Chapitre 13 : Tengalice, le maître des rafales de vent
Nous nous arrêtâmes devant une montagne, et Makuhita regarda tout au fond. Il fit un grand sourire en rigolant, puis me poussa. Hariyama prit mon bras, puis essaya de me prendre, mais Makuhita poussa Hariyama, et nous tombâmes tout les deux.
- Ah ha !
- Pourquoi tu as fais ça, Makuhita ? demanda Hariyama.
- Ça faisait pas mal de temps que je voulais me débarrasser de ton chouchou, et je me suis enfin venger !
Hariyama était furieux, et il bougeait dans tout les sens. Il s'accrocha à un rocher, en tenant mon petit bras. On était dans une crevasse. Mon oreille était coincé entre les rochers, et plus Hariyama tirait, plus ça me faisait souffrir. A quoi bon vivre, quand on est dans la souffrance ? Tout ça, c'est à cause de ce sale petit idiot de Makuhita !
- Pourquoi tu ne remonte pas, Rondoudou ?
- Mon oreille, elle est ...
- Elle est quoi ton oreille ?
Il regarda là ou j'étais et essaya de pousser un peu les rochers, et cria de terreur en reculant un peu, tenant toujours mon bras. Il me tenait à présent les deux bras en pleurant un petit peu. Il tenait vraiment à moi, alors ? J'étais contente, mais très triste que mon oreille soit coincé. Enfin, ce n'était pas de la tristesse, mais plutôt de la souffrance. Avec mes amis, je n'avais jamais ça ... Enfin, mes anciens amis que je ne verrais plus jamais ... Hariyama tremblait légèrement, mais réussi à dégager un des rochers qui était à mon oreille.
- Snif ...
- Qu'as-tu, Hariyama ?
- Ton oreille, elle saigne ...
- Beaucoup ?
- O ... Oui.
Je vis quelques gouttes de sang s'écouler, mais Hariyama tomba et s'endormit. Il me lâcha, mais je me tenais grâce à mon oreille. Je crus d'abord tomber, mais quelqu'un me tenait la main. Il avait des feuilles à la place des mains et il était tout blanc. Il fit un rafale de vent sur les rochers, et mon oreille était dégager. Il me prit, et j'étais sain et sauve.
- Merci beaucoup, Tengalice.
- Tengalice !
- Tu ne sais pas parler ?
- Tenga, Tengalice.
- Ah, tu ne sais dire que ton prénom ... Tu as peur des gens, et tu n'as jamais réussi à parler ? Je comprends mieux, maintenant. C'est bien toi, le Tengalice de la forêt ? Si c'est toi, je te propose de venir avec moi dans le terrier de Hariyama. Tu veux ?
- Tengalice, TENGALICE !
- Oui, tu veux bien, et c'est toi le Tengalice de la forêt !
Je pris la main feuillu de Tengalice, et je réveillai Hariyama. Il fut d'accord pour que Tengalice vivent avec nous, mais il me dit de ne pas ramener trop de monde, pour ne pas être trop serrer.
- Si on faisaient une base ? proposais-je.
- Bonne idée !
Tengalice fit un oui de la tête, et m'aéra avec ses longues feuilles. Il alla chercher un bandage tout blanc dans son sac, et me le mit autour de l'oreille. Mon oreille saignait un petit peu, mais rien de grave.
Mardi 29 Décembre
Cher journal,
J'ai un nouvel ami ! Il ne parle pas, mais il est très gentil, et aussi très beau ... Bon, tu ne le dis à personne journal, mais je ne peux pas m'empêcher de tomber un peu amoureuse de lui. Il est tellement beau et fort ... Bon, il faut que j'arrête de rêver, il ne voudra jamais de moi. De un, il ne sait même pas que je suis amoureuse de lui, de deux, il est peut-être trop beau pour moi, et aussi, je ne suis peut-être pas assez vieille pour lui. Qu'est-ce que tu en pense, journal ? Au fait, aujourd'hui, c'était une journée très chargée, et j'ai failli mourir ou perdre une oreille, et c'est Tengalice qui m'as sauvé. ( Celui dont je suis amoureuse ) Bon, désolé de te dire ça, journal, mais Hariyama à failli tomber de la crevasse, il m'as rattrapé, mais après, ce gros lardon s'est endormi et tout est grâce à Tengalice ! Bon, je sais, c'est mon ami, mais on à le droit de plaisanter ! Sinon, je suis triste, j'ai des anciens amis, un Pikachu, un Mélofée, et un Ecremeuh, mais je n'ai aucunes nouvelles ... Bon, je dois te laisser, à plus, journal, je te redonnerais de tes nouvelles demain. On sera le 30, bientôt le jour de l'an, ça passe vite ! Et toi ? Tu ne fais rien ? Je sais que tu n'es pas forcément vivant, mais c'est bien de se dire que notre journal intime est vivant. Qu'il nous écoute et qu'il pense. Mais, tu n'es qu'une couverture avec des pages et des secrets écrits ainsi que des pages blanches. je me demande si tu est vivant. Pour moi, oui, tu l'es, même si ça paraît fou. Bon, je dois vraiment te laisser là, par ce que je dois aller manger, aller chercher des fruits dans la forêt, je dois faire la base, et après dormir, car pour l'instant la journée n'est pas finie ! Pour la base, je la ferais sûrement demain avec mon nouvel ami, et avec Hariyama. Bon, je vais te laisser cette fois, car j'arrive pas, mais je réécrirais demain. Bye bye, et repose-toi bien. Toudoudou alias Rondoudou.