Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Finally Trap War de Greey05



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Greey05 - Voir le profil
» Créé le 13/12/2010 à 19:18
» Dernière mise à jour le 04/05/2012 à 20:21

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Chapitre 1 : Le rassemblement
« Voici maintenant plusieurs milliers d'années que la paix règne sur notre belle planète. Je ne veux pas casser ce silence fratricide, mais empêcher les autres de nuire à celui-ci. Les actes dont Hoenn s'est rendu coupable méritent la destruction de toutes ses villes et le massacre de tous ses habitants. Il y a des hommes en trop dans ce monde paisible et calme. L'extermination de ceux-ci ne saurait tarder. Moi, Tonywan, commandant suprême de la puissance militaire de Kanto, demande l'entrée à l'armée de tout homme ou femme, ayant plus de dix ans... et déclare la guerre à Hoenn ! »


La pluie tombait en trombes depuis plusieurs heures déjà... Cela faisait un bruit de claquement sourd quand celle-ci s'écrasait contre les vitres de l'immense manoir Kers... À l'intérieur pourtant, rien de spécial... Une petite famille. Deux adultes, un homme et une femme, étaient assis sur le confortable fauteuil de l'abondant salon ordonné. Sans doute étaient-ils les parents du jeune garçon d'un peu plus d'une quinzaine d'années qui jouait tranquillement dans sa chambre, manette à la main, les yeux fixés sur la télévision. Si l'on sortait par la porte, que l'on tournait à gauche, faisait sept ou huit pas, et que l'on s'inclinait à nouveau à gauche, on arrivait dans la pièce où logeait sa sœur, Norma, âgée de 9 ans.

Une belle et minuscule famille ! Rien ne pourrait troubler l'insonorité, le cinquième occupant de cette maison. Pourtant, à ce moment...

- Les enfants, on mange !

... Il se passe ça :

- La gravité du discours exprimé par le commandant de l'armée de Kanto est inexplicable ! articulait un journaliste qui semblait comme enfermé dans l'écran posé sur un magnifique meuble du living-room. En effet, celui-ci a déclaré officiellement ce matin, la guerre à la région d'Hoenn, méprisant celle-ci d'avoir commis des actes hors-la-loi envers Kanto ! Il a commencé à mobiliser son bataillon composé de toute personne ayant plus de dix ans, et il prévoit de prendre quelques enfants à partir de sept ans qui sembleraient en bonne santé !

- Quoi ?? s'écria sur le fait la femme de la maison. C'est impossible, ils n'ont pas le droit !

- Calme toi ! la coupa son mari.

- Mais René, tu te rends compte de ce qui se trame ?

- Je vois parfaitement ce qui est en train de se passer, et c'est pour cela que je te demande de te calmer ! Pense aux enfants, voyons !

- C'est justement parce que j'ai peur pour les enfants que je te dis cela !

- Ca suffit !! hurla l'homme.

Et c'est dans le silence qui suivit ce cri que s'acheva le dîner de la petite famille apeurée.

***

- Suivant ! ronchonnait un garde chargé de recruter les futurs guerriers de Kanto. Les gijinkas défilaient devant le bureau du soldat. Depuis huit heures du matin, tout le monde avait été enrôlé dans l'armée. Parmi eux, 98 enfants de moins de dix ans...

- Tout individu, qu'il soit homme ou femme, qu'il soit malade, qu'il soit enfant ou non, sera engagé et aura l'honneur de faire parti de la puissance militaire de Kanto. Ce sont les ordres du Commandant Tonywan ! ajouta un autre garde qui se mélangeait à la file.

- Qui a bien pu mettre au pouvoir un taré pareil ? grognait un vieil homme de plus de 80 ans.

- Ferme la ! dit le second garde et le faisant trébucher.

Le coup fut fatal à l'ancêtre. La foule s'était révoltée face à cet attentat. Pour calmer celle-ci, la milice spéciale de Kanto fut appelée et ceux-ci les arrêtèrent à coup de Lance-Flamme ou de Laser Glace. La populace se tût. Pas moins de 200 individus étaient décédés lors de cet assaut. Le monde courait un grave danger, car un homme extrêmement dangereux venait de prendre la tête d'une des plus grandes régions.

***

Alors que la famille Kers qui reposait au beau milieu d'Hoenn était désespérée, à quelques kilomètres de là, mais toujours à Hoenn, un autre groupe de personnes accusait la dictature du chef militaire de Kanto. Les parents avaient ordonné à leurs deux enfants d'aller se coucher suite à cette nouvelle, et les deux jumeaux s'étaient immédiatement exécutés.

Star Gray, surnommé l'aîné, car il était sorti du ventre de sa mère quelques secondes avant l'autre bébé, ne dormait pas encore, tout comme son frère d'ailleurs. Ils se racontaient tranquillement des blagues, ne comprenant pas la gravité de la situation. Alors que Wolfrend rigolait depuis plusieurs minutes après l'histoire que lui avait raconté son frangin, Star l'interrompit en entendant la porte de l'entrée claquer. Le jeune effrayé sortit de son lit et se dirigea vers la porte qu'il tira de toutes ses forces, mais celle-ci ne cédait pas. Leurs parents les avaient enfermé, mais dans quel but ?

En allumant la lumière, il put apercevoir un morceau de papier au bas de la porte. Il se baissa doucement, prit le petit billet, et commença à lire :

« Star, Wolfrend... C'est avec regret que nous vous annonçons que nous partons ce soir, après le discours révélé par le général militaire de Kanto. Celui-ci veut déclencher une guerre contre Hoenn. Nous ne voulons pas que notre belle et chère ville soit détruite sous les coups de nos ennemis, donc nous partons les affronter par nous-mêmes, à Kanto. Nous vous demandons de rester calme, soyez sage, n'ayez pas peur, vous allez bientôt avoir 17 ans, vous pouvez vivre seuls. Il va falloir prendre soin de vous-mêmes, nous comptons sur vous. Et surtout, survivez... »

Les derniers mots de la lettre avaient été prononcés en larmes par le premier-né. Wolfrend l'accompagna dans ses pleurs quelques secondes plus tard. D'après ces écrits, les parents étaient certains de ne pas revenir, ils se sacrifiaient pour cette ville et ses habitants qu'ils aiment tant. Star s'était relevé et essayait de toutes ses forces de défoncer le verrou pour parvenir à l'issue de la chambre. Puis il entendit, derrière lui...

- Je ne peux pas laisser faire ça, jamais ! Je ne laisserais pas mes parents mourir pour nous. Non ! Star, regarde moi !

- ...

- Star !

- ...

- REGARDE MOI NOM DE DIEU !!!

- Ca ne sert à rien, on ne pourra pas sortir d'ici. Il n'y a pas de fenêtre, nous sommes bloqués, et nous allons devoir attendre que quelqu'un vienne nous aider.

- Est-ce qu'il t'arrive de réfléchir parfois ? Tu sais très bien qu'il y a un moyen !

- Non, Wolfrend, nous ne nous transformerons pas ! Tu es très bien au courant que si nous nous métamorphosons, nous nous ferions immédiatement repérés, et c'est là que nous allons rendre l'âme.

- Star, il n'y a pas le choix !

- Non, je te l'interdis ! Si tu commences à le faire, je te tuerais de mes propres mains.

À ce moment-là, ils entendirent quelqu'un rentrer chez eux. Ils montaient les escaliers, et ouvraient leur porte à l'aide d'une clef. Les deux alter ego virent le visage de Norma, et de son frère Jérémy.

- Tiens, les Kers ! s'exclama Wolfrend. Que faites-vous ici ?

- On est venus vous ouvrir la porte de la gloire, pardi ! répondit Jérémy. Enfin, si je puis dire.

- La gloire ? ajouta Star. Ce n'est vraiment pas le moment de parler de gloire ! Nos parents viennent de partir à la guerre !

- Les nôtres aussi ! rassura le frère Kers. Et c'est pour cela qu'on est venus vous chercher, pour vous proposer quelque chose. Norma et moi, on va partir à la guerre nous auss...

- Quoi ?? coupa Norma. Tu m'avais dit qu'on ne leur rendrait que visite ! Je n'ai que neuf ans, je ne veux pas aller...

- Ecoute bien, Norma, on n'a vraiment pas le choix, mais si tu veux rester, je ne te retiens pas ! Mais moi, j'y vais ! Alors Star, que faites-vous ?

- Moi, je viens !

- Moi aussi ! rajouta Wolfrend.

- Et toi, Norma ?

- J'ai l'impression que je n'ai pas vraiment le choix...

- Ok, alors, rendez-vous dans une heure devant votre maison ! fit Jérémy. Je vais encore aller voir Maria.

***

Justement, chez Maria Kawlitz, c'est l'hécatombe ! La jeune fille pleure depuis de longs moments à la suite du départ de son père. Elle avait déjà perdu sa mère il y maintenant sept ans. Elle entendit un bruit, quelqu'un arrivait chez elle. Elle espérait que ce soit son paternel qui ait changé d'avis, ou bien un de ses amis. Mais la surprise fut de taille pour l'adolescente qui aperçut un bandit rentrer dans la maison. Elle n'eut aucune crainte, et cria de toutes ses forces en lui demandant de sortir. L'ennemi la regarda et commença à se rapprocher d'elle en montant les marches de l'escalier.

- Dis donc, ma jolie, t'aurais pas quelque chose à bouffer ?

- Casse-toi !! lui répondit-elle sèchement.

- Tu t'fous d'ma gueule ? J'vais t'saigner !

La demoiselle n'hésita pas, et se transforma en un majestueux Lanturn et le repoussa à l'aide de son immense puissance aquatique. Son adversaire passa à travers la fenêtre.

- Putain ! fit une voix dehors devant la porte d'entrée. Voilà qu'il pleut des hommes maintenant !

Maria connaissait cette voix. C'était celle de Jérémy, son petit ami. Elle descendit en hâte et ouvrit la porte à son visiteur.

- Jérémy, que je suis heureuse de te voir ! dit-elle en l'embrassant. Que fais-tu ici ?

- Eh bien... C'est compliqué ! Pour faire simple, nous allons partir, Norma, Star, Wolfrend et moi à la guerre pour sauver l'honneur de notre royaume.

- Norma ? Mais tu es fou ! Elle n'a que...

- Je lui ai laissé le choix de rester !

- Tel que je te connais, tu l'as embrouillé pour l'obliger à venir avec toi.

- Maria, je t'assures que...

- Ne mens pas !

Elle se retourna et recommença à pleurer... doucement. Le jeune garçon la regarda désespérément, puis fit demi-tour.

- Très bien ! annonça t-il. On se passera de toi ! Je te fais mes adieux. Il est probable que l'on ne se revoit plus...

- Je viens.

- Quoi ?

- Je viens ! Mais si cela devient trop dangereux, je repartirais... avec Norma.

- ... Norma sait se défendre, tu sais. Son gijinka...

- Je me fiche de savoir en quoi elle se métamorphose. Vu la tienne, de toute façon, je pense savoir qui c'est. Moi, c'est l'âge que je retiens !

- ...

- Ce qui me fait le plus peur dans cette guerre, c'est toi.

- Moi aussi, Maria.

- De quoi as-tu peur chez moi ?

- Non... Moi aussi, j'ai peur de moi !

- ...

- ... Nous partons dans une demi-heure.




A suivre...