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Et la vie s'écoule et s'écroule... (OS) de momo9876



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Informations

» Auteur : momo9876 - Voir le profil
» Créé le 22/08/2010 à 16:31
» Dernière mise à jour le 22/08/2010 à 16:31

» Mots-clés :   Drame   Johto   One-shot

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Quand la mort vient trop vite...
Je m'appelle Etourmi. Vers l'âge de trois ans, j'ai été recueilli par une famille dont le fils, Antoine, allait avoir dix ans le lendemain. J'ai donc dû servir de cadeau. Lorsque j'ai vu sa tête, j'ai cru comprendre qu'il allait m'aimer toute sa vie, et moi réciproquement.

Ce jour-là, il allait voir le professeur Orme pour recevoir son deuxième Pokémon... Un autre dresseur était là. Le mien choisi Héricendre, l'autre Germignon. Je reconnu tout de suite ce Germignon.

1 an plus tôt.
Un Etourmi se promenait, en quête de nourriture. D'un coup, un Racaillou surgit d'un buisson !
Vraisemblablement affamé lui aussi, il attaqua l'Etourmi, grâce à ses bras puissants. Après un énième mach punch, Etourmi se retrouva à terre, presque K .O.

D'un coup, un Germignon sauta au-dessus d'un buisson. Il s'interposa dans le combat et mit à terre le Racaillou. Mais au dernier moment. Un filet s'abattu sur le pauvre Germignon.

Encore sonné, l'Etourmi ne pu rien faire...
1 an plus tard, époque de narration.
Mon dresseur défia le second, qui allait au dehors. L'autre accepta, à condition que mon dresseur n'utilise qu'un seul pokémon. Il me choisi, moi, son –apparemment- pokémon favori.

J'exécutais à contrecœur les charges que m'ordonnais de faire mon dresseur. Mais je ne voulais pas, non surtout pas, blesser Germignon. Je faisais des attaques si faible que mon dresseur s'en aperçu bien vite. Alors il réalisa que Germignon n'attaquait pas du tout. Antoine me rangea dans ma pokéball et s'en alla.

Une fois à l'abri des regards, il me donna une deuxième chance.
-Etourmi ! Tu aurais dû le détruire en quelques secondes ! hurla-t-il.
Je n'eus pas tut de suite l'idée de ma vie. Non, j'ai cherché à excuser un maximum mon dresseur et à me mettre en tort. À force, je suis réellement réussi à me persuader que j'étais exécrable, nul et désobéissant. Mais Germignon étais mon ami... Non ! C'est dû passer ! J'aurais dû faire comme mon maître me l'avait ordonné.

Ça bataillait dans ma tête... Qui étais en tort... Je me persuadai que c'était moi ! Moi ! Oui, moi et encore moi.

Du temps où je suis, je trouve que s'aurai été mieux si mon maître avait dit autre chose. Mais sur le coup, j'ai pensé que ma vie allait peut-être redevenir lumière...
-Bon. Je t'offre une seconde chance, car je vois que tu regrettes.
Oh ! Le manipulateur que voilà !
-Il faut que... euh... tu aille retirer une valise pour moi. Elle est dans le laboratoire que tu as vu. Elle est sur la table à droite là, tu vois ? Vas me la chercher.
Je m'étais décidé à me racheté. J'allais donc remplir cette mission. J'entrais dans le laboratoire. Le professeur travaillait consciencieusement et ne me remarqua pas. Je vis la valise bien en évidence sur la table. Je la saisis par mes frêles pattes et m'envola difficilement. Le professeur ne remarqua rien. Mais mon instinct d'oiseau se réveilla. Je ne faisais pas quelque chose de mal, là ? Mon maître avant tout, m'étais-je résigné à dire.

Lorsque j'arrivais, mon maître fut ravi. Il prit la malle et me rangea dans ma pokéball.
Mais je n'en ressortis plus. Plus que pour des opérations criminelles. Voler. Piller, piquer. Mon maître disait qu'il avait demandé sur commande. Et je le croyais.

Plusieurs fois je revis Germignon. Etrangement, il n'évoluait pas. Moi, il n'y avait rien d'étonnent à ça, je ne me battais jamais. Par contre, Ouisticram, lui, était devenu Chimpenfeu, puis grand Simiabraz.

Dans la malle que j'avais rapportée à Antoine contenait un Abra, un Pichu, un Minidraco et un Chetiflor. Tous évoluèrent. J'étais toujours persuadé qu'Antoine m'adorais et que ce que je faisais était parfaitement légal. Il était mon maître adoré.

Tout bascula dans ma vie ce jour. Antoine achevait de traverser la route victoire. D'un coup, l'autre dresseur, le rival de mon maître arriva en courant. Antoine le défia à nouveau.

Le combat était acharné et je n'y pris part. Antoine ne m'envoyait jamais au combat, et ce parce que je l'avais déçu à mon premier jour.

Enfin, Germignon envoya le dernier tranch'herbe et Draco s'écroula, K.O. Mais ce jour-là, alors que pour la première fois la défaite était imminente, Antoine m'envoya au combat. Contre Germignon.

Ma seule attaque étant charge –je n'ai pas monté de niveau, je rappelle- je lui en envoyais un si faible, si bête. Je le touchai à peine en fait. Mais il s'écroula. Je voyais bien, il n'était pas vraiment mis à K.O. S'il avait fait ça, c'était pour moi. J'étais pour le moins très fier. Mais mon dresseur restait terne, à l'idée de gagner grâce à un Etourmi de niveau 2, jamais entrainé.

Le rival de mon dresseur passa comme même, pour aller soigner ses pokémons au centre de la ligue.
Mon maître aussi, ce dirigea là-bas.

Le dresseur de Germignon entra sans problème dans la ligue, et c'est ce qui posa problème. Moi, personnellement, je ne rentrais plus dans une pokéball.

Mon dresseur dû donc attendre plusieurs heures avant d'apprendre que son rival avait réussi. Lui aussi y allait. Les pokémons du conseil quatre s'était rétabli. Puis on arriva au maître. Le rival de mon maître. Les premiers pokémons furent K. O, et, bientôt, il ne restait plus que Simiabraz et Germignon.

L'avantage du feu sur Germignon était certain, mais il était si agile et fort. Et la faiblesse du type combat face à une attaque psy équilibrait la balance, car Germignon avait appris vague psy. Malgré cela, Simiabraz allait certainement gagné. Germignon avait jeté tous ses atouts, pensait Antoine. Mais non.

Le rival de mon maître ordonna de lancer la technique mixte apprise hier. Quelle technique incroyable c'était.
Tout d'abord, Germignon lança une tranch'herbe. Puis, une vague psy. Alors les feuilles devenaient de véritable couteau, mais frappées par l'attaque, elles commencèrent à tomber.

Cependant, Germignon préparait un lance-soleil. La lumière de la salle remplaça parfaitement le soleil et l'attaque fut prête en peu de temps. Germignon la lança. L'attaque propulsa alors les feuilles devenues poignard en vol. Si Simiabraz avait été touché par cette attaque, il serait sûrement mort. Il tait trop ébahie pour bouger. Personne ne s'aperçevait de la puissance de l'attaque. Si. Moi. Mon devoir était de sauver Simiabraz.

Je lui fonçais dessus. Mon maître eut juste le temps de me dire : -Laisse !
Impossible pour moi. J'agrippais Simiabraz par un bras et, d'un coup, me senti fort, très fort ! J'évoluais ! Grâce à ce secours inespéré, je pus le sauver.

-Etourm... Etourvol ! Je ne t'es jamais demander cela, il me semble !

Je baissais la tête, mais Simiabraz s'interposa. Il parla avec tous les Pokémons présent, et moi-même. Pour la première fois. Mais hélas... Les pokémons lui sautèrent dessus et le mirent K.O en quelques secondes. Puis ils s'attaquèrent à moi. Mais je m'échappai par une bouche d'aération assez grande pour moi.

Mon rival était furax. Un peu plus tard, je revins par la même bouche d'aération. Je retrouvais le maître de la ligue, le rival de mon ex-maître. Il avait décidé de m'abandonner et de me tuer s'il me retrouvait, et moi j'ai compris qu'il m'hypnotisait. Je ne l'aimais plus. Je revins donc et réussi même à me faire adopter par le maître de la ligue. Il quitta la ligue en la confiant à un autre dresseur et m'entraina. J'étais un Etourvol heureux.

Mais un soir, alors que Germignon et moi discutions au clair de lune, que les autres pokémons étaient dans leurs pokéball, nous entendions un bruit de pas. Nous allions prévenir notre maître et nous dirigeâmes vers sa tante. Mon deuxième dresseur se réveillait. Il se leva. Deux hommes surgissent alors d'un buisson, un avec fusil à la main.

D'un coup, la lune transperça les nuages et une vision d'horreur m'apparut. Anoine avait un fusil à la main !

Celui-ci tira. Mon maître s'écroula.

Fou de rage, je surgis du buisson et me percha sur la tête et les épaules de mon ex-maître. Il avait tué la personne que j'aimais la plus au monde. La seule personne humaine que j'aimais et qui m'avait vraiment aimé ! Je me vengeais. Je le piquais mortellement au crane et le frappai grâce à mes ailes.

D'un coup, juste derrière, j'entendis un Pan ! Un centième de secondes et j'ai compris que j'allais mourir. La balle me toucha. Je m'écroulai à terre. Germignon courut vers moi. Je savais que j'allais mourir, mais je lui sourit.
-Je...me suis...venger. Fuis.
Mis il tenta une action désespéré. Il essaya de me guérir grâce à synthèse. Je sentais l'énergie qui revenait. Mais...
Pan !
Germignon esquiva.Le chasseur allait encore me viser mais Germignon lui bondit au visage et le griffa un maximum. Le chasseur ne put rien faire. Il tomba. Germignon l'abandonna et revint vers moi.

Mais le chasseur n'était pas mort. Il reprit son fusil et, dans un vain effort, visa Germignon. Il mourut trop tôt.

Mais mon monde était mort. Je n'avais plus personne à part Germignon. Il m'a sauvé de nombreuses fois. Mais il me dit.
-Tue-moi, Etourmi. Je ne veux pas vivre cette vie. Tue-moi...
Dans n'importe quel roman, le héros l'aurais en fait sauvé, mais j'unis mais dernière force et, je levais ma tête au dessus de son ventre. J'y plantai mon bec.



Moi, je survécu. Un dresseur passa le lendemain et me soigna. Malgré que je n'étais qu'un petit Etourmi, que tous mes amis soit mort, je continue à vivre et je suis maintenant un superbe Etouraptor.

Que me réserve l'avenir ? Je ne sais... Mais je trouverai.