Chapitre 2 : Les Ruines Antiques
Il faisait sombre, humide, froid. Benji et Aurélie avançait dans la vaste salle souterraine, une atmosphère étrange s'y trouvé. Des écritures antiques et des dessins couvraient les murs.
Le bruit de leurs pas résonnait dans les larges couloirs.
Où étaient ils exactement ? Les salles se succédaient, dans des couloirs qui amenaient a d'autres couloirs débouchant sur des salles qui faisaient eux-même tomber sur des autres couloirs … Le labyrinthe paraissait sans fin, comme si ils revenaient perpétuellement au point de départ, a l'exception de l'entrée, qui semblait s'être évaporée.
Ils marchaient, encore et encore, mais l'air atteignait peu les sous sol, et les deux enfants avaient du mal a respiré, si bien que qu'au bout d'un moment ils durent faire une pause dans une des nombreuses salles des sous sols.
A leurs réveil, ils furent effrayé de voir qu'ils ne se trouvaient plus dans la salle où ils s'étaient reposés, mais dans un vide intersidéral, noir, vide, ou plein, nul ne pouvait le dire, l'horizon était noir, partout.
Benji tenta de parler à Aurélie, mais curieusement, aucun son ne sortit de sa bouche. Le vide semblait également bloquer les sons.
Que c'était il passé ? Un cauchemar ? Ou une réalité aussi absurde que complexe ?
Puisqu'ils étaient dépourvus de parole, Benji fit signe de venir a Aurélie, et tout deux se mirent à marcher, avec l'étrange impression de faire du sur-place. Tout a coup, devant eux, un Pokémon étrange vînt se poster. C'était un pokémon noir, avec un œil en son milieu. Par réflexe, Benji sortit sa Pokéball, mais après avoir appuyer sur le bouton, rien ne se passa. La ball restait petite, et ne pouvait s'ouvrir.
Il voulut juré, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Peu après une foule de Pokémons semblable au premier vinrent les rejoindre, ils émirent des petits gémissements, oui, eux pouvaient parler, ils contrôlaient donc cette «dimension» improbable.
Ils étaient tous différents, bien que tous basé sur le même modèle : Un cyclope sous un des sigles de l'écriture antique.
Une nuée de ses pokémons se mit a tournoyer au dessus des deux adolescents, et leurs yeux se mirent a émettre une lumière verte clair, si bien que Benji et Aurélie en furent aveuglé.
Quand ils réussirent a rouvrir les yeux, ils se trouvaient dans une salle sombre, pas du tout comme les sous sols, c'était même plus que sombre, le sol était noir, les escaliers aussi, les murs également. Tout était noir. Pourtant, on voyait clair, une lumière étrange semblait faire différencier les différentes marches, les angles des murs, le noir avait parfois des tintes plus grisâtres. Ils marchèrent quelques minutes dans cette dimension encore différente, avant de voir une ouverture.
Ils étaient a présent dans une grande salle, derrière eux, la porte semblait s'être volatilisée, mais qu'importe, le lieu où ils étaient a présent était réel, le sol était de pierres anciennes, d'un beau gris foncé virant sur le bleu.
A quelques mètres, quelques marches données sur un vaste autel où demeuraient trois gigantesques cercles.
Une autre ouverture de l'autre côté de la vaste salle donnée sur un lieu enneigé, ils s'y rendirent.
Ils semblaient être en haut d'une montagne, Benji consulta son Pokématos, mais celui ci ne mensura que «no data» .
Ils avancèrent dans la neige, le vent était doux, ce qui leur permettait de ne pas prendre trop froid dans cette épaisse neige. Quelques flocons se déposaient de temps à autres sur les épaules des deux amis, le temps était vraiment idéal.
Par dessus une petite colline enneigée, Benji et Aurélie eurent la stupéfaction de voir de la fumée, si bien qu'ils s'empressèrent de voir d'où elle venait.
A leur plus grande surprise, une maison était implanté dans se décor insolite, et une épaisse fumée sortait de sa cheminée.
Ils toquèrent donc à cette maison, et quelques secondes, un homme leur ouvrit la porte.
Étonnamment, celui-ci n'avait pas l'air étonné, ils les prièrent d'ailleurs directement de rentrer.
C'était un robuste personnage, qui avait l'air coriace, il avait une barbe qui partait dans tout le sens, ce qui renforçait son aspect montagnard. Il avait un épais manteau, ainsi qu'un chapeau marron.
Après s'être assis au coin du feu, l'homme prît la parole :
«Hum, vous n'avez pas l'air d'être du coin ! Dit il avec une voix grave mais affectueuse.
-En effet, nous ne savons même pas exactement comment nous sommes venu. Répondit Aurélie. Nous avons découvert des ruines, puis des étrange téléphone nous ont amenés ici.»
L'homme se mit a rire, comme si il savait très bien se qui était arrivé aux deux héros.
«Vous savez, ça fait longtemps que je suis ici, et pourtant, vous êtes les premiers a arrivé jusqu'ici ! Il faut croire que cette bande de nouilles de scientifiques ne savent pas comment entrer dans les Ruines Alpha !
-Les Ruines Alpha ? Interrogea Benji
-Je vois, vous ne connaissait pas du tout le fin mot de l'histoire … »
Il prit sa respiration, et continua
«Et bien voilà, vous avez pénétré les très anciennes Ruines Alpha, sur lesquels travaillent l'équipe de scientifiques du prestigieux Teck, enfin, il est plus prestigieux dans sa renommée que dans la réalité, en fait ce n'est qu'un homme qui a soif d'argent et qui avec de la technologie moderne tente de percés des mystères bien plus anciens que l'arrivée des hommes sur cette terre ! Il croit vraiment pouvoir trouver un moyen de trouver tout les secrets, mais seul les élus des Zarbis pourront venir, et ces élus, c'est vous les enfants ! Votre génération portait la pièce manquante du puzzle, sans cette pièce, personne ne pouvait rentré dans les Ruines !
-Vous voulez dire que les pokémons que nous avons vu dans les ruines étaient des Zarbi ? Demanda Benji
-En effet, ça l'est, ce sont des Pokémons qui défendent ces ruines depuis bien longtemps, et que personne n'a jamais vu hors des ruines … »
Soudain, un bruit ce fit retentir hors de la maison, ils bondirent tout trois a l'extérieur, et virent de la fumée sortir de la salle d'où venaient Benji et Aurélie.
Ils s'y précipitèrent, et virent la silhouette du scientifique qu'ils avaient aperçut au début de leur aventure. Il esquissait un sourire narquois qui fit parcourir un frisson dans le dos de ses opposants.
«Alors vous voilà chers amis …» Dit il sarcastiquement.
Une épaisse fumée parcourait a présent la grande salle, les deux héros et le montagnard allaient devoir s'opposer a une bande de scientifique avides d'argent.