chapitre 3: Ineptie et capture au lac Sagesse
Arrivé au lac Sagesse, j'installa mon barda, mit l'hameçon à la ligne que je lança. Moins de cinq seconde après, un poisson mordait. Je tirais sur ma ligne et je fis ressortir un beau magicarpe. Une appât ball et hop là ! Attrapé ! C'est pas un exploit mais sa fera pour le dîner… Je relançais ma ligne. Le suivant fut un Qwilfish. Je le relançais presque aussitôt, dégoûté. Les Qwilfishs n'ont pas assez de chair et trop d'épines. Deux heures se passèrent ainsi, pêchant des poisson en tout genre, relâchant ceux qui étaient dangereux, et amassant un bon panier de poisscaille. Tanguy soignait Félix avec des herbes. Les potions n'existaient pas encore, alors les herboristes et les vendeurs de baies avaient à faire ! Quand il eut finit, Tanguy prit le filet à crabe et le passa dans l'eau. Il y avait très peu de barloches, d'écrapinces et de Crabbys dans les eaux froides du lac Sagesse, mais quand il y a de la vie, il y a de l'espoir ! Puis, quand vint l'heure de rentrer, je lançais une dernière fois la ligne à l'eau.
- Tu aime pêcher, hein ? demanda Tanguy.
- Sa me détends.
- J'imagine, sinon tu ne relancerai pas continuellement ta ligne dans l'eau, tu t'arrêterait quand tu aurais assez de poissons.
- Mmm…
- Ce calme, tu dois aimer…
- Ouais…
- Cette nature…
- C'est ça…
- Cette concentration qui émane de toi…
- Oui, oui…
- Ces Tritosors violet qui parle le latin…
- De quoi ? !
- Tu m'écoutais pas, hein ?
Je cédais sous son regard implacable.
- Non, je l'avoue…
- Ah ! Je le savait ! Mais bon je te comprend, même moi, je me fatigue parfois. Reste concentré, tu ne doit pas le louper, celui là.
J'attendis une bonne minutes ainsi, quand soudain, la ligne s'enfonça dans l'eau. Je tirais dessus comme un malade, n'arrivant pas à remonter le poisson hors de l'eau. Un léviator ? impossible, il supporte encore moins les eau froide que les écrapinces.
- Aides-moi ! dis-je à Tanguy.
Il se porta à mon secour en un rien de temps et à deux, nous réussîmes à remonter ce monstre à la surface. C'était un magicarpe, et quel magicarpe ! Il faisait deux fois la taille du plus gros de ces congénères, en tout cas de ceux que j'ai pu remonter. Il était doré et brillait dans le crépuscule qui commençait à descendre.
- Non mais t'as vu sa taille ? ! demanda Tanguy, incrédule.
- Il brille dans le noir !
- On peut l'éteindre, à ton avis ?
- D'où est-ce qu'il vient ?
- De l'usine à ampoule ?
- Non, la c'est lourd, Tanguy.
- Désolé…
Je continuais à l'admirer quand il me chargea. Quand il me toucha, je me souvins que je devais l'attraper. Je lança tout de suite une appât ball. Fidèle à son espèce, il se fit attrapé comme de rien.
- Eh bah! Quel monstre ! dit Tanguy.
- Tu la dit, répondis-je en regardant la sphère dans ma main.
- D'où est-ce qu'il vient ?
- De l'usine à ampoule.
- Touché.
- J'en sais rien, d'où il vient.
- Si sa se trouve, il vient du même endroit que les tritosors violets qui parlent le latin…
Je regardais ma montre : 18h27. Glacia devrait être sur le chemin du retour. Je décidais d'aller lui en parler. Tanguy continuait de discuter tous seul.
- …chets nucléaires ou il a peut-être fini dans un tas de tadmorve… Eh, où tu va ?
- En ce moment, Glacia doit être sur le chemin du retour. Je vais lui en parler.
- Je te suis.