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La menace écarlate. de momo9876



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Informations

» Auteur : momo9876 - Voir le profil
» Créé le 25/10/2010 à 19:04
» Dernière mise à jour le 25/10/2010 à 19:04

» Mots-clés :   Absence de poké balls   Aventure   Présence de transformations ou de change   Région inventée

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Preumonde.
Lecture de pensée. Contrôle de l'eau. Posse des plantes. Lévitation.

Pyrotechnie.



Le bruit de la voiture qui passa lui tira une grimace. Il était trempé comme s'il avait pris un bain. Un sentiment de dégout lui parcouru l'échine. Il se remit à marcher, puis, couru. Il avait encore un bon demi-kilomètre à parcourir et avait horreur du sentiment de crasse. L'envie de se doucher lui donna des ailes et il se mit à courir encore plus vite. Il maudissait que ses vêtements lui colle à la peau...

Après avoir tourné au bout de la rue, il n'avait plus que cent mètres à parcourir. Il se figea.
Le ronronnement devint réel. Celui-ci se transforma rapidement, puis s'arrêta. Encore une fois de plus. Ce ronronnement, il le connaissait bien. Au début, il ne l'entendait que rarement et le bruit était très faible, mais il devenait de plus en plus fort et fréquent. Plusieurs fois, il s'était demandé s'il n'y avait que lui, qui l'entendait. Chaque fois, un souvenir le léchait, sans s'agripper et repartait avec le ronronnement étrange. Pas cette fois. Il l'avait senti, plus fort que d'habitude. Il ne l'avait pas senti reparti et ne le retrouvait pas, dans son esprit. Pourtant, il était là. Caché.

La voix cassa le silence pesant.
-Ah ! Vous voilà. Allez-vous doucher ! Vous empestez ! Pouah ! Allez !
Le garçon se dirigea vers la salle de bain. Il aurait voulu l'étrangler. Tans pis.

Les vêtements gisaient au sol pendant qu'Edouard se détendait. Il sentait son souvenir remonter encore et encore. Qu'était-ce ? Il le saurait sûrement bientôt, quoique rien n'en est moins sûr. Il repensa à sa mère. Sa fausse, mère. Pourquoi la détestait-il tant ? Il respectait toutes les règles imposé par la famille non-aimante et n'avait jamais fait écart à cela. Alors pourquoi ?

Edouard n'avait par ailleurs personne d'important à ses yeux. Pourtant, ce soir là, il décida de faire le mur. Pour s'enfuir de cette étreinte et pour se libérer. Pour voir d'autres horizons, des jours meilleurs, des jours heureux. Cette nuit, la lune était constamment cachée par des nuages. Edouard n'y voyait goutte.

Il se rappela de tous les livres qui commençaient comme ça. Beaucoup d'histoires ressemblaient à la sienne. Mais la sienne était différente. Un autre monde ? Des pouvoirs surnaturel ? Cela n'existe pas ! Du moins, il vacillait. L'histoire de l'Instution lui avait procuré un sentiment entre peur, tristesse et colère. Parfois, il était tellement heureux qu'il croyait qu'à ce moment, il allait découvrir quelque chose. Quelque chose d'important. Mais rien. Parfois, il s'obligeait à quitter ses mondes de merveilles pour revenir à l'endroit ou il était réellement.

Lorsqu'il écoutait des chansons qu'il lui faisait vibrer le cœur, il voulait que se soit lui qu'il l'a créé. Plus tard, il comprit toutefois que se n'était pas cela qu'il voulait. En écoutant certaines choses, son cerveau prenait du plaisir et c'était tout. C'était dommage.

Il était aussi très sensible à certaines choses inexplicables. Mais c'est vrai que si vous apprenez que votre meilleur ami à un pouvoir immense, vous êtes heureux pour lui, mais déçu de ne pas le posséder.

Tout cela était de nature. En repassant ce qu'il avait, Edouard avançait et avait presque traversé la ville. Les derniers immeubles devinrent invisibles. Il s'avança jusque dans la forêt de Rabaijt. S'il en on croyait les résultats, une présence magique habitait ici et la forêt délimitait la fin du continent. Cette zone était confuse.

La forêt n'étant pas vraiment touffu, il avançait rapidement. Finalement, Edouard s'arrêta dans une clairière. Il voulait bien dormir, mais les bêtes sauvages pourraient l'attaquer. Il avait froid. Un feu aurait été le bienvenu. Seulement, l'imprudent n'avait rien emporté. Ni allumettes, ni briquet.

Il râla encore une fois. Quand apprendrait-il la prudence ? Il était trop tard pour rentrer. Edouard décida tout de même de se mettre en route.

Cela faisait plus d'une heure et quart qu'il marchait. La forêt était devenu si touffu qu'à chaque pas il tombait parce qu'une racine lui faisait un croche-patte. La nuit était toujours sombre et il n'y voyait vraiment plus rien. Il avançait à tâtons quand tout à coup une lumière apparu au loin. Il s'approcha. Il courut aussi vite qu'il l'osait et surtout que la lumière l'autorisait.

La lumière formait maintenant une arche autour de lui. Il comprit. Il y avait le feu ! Celui-ci l'encerclait presque. Une sortie était toutefois praticable, s'il se dépêchait. Une branche craqua. Edouard leva la tête. Trop tard. La branche enflammée lui tomba dessus.

Ses secondes parurent longues et extensibles à l'infini. Finalement et enfin, il sentit un petit choc. Puis rien. Sans prendre le temps de s'étonner, il continua. L'arche se fermait presque.

Il courait. Un craquement. L'arbre qu'il venait de dépasser vacilla. Puis tomba sur le sentier que suivait Edouard. Ce dernier se retourna. Il sursauta en voyant le cinq-centenaire se diriger vers lui. Il essaya d'accélérer. Un carrefour s'offrait devant lui. L'arbre descendait en piquant. Une fille surgit du croisement. Edouard la percuta. L'arbre leur fonça dessus.