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Sherai de akela myusuran



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» Auteur : akela myusuran - Voir le profil
» Créé le 25/07/2010 à 12:21
» Dernière mise à jour le 22/05/2011 à 13:33

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Eau , feu et vent
Souvent , Lorsque la nature produit quelque chose de droit , de parfait , la prétention des Hommes les poussent à confondre les phénomènes naturels avec ceux dont ils sont eux-même la cause . Mais il suffit de regarder avec quelle perfection un flocon de neige est formé pour comprendre que la nature n'est pas forcément le chaos dénué de tout sens que tendent à s'imaginer les humains. La perfection n'est pas artificielle. Le chaos est parfois même plus efficace et moins fragile qu'une disposition symétrique et droite comme l'apprécient les Hommes . Contrairement aux dominos bien rangés les uns à la suite des autres , où il suffirait que l'un d'entre eux tombe pour entrainer les autres à sa suite , les disposer de manière chaotique pourrait leurs éviter d'entrainer leurs semblables dans leur chute ...

Le vent m'efface ...

Dans l'état où je me trouve actuellement , il me serait difficile de vous raconter mon histoire , alors je vais tenter de vous conter le peu dont je me souvienne ... Peut-être que la suite me reviendra au fil de mon récit . Mais cette histoire , peu a peu , s'efface sous le souffle du vent glacial pour s'envoler dans l'oubli , avec le temps ….
Je ne saurais vous dire combien de temps s'est écoulé depuis que cela s'est déroulé … Je ne me souviens même plus de l'âge que je devrais avoir aujourd'hui …

J'ai grandis avec la mer …

Quelques souvenirs persistent toutefois , enfouis au plus profond de ma mémoire . Je ne pourrais les raconter oralement car la torpeur qui me paralyse m'en empêche : Mais admettons que vous pouvez lire dans mes pensées.... Utilisez votre imagination... Imaginez vous.... Là... écoutez , entendez , regardez , voyez.... C'était sur une falaise en bord de mer , balayée par un vent glacial et salé comme si mon avenir était déjà tracé . J'entend encore le bruit des vagues , le souffle du vent... Cet environnement pouvait sembler hostile en apparence mais il s'en dégageait un tel charme.... De jour comme de nuit , chaque astre apportant ses vertus à la falaise qui , de nuit , était calme , éclairée uniquement par un doux et pâle rayon de lune tandis que les vagues clapotaient discrètement en contrebas , et de jour , resplendissait sous l'éclat du soleil et résonnait des piaillements de milliers d'oiseaux : Car goelises et béquipans , mais aussi d'autres pokémons tels que Roucools et roucoups qui s'étaient acclimatés et adaptés à la pêche , voir même nirondelles et heledelles en été , nichaient dans les aspérités de la roche qui offrait un abri idéal à ces oiseaux habitués au souffle salé de la mer . En contrebas , les plateformes de roche qui s'enfonçaient plus loin dans la mer étaient quand à elles le territoire de kaimorses et tiploufs , mais aussi le royaume des poissons dont se nourrissaient volontiers autant les oiseaux que les phoques . Les barloches et magicarpes étaient présent en grand nombre et constituaient un réservoir de nourriture amplement suffisant . Même pour satisfaire les besoins de l'impressionnante population d'oiseaux qui devaient nourrir leur progéniture . Nous étions au début de l'été et à la fin du printemps . On sentait dans l'atmosphère la joie des pokémons de se trouver à cette période de l'année car le rude hiver était passé sur les falaises nordique , et malgré le vent salin encore froid , le soleil , lorsqu'aucun nuage ne le masquait , se reflétait sur les parois rocheuses et réchauffait considérablement l'atmosphère . C'était la période du renouveau après l'hiver , le début d'un nouveau cycle , la période des naissance et de l'abondance de poissons . Hormis pour ces derniers , la vie était plus facile pour tout le monde en été qu'en hiver ou elle tenait plus de la survie .
Deux feunards avaient trouvé refuge ici , un peu plus dans les terres pour ne pas se situer au bord des abruptes falaises . Ils avaient choisit cet environnement calme pour mettre au monde celle qui s'appellerait sherai . La mère était une feunarde svelte et souple au pelage sable et aux grands yeux bleu . La renarde était suffisamment agile pour attraper les oiseaux par surprise avant qu'ils ne s'envolent ou pour ruser et croquer leurs oeufs pendant que le père attirait les oiseaux imprudents hors du nid . Ce père , d'ailleurs , avait la particularité d'avoir un pelage gris comme la roche de ces falaises , contrastant avec des yeux rouges flamboyant où brillait la flamme de son courage . Il faut dire qu'il en fallait , du courage , pour chasser dans un tel milieu ! Le feunard n'avait pas froid aux yeux et n'hésitait pas à s'attaquer à toute sorte de proies , autant aux magicarpes qu'aux oiseaux il lui arrivait même , parfois , de s'attaquer aux obalies , qui pourtant bénéficiaient d'une garde de taille …. Il fallait faire attention à ne pas se faire transpercer par les défenses impressionnantes des kaimorses . S'il y avait des endroits où la falaise était trop abrupte pour chasser , il suffisait de la longer pour la voir perdre de l'altitude petit à petit pour former des criques, puis , plus loin encore , une belle plage de sable fin et grisâtre . Il s'agissait du terrain de chasse des deux renards qui avaient pris l'habitude de chasser dans les digues naturelles . Le pelage gris du feunard shiney lui offrait un camouflage efficace . Mais c'était peut-être aussi à cause de sa fourrure que père avait choisit un endroit si lointain pour s'établir … Les braconniers se disputaient ce genre de fourrures rares à prix d'or et persécutaient les pokémons concernés... Pour leur échapper , il valait mieux vivre loin de toute civilisation .

Et c'est ici , en ces contrées froides et perdues , entre deux fjord au beau milieu d'une plaine verdoyante dont les hautes herbes vertes ondulaient paisiblement sous l'action du vent froid , que je naquis , moi , sherai … je n'étais encore qu'une toute petite boule de poil à cette époque , une toute petite goupix qui entendait à peine , ne savait que pousser de faibles couinements et , bientôt , commençait tout juste à ouvrir les yeux . Mais je ne demandais qu'à apprendre l'art de la vie . Mes yeux étaient d'un bleu aqueux , comme ceux de ma mère , et deux taches noires prolongeaient mes yeux , Simple tâche de naissance et unique signe distinctif .
Mes parents s'occupaient bien de moi , ça , c'était certain . Je n'avais ni frères ni soeurs , Ou alors je ne m'en rappelle plus . Cette époque est un peu lointaine …. Mais même si j'en avais , il est certain que mes parents s'en occupaient bien , tout comme ils s'occupaient bien de moi .
En revanche , je me souviens de ces nuits étoilées que nous passions au bord de la falaise à admirer le clair de lune …. Il était si beau , le clair de lune , en bord de mer … Le reflet de l'astre scintillait sur la surface de l'eau , calme , seulement ponctuée par le bruit des vagues s'écrasant sur la roche en contrebas . Lorsque le soleil se couchait et faisait place au royaume de la nuit , il n'y avait plus d'oiseaux pour piailler : Tous dormaient , en veillant paisiblement sur leurs oeufs qu'ils couvraient de leurs ailes . On apercevaient parfois le souffle d'un wailord au loin .
Grandissant et me développant sous l'oeil bienveillant de mes parents , je respirais l'air maritime et apprenait à bondir d'un rocher à l'autre et à attendre patiemment le moment opportun pour bondir sur un oiseaux . Étant née sur le littoral , je m'adaptais plutôt rapidement à cet environnement , et mon type feu ne me posait pas vraiment de problèmes puisque j'étais habitué à ce milieu , cette atmosphère si particulière …. Les vents de la mer et les vagues …..

J'ai couru avec le vent

Et je ne tardais pas à devenir une petite goupix vivace et débordante d'énergie qui s'accrochait à la vie comme les plantes qui enfoncent leurs racines dans la falaise . L'air était sain , ici . A ( comment faire le A majuscule avec accent? ) la suite de mes parents , je découvrais le monde et ses mystères , ses surprises …. Je découvrais tout les aspects que la nature nous offrait , autant les positifs que les négatifs . Je savais m'amuser avec ce dont je disposais , jouer avec les vagues , ou encore embêter les krabys qui se terraient entre les rochers . Apprenant à écouter le vent et à prévenir l'arrivée de l'orage d'un simple regard vers le ciel et d'une simple analyse de la forme et de la couleur des nuages . Restant parfois assise de longs moment sur un rocher , immobile , le poil ébouriffé par le vent et regardant la mer sous un ciel grisâtre... Le bruit et le mouvement des vagues avaient quelque chose d'hypnotisant et on ne se lassait jamais de les regarder . Ainsi , malgré mon caractère d'enfant qui ne manquait pas une occasion de jouer avec un morceau d'algue ou de se faire pincer par des krabys , j'étais tout de même d'un naturel plutôt sage et calme …. Il n'y avait pas d'autres goupixs de mon age avec qui jouer , mais la solitude ne me gênait pas : je ne connaissait que cette vie après tout , et mes parents ainsi que la mer me tenaient compagnie .
Étant née au début du printemps , j'eue toute cette saison ainsi que l'été pour apprendre la vie . Mais il fallait toutefois se hâter.... L'automne n'était jamais loin et il valait mieux être préparée au retour de la saison froide , .car je découvrirais alors d'autres aspects de la vie bien plus difficile que ce que j'avais connu jusqu'à présent . Il fallait que je gagne rapidement en résistance et que je sois capable de m'adapter à de nouvelles situations , que je sois capable de résister au froid de l'hiver... Mais mes parents étaient là pour veiller sur moi et mon petit corps fragile . Pour l'instant et à chaque instant .

Un jour pourtant , un évènement vint bouleverser notre vie qui était surement trop calme et trop paisible . Nous ne nous rendions alors pas compte de l'importance qu'allait avoir cet évènement dans le futur …. Comment aurions nous pu nous en douter …?

C'était un jour d'orage comme on les connait en bord de mer …. Un jour d'orage où le bruit du vent couvre toute parole et où il vaut mieux ne pas s'aventurer en terrain dangereux … Un jour d'orage où le fracas des vagues sur la roche est d'une violence à vous couper les souffle : inutile de vous dire qu'il suffirait de rester quelques seconde sur ces rochers pour être happé par la mer …. Cette tempête là , c'était la première de l'automne qui s'annonçait . C'était le premier vrai orage de la saison froide que j'allais connaître . Pour la première fois , je gouterais l'amertume du courroux céleste . Cela faisait déjà un petit moment que je courrais sur la plage pour effrayer les oiseaux et déclencher des nuée de goelises s'envolant à tire d'aile . Je ne faisais pas vraiment attention aux nuages , surement trop occupée par ce jeu plus amusant pour moi que pour les oiseaux . Lorsque la masse de plume se fut dissipée au loin , mon regard, qui les suivaient , resta braqué sur l'horizon : le ciel était un peu sombre..... Des volutes noir se dessinaient au loin , et n'ayant pas conscience de ce qu'était une tempête , je trouvais cela anormal , certes , mais pourquoi avoir peur de quelques nuages un peu sombres ? Je ne connaissais que des petits orages.... Je pensais qu'il allait juste pleuvoir et que la brume allait s' abattre sur le rivage , comme d'habitude . La pluie fine , la bruine , était tout ce que je connaissais . Mais me retournant , j'eue ensuite la surprise de voir deux feunards assis un peu plus loin sur la plage que me regardaient d'un air calme . L'une beige , l'autre gris , aucun doute , c'étaient mes parents . De toute façon c'était surement les deux seuls feunards à des kilomètres à la ronde . Et il n'y en avait pas deux avec les iris ecarlates de mon père . Je me dirigeais vers eux , insouciante , mais le sentiment que j'éprouvais n'en fut que renforcé . Inconsciemment , j'avais surement déjà fait le lien entre ces étranges nuages et la présence de mes parents qui m'attendaient... Mais je ne connaissais pas encore la nature de ce lien . Lorsque je fût arrivée à quelques mètres de mes parents , père me dit simplement :
«  Suis-nous …. »
d'une voix parfaitement calme . Une voix qui provoquait chez moi un sentiment d'assurance et de méfiance . Je savais qu'il savais ce qu'il se passait , et qu'il se passait quelque chose d'inconnu pour moi.... donc sur ce point là , je n'était pas rassuré . Mais au ton de sa voix , je devinais qu'il savait toutefois ce qu'il fallait faire dans ces cas-là , ce qui me rassurait . il me tourna ensuite le dos et marcha en direction du continent surement pour rejoindre la cavité qui nous servaient d'abri . Et , Sans réfléchir , je me contenta de me marcher derrière lui sans poser plus de questions . J'e pouvais entendre les pas délicat de ma mère derrière moi . Mais je décida d'attendre d'être arrivé a destination avant de commencer à leur demander pourquoi ils avaient un comportement si étrange , s'ils n'y répondaient pas déjà d'eux-même .

Et C'est ainsi que vint l'orage....

Alors que nous escaladions une corniche de pierre , un bruit sourd et lointain parvint a nos oreille …. Ce grondement avait beau être , pour l'instant , très faible , vu la longeur a laquelle il se trouvait , jje me doutais qu'il devait être bien plus puissant qu'il n'y paraissait d'ici.... Je senitit que mes parents pressèrent légèrement le pas : je fût un instant distancé par mon père tandis que le souffle de ma mère se rapprochait . Cet endroit e serait bientôt plus ce qu'il était et nous n'y serions plus en sécurité . Regardant en contrebas , je pût apercevoir la mer dont la teinte habituellement bleutée avait virée au gris tandis que des crêtes menaçante et toujours plus nombreuse hérissait sa surface au loin , au milieu des moutons témoins des déferlante qui commençait a fendre sa surface . Pourtant , ici , tout était calme . Un silence pesant s'était installé et les oiseaux avaient céssé de piailler . Un petit courant d'air frais ebourriffait notre fourrure et le ciel commençait a s'obscurcir . Le calme avant la tempête..... c'était cet instant d'attente , de tension , ou l'on sentait la menace monter , rapide , mais ou on ne la goutait pas encore . Destabilisée par cette menace , je commençait a trébucher eet a me prendre les pattes entre les pierres … Mais ma mère me relevait d'un coup de museau et pressait toujours plus l'allure : le vent commençait a s'intendifier , a se faire plus froid , et les nuage obstruaient desormais completement le ciel , masquant le soleil de notre vue . Alors que nous nous mettions franchement a courir vers notre abri qui était maintenant en vue , un coup de tonerre déchira le ciel et la pluie suivit aussitôt , comme si l'eclair avait fendu les nuages ! La détonation me fit tressaillir …. Je n'était pas rassurée … Plus que quelques mètres...... Et une fois a l'abri , nous nous sommes térré au fond de la grotte pour écouter la pluie tomber et le tonnerre gronder. Blottis contre la parois du fond de la grotte , j'avais rapidement sû tirer profit de ma petite taille de goupix et étais roulée en boule sur une petite plateforme qui me permettait d'être au sec . Après une bonne heure d'averse , L'eau commençait a perler , puis à gouter du plafond et un mince filet d'eau arrivait de l'exterieur où la pluie tombait dru , produisant un certain vacarme lorsque les gouttes s'ecrasaient sur le plafond … Même moi , je commençais à ne plus être au sec puisque l'eau commençait à s'infiltrer par le fond de la cavité : faite de roche dont seul le centre était mêlé de terre , il n'était pas étonnant qu'une forte pluie puisse s'infiltrer entre les rocher exposé . Cependant , jusqu'ici , la grotte avait efficacement protégé ma famille des intempéries : la constitution ( roche et terre ) de la cavité rappelait le système d'isolation des maisons vikings . S'était-ce fait naturellement? Était-ce en realité un vestige d'habitation humaine ? Nous n'en savions rien , et ne nous posions pas la question . Pour le moment..... c'était surtout l'ampleur de l'orage qui nous interessaient.... Je n'avais alors jamais connu un tel déluge . Un grondement de tonnerre particulièrement strident me fit tressaillir et me donna des frisson qui firent se herisser la fourrure de mon echine comme si je m'étais trouvée en présence d'un pokémon rival ou d'un prédateur . je n'aimais pas du tout ça …. Le ciel était maintenant obscur et je ne sais combien de temps dura la tempête.... elle continua toute l'après midi jusqu'au crepuscule que personne ne vit arriver …. difficile de le differencier de la journée tant le soleil était masqué par les nuages . Toutefois , nous pûmes voir le peu de luminosité qui restait decliner alors que nous arrivions de plus en plus difficilement à nous distinguer des yeux des l'un des autres dans la penombre de la grotte … Seul subsistaient en guise de reconnaissance nos faibles respirations , la chaleur corporelle que nous degagions en tant que pokémon feu et notre odeur . Nos yeux ne nous servaient plus a rien dans l'obscurité de l'abri … Sauf lorsqu'un eclair zébrant le ciel illuminait d'une lumière blafarde et blanche l'entrée de la cavité révélant nos expressions , calme pour mes parents ou pointait toutefois une petite lueur d'inquietude , et apeuré pour moi .

Le calme après la tempête …. La brume pouvait bien brouiller notre vision , cela n'etouffa pas le violent fracas qui nous vint du large.....