Mystérieux Donjons de pokecom

La contrée de Déhem est le théâtre d'action de phénomènes paranormaux : des labyrinthes sont apparus sur tout le territoire, dans les forêts, les cavernes et même au beau milieu de l'océan. Y pénétrer est périlleux et la seule manière d'en sortir, c'est d'arriver au bout. Les hautes instances baptisèrent ces dédales "Donjons".
Plusieurs aventuriers constatèrent que des tas de personnes se retrouvaient piégées dans ces donjons ; ils montèrent donc un organisme de sauvetage pour se faire du beurre, c'était le début des Equipes d'Exploration.Voilà pour le cadre.

- Lumière ?
- Ok !
- Son ?
- Ok !
- Décors ?
- Ok !
- Maquillage ?
- Ok !
- Bière ?
- Assez pour un mois !
- Alors c'est parti !


Nous débutons cette histoire sur les berges du Lac Mouillé, réputé de par le monde pour sa circonférence de 250m² tout rond. Il est censé permettre à tout auteur de suicide ayant accompli son acte à moins de 66 mètres 666 de son centre d'atteindre les cieux en évitant les embouteillages. Bien qu'il s'agisse d'une légende, beaucoup y croient et viennent mettre fin à leurs jours ici.

Si nous sommes ici, c'est pour faire connaissance avec l'un des héros de la fic. Il s'agit du petit pokémon noir qui ramasse du bois sous le vieil Arbre Oran. Son nom est Ténéfix et il ne va pas bien.

« Ah la la, je vais pas bien. »

Le pauvre doit trouver 10000 POKE pour rembourser son créancier Ectoplasma. S'il n'y arrive pas, le vilain spectre lui arrachera ses yeux pour les vendre.

« Ah la la, je dois trouver 10000 POKE sinon Ectoplasma m'arrachera les yeux pour les vendre. »

Mais le pire dans tout ça…

« C'est qu'il y a pas un seul bout de bois assez pointu pour me taillader les veines ici !
- Tu as des problèmes, mon petit ? lui demanda un homme sorti de nulle part vêtu d'un long manteau et d'une capuche dissimulant son visage, ce qui m'arrange bien car cela simplifie grandement la description.
- Je t'emmerde crevard ! Et j'suis pas petit d'ailleurs !
- Bien entendu, noble créature noctarne. Non, noctirne. Bref, de la nuit. J'ai une proposi…
- Va jacasser ailleurs ! Et j'suis pas noble d'ailleurs !
- Bon, j'ai pas la journée alors écoute bien : tu as des ennuis pécuniers. Non, pécuniaires. A moins que... Si, c'est bien ça en fait, c'est pécuniaires !
- Mais non ! J'ai besoin de fric !
- C'est pareil. Ca veut dire la même chose.
- Ah, d'accord. Ca m'intéresse.
- Si tu acceptes de me faire un petit « truc », je m'occuperai de tes dettes.
- Ha ! Casse-toi, j'suis pas désespéré à ce point-là, sale porc !
- Mmmh… Je crois que tu m'as mal compris. Je voudrais que tu retrouves un trésor pour moi… L'Orbe immaculé ! »

A ces mots, le tonnerre gronda, on entendit son mugissement à des kilomètres. La paisible eau du lac s'agita soudain et c'étaient désormais des flots déchaînés qui s'abattaient sur les berges dans un fracas épouvantable. Le vent souffla comme jamais, emportant les arbres, les rochers ; arrachés à la terre, ils disparurent parmi les nuages teintés d'encre de chine, comme avalés par l'horizon. Mais à peine cela avait-il débuté que le ciel s'apaisa, rendant au monde sa quiétude. Jamais tel cataclysme n'avait touché la terre de Déhem… Ce mois-ci.

« Cette poésie… Putain, que c'est beau…
- Mais c'était quoi cette connerie ?
- Oublie le temps, parlons affaires.
- Mouais c'est ça. Il est où alors ce truc ?
- Eh bien l'Orbe immaculé… »

A ces mots, le tonnerre gronda, on entendit son mugissement à des kilomètres. La paisible eau du lac s'agita soudain et c'étaient désormais des flots déchaînés qui s'abattaient sur les berges dans un fracas épouvantable. Le vent souffla comme jamais, emportant les arbres, les rochers ; arrachés à la terre, ils disparurent parmi les nuages teintés d'encre de chine, comme avalés par l'horizon. Mais à peine cela avait-il débuté que le ciel s'apaisa, rendant au monde sa quiétude. Jamais tel cataclysme n'avait touché la terre de Déhem… Dans ce paragraphe.

« J'ignore où il se trouve. Je dois y aller. On m'attend… pour manger. Ouais, pour manger.
- Non mon gars, tu vas rester là et… »

Avant même qu'il n'eût achevé sa phrase, son mystérieux interlocuteur disparut dans une éblouissante lumière d'une couleur jaune canari, laissant dans son sillage un parchemin que Ténéfix s'empressa de lire :

« Rendez-vous sur la place de Bourg Gadde le troisième jeudi du mois du Joliflor Chantant lorsque le soleil sera au zénith. Prenez une bouteille d'eau, à cette heure-ci il fait souvent très chaud, on n'est jamais à l'abri d'une insolation.
Signé : le mystérieux homme ou l'homme mystérieux, comme vous préférez »

« Bon… va falloir marcher… Génial… »

Et vite en plus, car d'après l'antique calendrier des temps anciens, c'est dans moins de 48 heures…

« Et m… », conclut Ténéfix, réduisant le parchemin en miettes.