Lucario et Riolu: Inséparables de ClaraEvoli

Du côté de Lucario

Ça ressemblait à un jour normal… Non, c'était un jour normal. Au début, en tout cas.

« Lucario, Aurasphère ! cria la dresseuse.

- Luuuuuucariooooo !

- Bien joué Lucario. C'est tout pour aujourd'hui.

De la fumée bleue sortait du Pokémon Aura qui se trouvait dans un petit champ, à l'est de Bonville.

- Tiens, dit la jeune fille, on dirait l'Hôte de la Pension !

En effet, le vieil homme avançait péniblement sur le petit chemin qui menait au champ, portant visiblement un objet lourd.

A ce moment là, je sut que ce n'était pas un jour comme les autres.

- Janis ! Hého, Janis !

- Qu'y a t-il ?

- Un beau m… commença t-il.

- Ça va, ça va, épargne-moi ton blabla habituel, et viens-en au fait !

- Bien, alors tiens !

Il lui tendit un objet oval blanc, parsemé de pois verts.

- Qu'est ce que c'est ?

- Ça se voit non ? C'est un œuf !

- Quoi ? Enfin, pourquoi me le donnez-vous ?

- Il était dans la cabane de Lucario ce matin.

J'avoue que, sur le coup, je n'ai pas bien comprit.

- Lucario, Lucario, me dit-elle sur un ton joyeux, petit cachotier…

Tout d'un coup, l'évidence me frappa.

- Ça, ça me va pas faire bon ménage avec le déménagement !

J'ALLAIT ETRE PAPA !





Du côté de Janis

Au dîner, Lucario reste à l'écart des autres Pokémons. Il a l'air complètement perdu.

- Ça va Lucario ?

- Rio… dit-il d'une petite voix.

Je sort de table et m'approche de lui.

- Tu veux discuter tranquillement ?

- Luca.

Seuls dans notre chambre au Centre Pokémon, nous nous asseyons sur le lit.

- Tu veux bien utiliser ton aura, Lucario ?

Il se concentre. J'entends alors sa voix dans ma tête.

"Je suis désolé."

- Ce n'est pas ta faute !

"Si."

Puis un silence

- Tu es perdu, c'est ça ?

"Oui."

Je me tourne vers lui. Il a les yeux embués de larmes.

- Viens.

Je l'enlace, comme un petit Pokémon.

"Je ne veut pas être père."

- Regarde, lui dit-je en sortant l'œuf du sac.

Il prend l'œuf dans ses pattes.

"C'est… chaud."

- C'est un bébé Pokémon. Ton bébé Pokémon.

"Tu a raison."

Il le serre contre lui.

"Un bébé… Mon bébé…"

Je lui reprends l'œuf et je le range.

- Il se fait tard. A demain.

Nous nous couchons tous les deux : moi dans le lit et lui sur le canapé.
Avant qu'il ne s'endorme, je l'entends dire :

"Un bébé… Mon bébé…"