Une marque partagée qu'on ne peut effacer.
A nouveau je rêvais de lui, l'homme en Grahyena. Mais pourquoi ?
Qui était-il ?
Qu'avait- il à voir avec moi, et de quoi m'avait-il sauvé ?
J'étais au milieu d'une clairière il me semble, elle était entourée par des bois et lui était au centre assis sur un rocher et me fixait. Il faisait beau. J'entendais quelque chose puis je remarquais que ses lèvres bougeaient, il me parlait mais je ne comprenais rien si se n'ai qu'un chahut de mur-mur. Alors je fis un pas en avant et au moment où j'allais lui parlé la lumière du soleil se fit de plus en plus forte et je finis par fermer les yeux. Quand je les rouvris j'étais allongée entre Keiki et Bane qui lui dormait, comme un Ronflex hibernant. Je m'asseyais et observais les alentours. A première vu j'étais la seule réveillée et on pouvait comprendre en regardant le ciel à travers la brèche, que le soleil était en train de se lever. Tout les petits étaient là, assoupis et avaient tous, maintenant la fusion accomplis, une marque sur le corps et leur Pokémon avait la même, ils étaient liés. C'était drôle de les observer comme sa, l'un avait la marque sur le front l'autre sur le bras celui d'à-côté l'avait sur la joue et comme des Spindas aucunes n'étaient identiques. Je baissais la tête et regardais la mienne, au milieu de ma main droite, elle ressemblait à une étoile à trois branche.
Le soleil était maintenant levé et éclairait de plus en plus la pièce, je décidais donc de réveiller les autres pour ensuite rassembler les jeunes et rentrer.
Un membre du Clan du Zénith se leva juste après que je me sois mise debout, j'avais sens-doute due le réveiller. Nos deux clans s'entendaient à merveille et sont alliés. J'incline la tête en guise de salut qu'il me rendi à son tour par politesse et comme moi, en silence, il réveillait les siens.
Bientôt tous le monde fut debout et nous quittions la salle. Une fois dehors chaque clan partis de son côté. Durant le trajet on pouvait voir chaque bambin découvrir avec amusement leurs taches, ce qui était plus dur pour ceux qui l'avaient sur le front et qui devaient se pencher au dessus de l'eau en essayant de ne pas tomber du Lokhlass et une fois à terre sur l'Île de la Pierre Bleu, le temps de regagner le camp, ils trouvèrent un nouveau jeu : deviner à quoi pouvait bien ressembler leurs tâches.
Vu que nous nous ennuyions nous commencions nous aussi à jouer et c'est Keiki qui engagea le jeu.
- Toi Kiana je sais où est ta marque !
- A bon !, et elle est où ? demanda Bane intriguer.
- Dans sa main droite.
- A oui et a quoi elle ressemble je ne l'ai jamais vue !?
Je me mis a sa hauteur et lui tendis ma mains, il est vrais que pour lui se n'était pas dur de savoir où elle était. Elle était en forme de losange sur sa paupière gauche, du coup quand il ouvrait les yeux on ne voyait que la pointe du bas se qui donnait l'impression qu'il avait était griffer sur l'œil.
- Mais dit moi où elle est la tienne je ne l'ai jamais vu, dit elle en s'adressant à Makaio.
- Moi je sais, dis-je en ricanant.
- A oui ?
- Oui, elle est sur juste sous sa nuque, entre ses épaules.
- …
- Quoi ?
- Comment sa se fait que tu sais sa toi !?
- Je l'ai vu qu'es ce que tu crois !
Elle me lançait un regarde gêné et souriant, je me tournais vers Makaio qui venait de devenir aussi rouge que mon écharpe. Je venais de comprendre, décidément cette fille avait vraiment un esprit tordu, et comme pour défendre ma cause je répondais aussitôt :
- Hé ! Ce n'est pas se que tu crois ! il nous arrive parfois de se baigner ensemble c'est tout !
Qu'es ce que je n'avais pas dit !
Dans notre clan il très rare que des filles aillent se baigner avec des garçons sauf si …
Mais ce n'était pas le cas, Matin était mon meilleur ami juste mon ami du moins c'était ce que je pensais. Voyant que je m'enfonçais et que lui avait viré au rouge presque violet, je préférais me taire. C'est Bane qui réengagea la discutions au bout de quinze minutes de silence :
- Et toi Keiki, elle est où la tienne ?
Décidément il n'y avait pas que moi qui m'était les pieds dans le plats aujourd'hui, si il y avait bien une chose dont il ne fallait pas parler avec elle c'était de sa marque et de son Pokémon esprit. Je lui voyais ses larmes montées, en une seconde je la prit par le cou et nous marchions plus vite toute les deux, devant, loin des regards et elle me fit un bref merci de la tête. Bane gêné compris qu'il venait de lui faire mal sans le vouloir et n'insista pas.