Chapitre 1: Réunion
Une vaste pièce. Blanche, éclairé on ne savait comment, il n'y avait aucune fenêtre, juste un porte, qui se fondait dans le décor. Seul la poigné, en bois, permettait de dire qu'elle se trouvait là. La pièce était-elle que l'on aurait pu croire qu'elle s'étendait à l'infini. Onze siège était présent, disposé en arc de cercle, et dix était occupé par des hommes ou des femmes. Aux milieux de l'arc de cercle se trouvait un vieil homme, qui devait être âgé de, ce qui semblait, une bonne centaine d'année. Une longue barbe blanche couvrait son menton et ses joues et venaient s'arrêter à hauteur de son nombril. Une canne, sculpté dans un bois qui semblait inconnu, se trouvait juste à côté de lui. Patiemment, il écoutait les reproches de ce que l'on pourrait nommée ses collègues.
« Nous devons réagir, hurlait un homme d'une quarantaine d'années vêtu d'un jean rouge feu, ces enfants ne peuvent pas continuer à arpenter les terres de Spiritua comme ils les font. Nos identités sont sensé être secrète.
-Je n'ais pas l'impression qu'elle ait été révélé aux yeux du monde entier, répondit d'une voix calme une jeune femme »
L'homme dévisagea méchamment cette jeune demoiselle. Une longue tresse blonde descendait dans son dos. Elle était belle, avec son visage qui semblait afficher une sorte de tristesse et ces lèvres délicatement sculpté. Elle devait néanmoins n'être âgé que d'une vingtaine d'année, peut-être moins, peut-être plus.
« Ce n'est qu'une question de temps, mademoiselle Ilyana, répondit l'homme, tôt ou tard, ces enfants…
-Cessez de les nommer enfant, Dongran, Je vous signale qu'ils sont proches de la maturité, et que leur dernier événement ont été suffisamment troublant pour les faire murir plus vite qu'il n'aurait dû.
-Il ne connaisse rien de nos lois.
-Ils s'en doutent très certainement.
-Il faut s'en débarrassé !
-Il faut les laisser tranquille ! »
Tous les autres ne bougeaient pas, écoutant calmement les avis de l'un et les avis de l'autre. Il y avait ceux qui n'en avait rien à faire, ceux qui était pour Dongran et ceux qui n'osait pas intervenir. Dans tous cela, la pauvre Ilyana avait du mal à faire imposer son avis. Quant au vieillard, ses choses semblaient le dépasser complètement. « Il est trop vieux » disait certaine personne derrière son dos. Tous cela, il le savait bien, mais il les supportait aisément.
« Pauvre sotte, vous voulez notre perte, continuait d'hurler le dénommé Dongran.
-Faites attention, cher Dongran, vous partez dans les injures !
-Misérable subordonnée…
-J'ai autant de responsabilité que vous.
-Ce que vous ne semblez pas avoir conscience !
-Oh que si j'en ai conscience, Dongran, et j'ai aussi conscience que vous êtes entrain de faire régner votre lois sans que personne ne fasse rien.
-Croyez-vous vraiment que nos cher collègue ce laisserait faire.
-Sous la peur, oui !
-Espèce de sale gar…
-STOP !! Arrêter tous les deux, s'interposa une dame d'une quarantaine d'année habillé d'une grande robe bleu, nous sommes ici pour régler le problème de ses enfants…pardon, de ces jeune homme et jeune femme, et pas de ses sottises que vous êtes entrain de nous sortir ! »
Les deux personnes se dévisagèrent longuement puis, remarquant qu'ils n'étaient plus adossés à leur siège, se remirent dans une bonne position, sans toutes fois se lâcher des yeux.
« Je propose un vote, continua la femme, qui ait pour l'avis d'Ilyanna, c'est-à dire les laisser tranquille ? »
Une main se leva, celle de la jeune fille. Ilyana fusilla du regard la femme qui, en soupirant, leva la main à son tour.
« Qui ait de l'avis de Dongran, c'est-à-dire allé les chercher et les emmener dans un endroit où ils ne seront plus un problème ? »
Deux mains se levèrent. Celle de Dongran et celle d'un homme d'une trentaine d'année, assis juste à côté de lui. Personne d'autres ne leva la main. Apparemment, aucune des deux solutions ne leur convenait. Le vieil homme se leva alors, attrapa sa canne pour éviter de tomber, et prit la parole.
« J'ai écouté vos deux point de vu, commença-t-il, et il y a des bon points dans chacun des deux. Néanmoins, on ne peut pas les exiler pour des choses dont ils ne sont pas responsables, cependant, on ne peut pas les laisser tranquille. C'est pourquoi, voilà ce que je propose, nous allons les avertir. Nous allons leur dire de se trouvé un endroit tranquille, où ils seront à l'abri de tous danger et où nous n'entendrons plus jamais parler d'eux. Qu'en pensez-vous ? »
Tous les mondes acquiescèrent, sauf deux : Dongran et Ilyana. Néanmoins, l'homme ne répondit pas, le grand chef avait parlé, sa décision était irrévocable. Cependant, la jeune femme, elle, ne se gêna pas pour s'interposer.
« Mais Reius, ta décision ne sers à rien. Tu sais pertinemment, j'en suis sûr, que ce groupe ne va pas nous obéir ! Alors, soit tu ne respecte pas ma décision, mais sa reviens aux même.
-Ilyana…Ilyana, répondit l'homme en s'avançant vers elle, tu es jeune, et inexpérimenté. Laisse parler la sagesse.
-Et bien je crois que votre sagesse est entrain de rouiller ! »
Sur ce, elle tourna la talons, et quitta la salle le plus rapidement possible. Des hommes se levèrent, prêt à la rattrapé et punir l'affront qu'elle venait de faire, mais Reius les arrêta d'un geste de main. L'accord était établit, il congédia toutes l'assemblées.
Ilyana avançait le plus rapidement possible à travers le détale de couloir qui s'offrait à elle. Tachant d'empêcher que la colère ne l'envahisse, elle se mordait la lèvre et grimpait quatre à quatre les escaliers, avant de rentrer dans sa chambre et de claquer violemment la porte. Sa chambre était vaste, un large lac occupait les trois quart de la pièce. Le reste était occupé par un bureau, presque entièrement transparent, une étagère remplit de livre, une armoire emplit de souvenir ainsi que son lit. Les murs était blanc, exactement comme la pièce qu'elle venait de quitté, les couloirs et les escaliers. Alors elle ne se retint plus. Elle tomba sur son lit et fondit en larmes.
Pendant une bonne dizaine de minutes, les larmes coulèrent, sans s'arrêter, avant que finalement elle ne lève enfin la tête, et puisse s'assoir sur son lit. Personne ne l'écoutait, personne. Tout le monde la traitait comme une pauvre gamine abandonné par sa mère. Sa mère… Elle tourna la tête vers son armoire. Des tas de photos couvraient les étagèrent. Des photos d'elle, quand elle était plus jeune, avec une jeune femme, qui avait les même cheveux et les même lèvres qu'elle. Elle lui manquait, cela faisait maintenant un peu plus de dix-huit ans qu'elle les avait quitté…
La porte s'ouvrit, doucement mais suffisamment pour qu'Ilyana puisse l'entendre. Elle tourna la tête, les yeux encore rouge par les larmes qu'elle venait de verser. La dame vêtue d'une longue robe bleue était là, l'observant. Sans fermer la porte, elle s'avança et vint prendre Ilyana dans ses bras, qui se laissa faire. Elle avait besoin d'une épaule pour se réconforter.
« Sa va mieux ? finit par demander la dame.
-Oui, Yala, oui…tous du moins je crois…
-Il ne faut pas se mettre dans un état pareil voyons, il faut être fort.
-Je le sais, mais personne ne m'écoute, tu l'as bien vu. Tu sais très bien que ce misérable Dongran, ainsi que Horo, tente de s'emparer du pouvoir, et toi tu ne fais rien. Quand à Reius, je ne crains que la vieillesse ne soit réellement entrain de le touché. »
Yala ne dit rien, et se contenta de passer la main dans les cheveux d'Ilyana, encore sous le coup de l'émotion.
« J'aimerais tant qu'elle soit avec nous, dit alors la jeune femme, Lyana, ma mère…Elle me manque. Cela fait maintenant dix-huit ans…dix-huit ans que quelqu'un lui a volé sa vie…Elle me manque…et nous n'avons toujours pas trouvé son remplaçant.
-Oui…elle est partit trop vite…à cause de cette fichu organisation Funambule »
Ilyana ne répondit rien. Tout le monde ici semblait croire que c'était cette organisation qui c'était débarrasser de sa mère, mais elle, elle disposait d'une autre hypothèse. Sa mère avait toujours été intelligente et savait déduire des choses que quiconque n'arrivait pas à trouver, chose qu'elle avait hérité. Et Ilyana était convaincu qu'elle avait découverts quelque chose qui avait alors mis sa vie en danger, et on c'était empêcher de la faire taire pour éviter que cela ne soit divulgué. Selon elle, c'était…
« Tiens, tiens, mais ce ne serais pas la charmante demoiselle qui vit dans un monde de bisounours ? »
Dongran ce dressait devant la porte, laissé ouverte par Yana, et il en profitait pour assister à ce qu'il nommerait un charmant spectacle.
« Dégage de là, lui répondit méchamment Ilyana
-Oh ne t'en fais, je ne reste pas ici très longtemps, je viens juste passer un message de la part de Reius à ton intention.
-Eh bien vas-y, monsieur le facteur, ne nous fais pas attendre »
Dongran grogna, mais ne répliqua pas.
« Voilà ce que j'ai à te dire, Reius m'a chargé de te confier que c'était toi qui descendrait sur Terre pour les prévenir qu'il ne doive pas faire plus de dégât qu'ils ne l'ont fais déjà.
-Moi !? Pourquoi moi ?! Je m'étais totalement opposé à cela, et c'est à moi qu'on donne cette tâche !? Qu'as-tu encore dis Dongran ? Qu'as-tu encore dis à Reius pour qu'il me donne cela !?
-Pourquoi es-tu toujours autant en colère après moi, que t'ais-je donc fais ? Je n'ais strictement rien dit à Reius, c'est lui qui m'a chargé de te le dire alors que je quittais la pièce. Je pense au fond que c'est aussi une punition à l'égard de ton arrogance, petite fille.
-DEGAGE ! »
En rigolant, Dongran claqua la porte, et l'ont entendit ses pas s'éloigné dans le couloir.
Les deux femmes restèrent un moment, sans rien dire. Yana attendait une nouvelle chute de larme. Ces derniers temps, Dongran s'amusait à mettre les nerfs de la jeune fille à vif, et Ilyana n'avait pas trouvé d'autre moyen de se soulager que de verser des larmes. Cependant, les larmes ne montèrent pas. Ilyana fusillait du regard la porte comme si Dongran si trouvait encore. Elle approuvait une telle rage envers cet homme que cela en était presque intolérable. Selon elle, cet homme cachait de noir dessein. Selon elle, l'assassin de sa mère…c'était lui.