit la course poursuite.

Engagés dans un couloir sombre, nos fuyards passèrent devant une porte entre-ouverte qu'Amandine ne manqua pas de remarquer.

« Arrêtez, on va se cacher là dedans ! » proposa la brune dans le feu de l'action.
« Pas question d'aller se fourrer dans un endroit qui regorge surement de Migalos, de Skelenox et d'autre créatures puantes ! » fit Belle.
Amandine, agacée jeta la belle d'un grand coup de pied aux fesses dans la petite pièce obscure. Même sort pour Jeff qui partageait vraisemblablement le point de vue de sa Dulcinée.
« T'étais obligée d'y aller aussi f... » Belle fut coupée dans sa plainte par la main d'Amandine qui se posa sur sa bouche soigneusement glossée.

A l'instant d'après, des pas s'approchèrent lentement de l'entrée de la pièce et quelqu'un poussa la porte derrière laquelle se dissimulaient nos trois ombres.
La même porte se cogna sèchement contre le nez de Jeff qui fit l'effort de na pas crier sa douleur.

La présence d'une personne menaçante se fit de plus en plus ressentir.
Cherchant à mettre la main sur l'interrupteur, cet être effroyablement discret mais bel et bien présent donna du travail à Amandine, tout aussi terrorisée que ses deux amis, qui dut réserver ses deux main à la bouche de Belle pour l'empêcher de pousser son « Hiiiiiii ! » propre aux situation de ce genre.
Une lumière faiblarde apparut alors dans la petite salle.
Jeff et Belle gardaient les yeux fermés comme pour sortir du cauchemar lugubre dans lequel ils étaient tombés contrairement à Amandine qui découvrit une partie des déguisements rangés en tas dans la pièce.
La chose menaçante qui rodait toujours jeta un coup d'œil bref à la pièce puis poussa un petit cri avant de repartir hâtivement dans le couloir.
Soulagés nos héros commencèrent à sortir de leurs cachettes.
C'est alors que l'individu ou autre créature quelle qu'elle soit revint sur ses pas, pris le soin de ré-éteindre la lumière et s'en alla pour de bon.


Un peu avant ces évènements, on retrouve Brice de son côté qui entendit une voix vaguement familère mais aussi horrifiante et déformée par les échos retentissant de nulle part:
«  Tu vas souffrir, fais tes prières ! »
épouvanté, le jeune homme décidât de sortir au plus vite de cet endroit aussi sombre que funèbre et de retrouver ses camarades, à l'étage.

C'est alors qu'il entendit une autre voix un peu plus aigüe et d'avantage déformée mais bien plus sinistre:
« Par où tu t'enfuis ? Ça va faire trèèès mal cette sentence ! »
Pris de sueur froide il se dirigea vers un couloir sombre duquel provenait un petit chuchotement familier qu'il ne put tout de même pas reconnaître.
Attiré et rassuré par ce signe de vie humaine il se déplaça tel un fantôme à travers le couloir.
Il s'approcha lentement de l'entrée d'une pièce puis en poussa la porte qui du se cogner contre la mur pour le bruit sec qu'elle avait produit.
Une présence se faisait de plus en plus ressentir pour Brice qui cherchait à mettre la main sur l'interrupteur.
Une fois la faiblarde lumière allumée, le brun découvrit simplement une petite pièce qui abritait de nombreux déguisements mais aussi et surtout une créature monstrueuse qui dormait paisiblement sur le mur de la petite salle avant d'être réveillée par le faisceau lumineux qu'il avait produit.
Le jeune dresseur poussa un petit cri en voyant la bête et s'en alla avec précipitation.
Une fois engagé il réalisa qu'il avait laissé la lumière allumée.
Il revint alors sur ses pas, pris cette fois le soin de fermer la lumière puis quitta pour de bon cette pièce où il préférait ne jamais remettre les pieds.

Brice poursuivit alors sa marche dans les couloirs à la fuite des bourreaux qui avaient menacé de lui faire du mal lorsqu'il tomba nez à nez avec l'agent Jenny à qui il fit un grand sourire comme pour dire « Je ne pouvait pas tomber mieux ! ».
Tomber, ça il allait le faire puisque la femme croyait qu'il faisait parti du groupe qu'elle poursuivait et lui fit une prise de karaté qui le propulsa tel un sac à patates vers le sol:
« Avec ce sourire d'hypocrite c'est tentative de corruption qui s'ajoute à votre palmarès ! Félicitations ! »
L'agent passa ensuite une menotte au poignet de Brice puis passa l'autre à un tuyau de canalisation qui sortait du plafond.
«  Toi tu m'attends là, j'ai tes deux copines à coincer ! »

Au même moment, les deux copine et Jeff que l'agent Jenny croit avoir déjà capturé ne se doutent de rien et cherchent à allumer de nouveau la lumière de la pièce qui les abrite.
Après une minutes de recherche à tâtons Amandine finit enfin par mettre la main sur ce fameux interrupteur.
La légère lumière put alors jaillir à nouveau.
Aussitôt, Jeff distingua avec effroi la créature gisant sur le plafond.
Amandine la vit à son tour: Cette bête monstrueuse était situées de l'autre côté de la salle, juste au dessus de la tête de Belle à qui les deux autres aventuriers faisaient signe.
Ils pointaient tous deux du doigt juste au dessus de la tête de la malheureuse qui leva à son tour doucement la tête pour comprendre ce qui pouvait bien tétaniser à ce point ses deux camarades.

Au sommet du centre, là où se trouvaient Laporeille et de Posipi qui, eux, s'occupaient comme prévu de la machine dont leur dresseurs doivent s'emparer un cri se fit entendre: « Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!! ».