La guerre se retourne
Il est vrai que la mort d'un héros nous avait affecté. Mais il fallait pourtant continuer la guerre. Je n'étais qu'un simple soldat, je ne pouvais pas survivre seul. Les psys étaient alors à leur apogée. Omniprésent sur tout le continent de Jotho, nous avions enfin réussi à détruire les forces de Kanto. Mew avait envoyé son fils pour nous faire la loi. Maintenant, c'est lui qui devait se battre. Arrivé au point de contrôle, il fallut pratiquer une ouverture dans le Mur de l'ouest. Opération qui passait pour impossible. D'ailleurs, elle était impossible. Il fallut escalader le mur de 10-15 mètres de haut. Nous les Nidokings, nous avions dû tirer le mortier en plus.
Le point de contrôle était une pièce de l'administration de Mew. Mewtwo et Mew régnaient en chefs suprêmes jusqu'à la mort du premier. Maintenant, la guerre allait redoubler de vigueur. Une fois de l'autre coté de l'océan de liaison, il fallut se rendre à l'évidence : le pays ne fournissait rien. La terre brûlé sur plusieurs centaines de kilomètres, les bâtiments effondrés et les nombreuses traces de pas témoignait de la toute puissance de l'adversaire. Rien ne pouvait nous aider. Nous prîmes dons la résolution de nous enfoncer dans cette terre hostile. Bien sur, nous trouvâmes une ville. Où plutôt ce qu'il en restait. Un champ de ruines fumantes. Le désespoir était une joie par rapport à notre état. Les premiers villages parcourus étaient désert et brûlés. Rien ne vivait. Derrière nous, nous laissions des traces que le vent glacé effaçait. A vrai dire, c'était la même chose devant nous. Nous étions arrivés en vue des ruines d'Ecorcia, hameau fortifié qui était un avant-poste des puissantes troupes Psys. Au loin, un incendie terminait de noircir ce qui restait de Mauville, centre de résistance. Sur Jotho, N'importe qui pouvait choisir son camp. Contrairement à Kanto où chaque type avait son armée et avait son même avis, Jotho était un endroit où n'importe quel Pokérior pouvait décider de combattre dans telle ou telle armée.
Ecorcia, donc, devant nous, dernier rempart avant le centre concentré des psys. Plusieurs kilomètres derrière nous, l'armée des Aciers se traînait dans la terre noire. A 17h37, nous étions tous réunis. Il fallait planifier les assauts. Les Insectes, dernière super-puissance, pouvait, seuls se mesurer aux psys. Malgré tout, un appuie pouvait être déterminant. Voici la description de la forteresse de Jotho : Le continent était tout simplement coupé en deux, pire que le mur de Berlin, par un immense rempart de 20 000 Dc Poison. Les Dc poisons sont les Distances Comparatives des poisons. Cela équivaut à 100 kilomètres. C'est du moins ce que l'on connaissait du mur. Des témoignages faisait état d'un continent supérieur qui abritait les centres Psys.
Un messager Insecateur arriva à 18h 00. Il était partit à 17h59 (c'est rapides comme pokérior). Il annonça que les Insectes, non content d'avoir essuyés une défaite sévère sur les plateaux du lac au nord de Acajou, avait attaqué le mur des souffrances. Le rempart avait été ouvert et était encore en position instable. A priori, les Psys avait de la réserve. Il fallait un appuie. Pour rappeler les Psys sur d'autres front, il y avait deux solutions. La première étant d'attaquer et la deuxième de passer outre les murs par bateau. Comme le bateau était une solution à court terme, l'assaut fut décidé. Le lendemain, à 1h30, l'assaut fut déclaré. Personne n'avait dormis, trop occupé à aiguiser ses armes. Le choc fut rude. Le mur bien défendu était imprenable. Puis les généraux firent donner du mortier. Le mur s'écroula par endroit. Laissant des failles béantes qui ne demandait qu'à être investie. Nous nous y précipitâmes pour découvrir le piège ultime. Le mur était en fait, creux, constitué de multiples chambres bourrés d'explosifs, le tout étudier pour pouvoir faire sauter une portion du mur sans endommager le reste. Lorsque je mis le pied sur les bâtonnets de TNT, j'eu une montée d'adrénaline qui fut de courte durée. Sous mon poids, les tout explosa et me projeta ainsi que mes camarades, vingt mètres en arrière. Beaucoup plus tard, la nuit était déjà tombée et les grillons se faisait entendre. La bataille avait été une véritable boucherie. J'avais la bouche dégoulinante de sang. De multiples griffures et taches de sang recouvrait mon corps. Par chance, l'explosion avait fait plus de peur que de mal. J'avait les écailles un peu noircies mais non déchirés. On me releva péniblement et je fut soigné. Le mur était détruit, des explosions avait eu lieu à première vue, les psys n'y était pas allé avec le dos de la cuillère. Le mur était explosé sur environ 50 mètres. La moitié de l'armée état par terre et l'autre la relevait. Mes impressions : on aurait mieux fait de pas attaquer sur cette portion du mur. Heureusement que le soutien logistique était omniprésent. Les Insectes avait été repoussés trois fois mais il avait fait une percée et contrôlait la moitié du mur. Une dernière attaque en étaux pouvait abattre ce qui restait. Les messagers allait et venaient à une vitesse folle. Il fallait que les deux armées soient remis, prêtes et d'accords. Finalement, pour la liberté de nos camarades, il fut décidé que l'assaut serais donné le 25 juin à 10h. C'était juste assez de temps pour guérir les blessures et ne pas en prendre trop pendant le harcèlement que l'ennemi allait pratiquer. Le jour dit, les armées était intenable, les pokémons avait une folle envie d'en découdre. 9h50, plus que 10 minutes. L'angoisse était à son comble. Bous avions les tripes serrées. 9h59, nous étions en vue de l'ennemi. La trompette sonna 10h.
Comme des furies, nous nous précipitâmes sur le mur en tirant du mortier. Dieux sait comme nous étions angoissé à l'intérieur de nous mêmes. Le combat se transforma en carnage. De tout cotés les pertes était lourdes. Une trompette étrangère sonna soudain au loin. En retard, les insectes chargeaient en colonne. La simple arrivé des Insectes provoqua un basculement de position, nous changeant en attaqué car les insectes, fous furieux, blessait tout et coupait n'importe quoi. Les insecateurs, entièrement recouverts d'armure de métal, donnait de grand coups de lames dans le vide, trancha un psy par ici, un psy par là. A midi, la première portion du mur sauta, puis une autre et un autre et une autre et une autre sur plusieurs dizaines de mètres. Les insectes avaient enfin pris conscience de la gravité du moment. Le dernier sursaut de résistance fut écrasé par le nombre. Les derniers survivants furent exterminés avec acharnement. Les Insectes, épuisés La moitié des débris du mur était coupé net en deux par les insecateurs. Ces derniers enlevait d'ailleurs leurs armures légères pour respirer l'odeur du sang de la victoire. La victoire était indiscutable. La prochaine étape était la frontière intercontinentale entre Jotho et le continent supérieur. La frontière était une longue suite de forteresse monstrueuse et bien défendue. Mais j'en garde un peu pour la suite.