Le retour d'Hélio de Fatalir

Arrivés à Vestigion, nous prîmes directement la route vers Célestia. Les dresseurs ont du mal à passer, mais nous, Pokémons, n'avons pas peur de nager pour mouiller nos vêtements (encore faut-il que nous en ayons) ni de nous égratigner la peau en passant au-dessus d'un rocher. Ah, c'est vrai, j'ai une amie Apireine, 'faut pas qu'elle se blesse ! Puis je lui demandais :
-Ca va derrière, pas trop dur de marcher et de grimper ?
-Oh tu sais, moi, je vole. Et toi ?
-Ah c'est vrai, tant mieux pour toi. Moi, je suis encore en pleine forme ! (ARGL, pourquoi moi on m'a pas donné d'ailes ?! Je suis crevé !)

Et nous continuons la traversée de la grotte. Puis, nous vîmes une lumière tout au bout. Apireine me lança :
-Une lumière blanche au bout d'un tunnel? NON! On est morts!
-Ou alors c'est la sortie de la grotte. Tu viens ?

Et nous arrivions sur la route menant à Célestia. Le paysage était magnifique. Le mont couronné était trois fois plus haut qu'un Steelix qui se prend pour un haricot magique, les ruisseaux se formaient en rivière, une petite passerelle les traversait, les moulins étaient calmes, et les Posipis et Négapis jouaient dans l'herbe. Les pêcheurs attrapaient de gros Magicarpes, et des Léviators. Ceux qui attrapaient des Léviators se retrouvaient deux minutes après à l'hôpital, mais cela n'empêchait en rien de rendre l'endroit charmant. Sur la route il y avait un Roucarnage qui criait :
-Venez, je transporte des passagers gratuitement là où ils veulent !
Et je répondis :
-Et quelle est votre destination ?
-Destination, ailleurs ! Lalalalalala....
Puis il s'envola. Apireine me confia :
-Maintenant je sais que les Pokémons fêlés, ça existe.

En arrivant à Célestia, un Carabaffe nous interpella :
-Hé, vous, vous pouvez descendre cette colline sur mon dos jusqu'à Voilaroc ! Mais ce s'ra pas gratuit !
Apireine reprit :
-Je suis d'accord, on paye comment, ici ?
-On paye en nature.
Surpris, nous répondîmes en chœur :
-EN NATURE ?! C'est-à-dire ?
-Bah, des feuilles, des graines, des baies, et tout ça !
-Ah, et ça vous va des miel pops ? Intervint Apireine.
-Ah, j'adore ça, je veux bien !
Et nous grimpâmes sur son dos.
-Attention, c'est partit !
Nous commençâmes à dévaler la pente à fond les Poké-Ballons, et nous allions tellement vite que tout le paysage devint flou.
-Ca va Carabaffe, pas trop secoué ? Tu parles pas !
-Hé pafm qme f'ai trop d'herbe dans la boufe !
-Pardon ?
Il cracha une énorme boule d'herbe, et repris :
-Quand je descends sur le ventre, je me prends un tas d'herbe dans la face, je te verrais bien parler dans cette condition !
Puis nous arrivâmes devant Voilaroc. Apireine intervint :
-Ecoute, Pharamp, on est arrivé, ma ruche est loin, je dois rentrer. Au revoir.
Les adieux furent déchirants et Apireine retourna chez elle. Carabaffe pris la parole :
-Moi je veux bien t'accompagner ! On m'appelle même Carabaffe Norris, donc c'est gagné d'avance ! S'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît !
-(Carabaffe Norris, et pourquoi pas NoctaliWoman tant qu'on y est ?) D'accord, « Carabaffe Norris », tu me seras certainement d'une grande utilité ! Allons au QG !

Arrivés au QG, une pancarte sur la porte retint notre attention. Il y avait écrit « Nous avons déménagés dans un nouveau bâtiment construit à Frimapic. Veuillez nous contactez au... En fait non, veuillez ne pas nous contacter. »

Carabaffe lança :
-La vie est injuste. Au plus profond de notre être nous pouvons sentir les émanations de la chaleur émotionnelle. Personne n'a réussi à ce jour, de faire ressortir ce besoin énergétique, sauf, par toutes les conditions supérieures métaphysiques, moi.
-C'est profond ce que tu viens de dire ! Tu peux donc ressentir les auras ?
-T'as dis quoi ? J'ai pas entendu, j'étais en train de lire à voix haute un extrait de mon nouveau livre, « La vie d'un Lucario ».
-Laisse tomber. Allons à Frimapic !
-Alors là je vais t'être utile, Je connais un raccourci de Célestia direct sur la route vers Frimapic ! Suis-moi !

Puis nous retournâmes à Célestia facilement, et nous entrâmes dans la forêt qui longe le mont couronné, qui lui-même empêche d'atteindre la route vers Frimapic. Carabaffe me conduit à un lac à côté du mont Couronné, puis cria :
-Laggron, tu peux sortir !
La terre trembla, et un énorme Laggron sortit du Lac. Il était trois fois plus gros que la normale, et ses écailles étaient plus pointues que les autres, car les autres Laggrons les avaient arrondies. Carabaffe lui lança :
-C'est bon, tu sais ce qu'il te reste à faire !
-Ouais, dis au gringalet de se pousser, sinon il va morfler !
-Heu, Pharamp, Laggron pense que tu devrais te pousser.
-Je pense pas, je dis.
Je me poussais, et Laggron cria :
-Bien. MAAAAAAAAARTOOOOOOOOOOO-POING !
Et la partie du mont couronné fut détruite. Je passais avec Carabaffe, en remerciant Laggron. De l'autre côté du mont couronné la route était entièrement enneigée, et la neige, qui reflétait la lumière du soleil, était scintillante de mille feux. Le froid était terrible et le blizzard nous empêchait de bien voir. Carabaffe reprit :
-Désolé, il fait trop froid, j'aime le climat tempéré de Voilaroc. Je dois te laisser, ma famille m'attend. J'espère te revoir, tu me manqueras.
Puis il partit. Alors là, c'est le Pompon ! Je suis tout seul, j'ai froid, j'ai faim, je suis fatigué, j'ai plus de maître, et j'ai mal aux yeux ! Et pourtant je dois trouver Hélio !
Je continuais le chemin jusqu'à Frimapic, mais un Corboss m'interrompis :
-Je t'ai entendu, et je désire t'accompagner. Prend ce manteau, ces poffins, ces lunettes de soleil et viens dormir dans mon nid.
-Oh, merci beaucoup ! Tout ce que j'espérais !
Le nid était niché sous un pin, et des feuilles (d'un autre arbre, vous en connaissez beaucoup des pins avec de feuilles ?) empêchaient le froid de passer. Quand à la qualité du nid, il était recouvert de poils de Grahyena, et c'était le confort maximal !
-Tiens, dort ici, j'ai un autre nid un peu plus loin, ajouta Corboss.

Le lendemain, le blizzard était arrêté. A dos de Corboss, le trajet fut facile !
Nous arrivions donc à Frimapic. A côté du temple était construit un immense bâtiment. Avec Corboss, nous nous approchâmes et nous lûmes sur la porte :
-Ceci est le nouveau bâtiment secret de la team galaxie. Bien sûr, vous ne le savez pas, puisqu'on ne vous la pas dit !
Ils deviennent de plus en plus stupides. Nous entrâmes discrètement. Corboss me confia :
-Je sais où est Hélio, suis moi.
Je le suivis devant une grande salle blanche. Il me dit :
-Passe devant, c'est ton devoir de le battre.
J'entrais, et j'observais. Rien. Je dois le dire à Corboss. Mais, il est partit ! Le traître ! C'était que du bluff ! Il va me le...
D'un coup, des pinces sortirent du mur et me neutraliserai. Je ne peux plus bouger. Tout à coup, un Branette apparu. Il me lança :
-Tu t'es fait rrrrrrroulé ! Maintenant, prrrrrrrrépare-toi à mourrrrrrrirrrrrrr !
Et il prépara une balle ombre.
Une voix familière se fit entendre :
-Branette, stop. Il faut se battre à la loyale, dans les règles du combat.
-Tu rrrrrrrrêve, il est à notre merrrrrrrrrrci !
-Arrêtes, je te dis.
-JAMAIS !
-Aéropique !
L'attaque fut violente. Branette était à terre, mort. Ce coup d'une surpuissance était suivit d'un phrase :
-La loyauté est la chose la plus importante du combat. Qu'importe du côté où l'on est, c'est la règle la plus importante.
Et quelqu'un que j'avais déjà vu apparut.
-Co...CORBOSS ?! Tu m'as sauvé ?
-En quelque sorte. Néanmoins, je suis ton ennemi. Je sais où est ton maître, et il est vivant. Dépêche-toi, Hélio va l'exécuter.
-Où est-il ?
-Je suis ton ennemi, ne l'oublie pas.
Il me libéra, et s'enfuit aussitôt.
Mon dresseur est tout près, je le sens. Mais...Il est dans cette salle ! Avec Hélio ! Vite, pas de temps à perdre !
-Je vais t'achever, cria Hélio. Tu va enfin mourir, et ce, devant mes yeux. Tu as fait échouer mes plans. Mon nouveau monde ne peut plus exister. Giratina m'épie, je ne peux plus rien faire. Prend ça !
Hélio lui donna un coup de poing dans la tête, et mon dresseur tomba dans le coma.
-Et le coup Fatal....
Oups, vite !
-FATAL-FOUDRE !
Mon attaque surpris Hélio, mais celui-ci fut juste secoué.
-Hm, toi. Tu as aussi participé à ma perte, et sache que mon pokémon va me venger !
Viens à moi, Corboss !

-Glp. Corboss, celui qui à tué Branette en un coup... Une seule erreur et je serais six pieds sous terre.
Corboss me lança :
-Te revoilà. Ce combat va causer la mort d'un de nous deux. Je compte bien défendre mon Dresseur, et dans les règles de l'Art.
Ma chance était qu'Hélio donnait les ordres à Corboss, et je pourrais prévoir certains coups.
- Vas-y, lança Hélio.
Je me pris un Cru-ailes dans la tête, et je n'ai pas entendu Hélio ! Mais...Une oreillette ? Corboss a une oreillette ?
Corboss tenta un Aéropique, que j'esquivais de peu. Je ripostai avec éclair.
Touché ! Corboss tombe à terre ! J'ai gagné !
-Ne jamais faire confiance à l'ennemi, tu devrais déjà le savoir !
Et il m'envoya valser au bout de la salle. Je lançai un Cage-Eclair, il esquiva et enchaina avec Bec vrille. Il se planta dans le sol, et j'utilisai par la suite Poing-Eclair. Corboss avait souffert sur ce coup, et une rage dans ses yeux se fit sentir. Il utilisait Vitesse Extrême, et je ne voyait pas. Branette me communiquai par télépathie :
-Je suis morrrrrrrrt, et j'ai été lâche. Mais Corrrrrrrrboss m'a attaqué dans le dos, je vais t'aidez à le démorrrrrrrrrraliser ! Il est pratiquement intouchable, mets toi devant Hélio !
C'est ce que je fis. Branette me dis de me baisser, mais Corboss tua... Hélio. Son corps gisait sur le sol. Et Branette fis son apparition :
-Corrrrrrrrboss, tu viens me tué et ton maîtrrrrrrrre aussi. Mais savais-tu que j'avais utilisé Prrrrrrrrrélèvement Destin ? Allez, viens avec moi ! Tu n'a pas le choix ! En ENFERRRRRRR !
-Non !
-TRRRRRROP TARRRRRD ! HIHIHIHIHI !
Et Corboss mourut. La police arrivait, et l'hôpital aussi. La team Galaxie était dissoute, les Pokémons relâchés. Mon maître réveillé, il me confia :
-Pharamp, tu m'as sauvé la vie, viens on rentre.
Je suis heureux. J'ai revu mes amis, et le bâtiment fut détruit à coup de... Gros Laggron.
Bon, c'est pas tout ça, j'ai envie de baie Litchi moi !

Fin.