La quête d'Evoli. de momo9876

Le lendemain, il se leva tout engourdi. Vers midi, son père lui demanda de monter et, pendant ce temps, il prépara les activités. Un quart d'heure après, c'était fini. Tous les invités étaient là. Tous les frères et amis d'Evoli, personne de plus. Ses frères était un Voltali, un Noctali et un Phyllali.


Après les festivités.
-Bien ! Maintenant, le moment que nous attendions tous ! commença Mentali, Evoli va évoluer ! Mais en quoi ? Mystère ! Evoli, à toi !
L'intéressé se concentra. Quoi, en quoi ? En quoi évoluer ?

Pyroli ? Il était bon en attaque, certes, mais mauvais en défense et en vitesse.
Voltali ? Comme son frère ? Evoli préférais un pokémon rapide, c'est sur, mais en plus bon en attaque. Seulement, la défense laisse à désiré...

-Aller Evoli ! En quoi vas-tu évoluer ? le pressa Phyllali.
-Tais-toi, le réprimanda Mentali, lorsque qu'on est Evoli, évoluer est parfois compliquer.
-Père, pourquoi évolué ? Suis-je obligé ?
-Notre pays est en guerre, Evoli. Augmenter ta force est obligatoire !
-Pour un soldat...
-Et si tout le monde pensait comme toi ?

Evoli reprit sa concentration.
Aquali ? Jamais ! Trop mauvais en attaque ET en défense.
Mentali comme son père ? Peut-être ? Il a une bonne attaque, mais une vitesse hésitante et une défense douteuse.
Noctali ? Oui, pourquoi pas ? Bonne attaque, bonne vitesse et défense moyenne, il serait l'évolution idéale. S'il vivait le jour et dormait la nuit.
-Dépêches-toi, Evoli !
-Oui, cette fois c'en est assez.
-Je fais ce que je peux.
Phyllali ? C'est vrai que c'est beau, mais mauvais en défense et très moyen en attaque. Par contre bon en vitesse.
Et Givrali ? Bon en défense et en attaque. Mais sa vitesse assez mauvaise gâche tout.
-Evoli tu as trois secondes. Trois...Deux...Un...
-Je ne vais pas évoluer !
-Tu n'as pas le choix, répliqua Voltali tac-au-tac.
-C'est faux, contra Mentali, tu peux ne pas évoluer.
- Hein ? jeta tout le monde, y comprit Pichu, Etourmi et Bulbizarre, silencieux depuis quelques minutes, mais pourquoi ? continuèrent uniquement les trois frères.
-YAHOOOOO ! explosa de joie Evoli, youpi...
-... sous condition...
-Yah... se coupa brusquement Evoli, puis, en soupirant, mmmh. Quelle condition ?
-Oui, demandèrent à l'union Voltali et Phyllali, quelle condition ?
-Celle de partir au moins un an. Sans bagages, partir découvrir le monde afin de savoir. Savoir en quoi évolué. Ce que je ne souhaite pas. Evoli, évolue !
-Je pars ! répondit-il.
-Tu mouaaaaaah, bailla Noctali, tu fais quoi ?
-Je pars ! décida Evoli.
-Reste !
- Tu ne peux pas !
-Evoli, réfléchis...
-... À ce que tu dis, mais...
-... Aussi à ce que tu vas devoir faire.
-mouaaaaaiiiiih, réfléchis.
-...
-Je partirais, répéta Evoli.
-...Alors c'est confirmer. Soit. Il est maintenant six heures et demie. À sept heures, tu partiras. Lui dit, Mentali, puis à lui-même, je me serais volontairement passé de cela.

Une demi-heure plus tard.
-Père... À dans un an.
-Pour tes seize ans.
-Serais-je obligé d'évolué ?
-Après seize ans, la seule façon d'évoluer est d'attendre les vingt-cinq ans, âge où les pokémons le pouvant évoluent une seconde fois.
-... Au revoir, à vous tous !
-Au revoir Evoli, hurlèrent ses frères et amis en même temps, ce qui devint vite un mélange de mots incompréhensible.
Celui-ci s'était mis en route depuis un bon quart d'heure. Le soleil se couchais dans deux heures et demi, pourtant, Evoli avait terriblement chaud. Près de sa maison, tout le monde était parti. Noctali, Phyllali et Voltali pour servir le pays, Etourmi et Bulbizarre chez eux. Attristé, Mentali rentrait également chez lui. En fait, seul Pichu était resté là. Il ne voyait le temps passé et restait planté là. Quel ne fut sa surprise lorsque qu'il vit Evoli, revenant là.
-Evoli ? Je crois que tu crois que tu as triché ! Un an ne s'est écoulé.
-J'ai tourné en rond ?
-Je crois que tu as fais le tour de la colline !
-Bon, je repars. Au revoir Pichu.
Celui-ci allait répondre, mais Evoli avait tourné dos. Pichu rentra alors dans la maison de Mentali et lui demanda papier-crayon. Il écrivit un billet rapide, le donna à Mentali et couru vers la colline.