Un troupeau déchaîné de Plumi

I.Leur Arrivée
Le troupeau courait. Courir, courir, le plus vite possible. Les poulains n'avaient même plus la force de jouer entre eux. Les Ponyta sont très impulsifs en temps de chaleur mais le soleil les avait poussés à bout. Le point d'eau n'était plus très loin. Les adultes poussaient les jeunes, écrasés par le temps anormal de leur région. Mais une chaleur encore plus forte provenait de leur point d'eau. L'inquiétude gagnait de plus en plus le groupe d'équidés aux pouvoirs spéciaux. La chaleur inhabituelle était due au temps ou quelque chose était arrivée. Quelque chose de grave s'était produit. Quelque chose qui allait bouleverser la vie des pokémons quadripèdes. C'est alors qu'ils débouchèrent de la forêt et arrivèrent dans leur point d'eau. Ce qu'il restait de leur point d'eau. La forêt giboyeuse qu'ils avaient connue n'était plus qu'une plaine desséchée, brûlée par le feu, le désir de conquérir d'une espèce. L'homme. C'est l'homme qui a abattu les arbres, déraciné les buissons et les sapins. C'est lui qui a brûlé cette nature, une partie de chaque espèce qui vivait là. Le paysage était déformé... Le sol est sec et poussiéreux... La mare n'est plus qu'une trace de boue qui va finir par être oubliée. Le mâle dominant poussa un hennissement de rage :
« Celui qui a fait ça va payer ! Il va payer pour avoir tuer sa mère nature ! »
Une jument lui répondit :
« Garrant laisse tomber, cette espèce a l'air trop nombreuse et est peut-être dangereuse pour les jeunes »
Garrant en eut gros sur le coeur dans cette saison des grandes chaleurs. Leur seul point d'eau avait disparu. Ils devront partir dans de nouveaux territoires, un nouveau climat. Les plus faibles mourront. Personne ne peut les aider. L'équilibre est bouleversé. Le troupeau frémit alors à une apparition. Son odeur témoignait qu'il avait détruit le paysage et qu'il semblait avoir peur des équidés embrasés. Il marche sur deux pattes. .Les yeux des chevaux brûlaient d'une ardente douleur et de souffrance. Qui pourrait expliquer ce qui s'était passé ? Qui pourrait expliquer pourquoi une espèce détruit son habitat ? Le deux-sabots poussa alors des cris. Les chevaux ne bougèrent pas, les yeux dans le vague. D'autres deux-sabots arrivèrent. Les Galopa comprenaient que cette espèce était dangereuse et que si ils les approchaient ils auraient des problèmes. Ils avaient des sortes de Arboc mais en plus longs et moins larges. Le troupeau commençait à se retirer. Trop tard. Beaucoup trop tard. Le troupeau apeuré se dispersait dans tout les sens. Des Galopa tombaient, déséquilibrés. Les plus jeunes se faisaient attrapés ou réussissait à s'enfuir. Garrant était mourrant. Combattant valeureux sur ton esprit, Garrant exténué et faible est comme une proie pour les humains. Beaucoup de deux-sabots courageux essayèrent de comprendre les Galopa attrapés : ce qu'ils mangeaient, si ils tombaient malades eux aussi ou si ils pouvaient être utiles. Garrant, ensanglanté par les Arbocs poussa un dernier hennissement :
« Si un deux-sabots n'est pas comme eux, qu'il sauve mon troupeau, mes racines. Qu'il vienne du présent ou du futur, peu importe »
Toute l'attention était portée sur lui, c'est là qu'il s'effondra, la rage dans le coeur.
L'action reprit, les flammes voltigeaient dans tous les sens, les coups de sabots se balançaient. La bataille prit fin avec la fuite du reste du troupeau. Garrant n'avait qu'un héritier : Hedjo.
La vieille Haran fit les célébrations de la mort du vieux chef.
C'était à Hedjo de choisir.
Soit il dirigeait le troupeau vers de nouvelles terres, soit il se débarrassait de sa charge. Mais Hedjo n'avait pas oublié ce qu'avait crié son père avant de mourir. Ce deux-sabots viendrait-il ? La situation allait-elle empirée si il prenait la charge de son père ? Que réservera le futur ?
Telles étaient les questions de Hedjo.
Oui. Oui, il reprendra la charge de son père et attendra cet humain.

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- Sera-t-elle à la hauteur ?-
- On n'en sait rien ! Laisse le choisir !-
- Alors Garrant ! Quel humain va sauver le troupeau ?-
Garrant se tourna vers son interlocuteur :
- C'est elle que je choisis-
- Une enfant ?! Te rends-tu comptes qu'elle devra trahir son peuple ?!-
Une jeune fille d'environ 10 ans flottait dans le noir entouré par les âmes de Garrant et ses guerriers. Garrant hésita un moment mais confirma son choix.
Il devait sa promesse envers Darkrai et cette situation était favorable envers le pokémon des cauchemars.
Une promesse c'est une promesse.
- Que ce passe-t-il ? Pourquoi les âmes sont tellement agitées en ce moment ?-
Garrant et les autres âmes prirent peur et disparurent.
Un pokémon noir comme l'ébène s'avançait dans le vide absolu. Il s'approchait du corps. La toucha délicatement. Le corps semblait vibrer comme la surface de l'eau.
- Un esprit fragile...-
La jeune fille semblait s'agiter.
Le pokémon remarqua alors une marque :
'' Que... Non ! C'est impossible ! Ça ne peut pas être elle ! ''
Le corps disparu lentement dans la brume.
Le pokémon semblait revenir dans des souvenirs lointains.
C'était une dizaine d'années plus tôt.
Non, il n'aurait jamais du crée cette race. Elle a désiquilibrée la biodiversité.
Mais cette gamine...
Non. C'était trop tard.
Un retour vers le passé était impossible.
- Dors sans cauchemar jeune Teïmin –
Il disparu dans une fumée noire. L'agitation régnait dans la région des âmes.
Que se passera-t-il pour les pokémons ? Les âmes se le demandaient et était frustrés de ne pouvoir vivre dans le présent et dans le vrai temps qui s'écoule. Le temps s'écoule très lentement dans leur royaume des ombres.

A suivre