Epilogue: Chant des Eokos
Tristan observait le ciel, sans bouger. Les nuages bougeaient avec la brise, et le soleil commençait déjà à descendre doucement. Shaymin volait, haut dans le ciel, de bonne humeur, malgré celle de son dresseur. C'était la première fois, la première fois qu'il avait voulu être seul, à part, juste lui, et Shaymin, qui était désormais comme une partit de lui-même. Clément était partit, Marie avait été victime du rejet d'ADN, ces parents étaient morts, quels autres problèmes allaient-ils encore lui tombé dessus. Il ne pouvait pas prévoir l'avenir, c'est lui qui décidait de son voyage, de son destin, par ses choix, et par ses amis. Armand n'était pas venu, et cela était tant mieux. Il voulait être seul, mais vraiment seul. Il ne désirait la présence que d'une seule personne, Marie. Mais il ne connaissait pas son état, était-elle réveillé ? Avait-elle souffert ? Il ne pouvait le dire, et n'avais pas cherché à le savoir. Il l'avait sauvé, et désormais, elle ne devait plus venir avec lui, c'était trop dangereux. Tristan était entrain de retombé mollement dans sa dépression qu'il avait subit au début de son aventure, et que Luke avait réussit à lui enlever en lui faisant entendre raison. Jamais l'organisation n'aurait trouvé Marie s'il n'avait pas été eux-mêmes sur sa trace… Pour Clément, il ne pouvait rien.
« A quoi bon se faire des amis si c'est pour souffrir ainsi ? »
Il se leva, et Shaymin s'immobilisa. Et s'il partait ? Et s'il partait loin, il les mettrait en sécurité. Certes, pas pour une durée infinie, mais protégé durant un certain temps. C'était lui qui était recherché par tous les membres de l'organisation Funambule, lui qui causait le plus de problème. Leur plan ne pouvait être que.
« Chercher Tristan, là où vous le trouverez, vous trouverez les autres avec lui ».
Il ne voulait pas de cela. Il allait sauter, se caché, disparaitre, pendant des années, il allait se coupé du monde. Shaymin ne disait rien, là où allait son maitre, il le suivrait. C'était lui prenait les décisions, et Tristan était une personne sage, il prendrait la bonne décision. Il commença à plier les genoux, lorsque soudain.
« Tu ne comptes pas partir tous de même ? »
Il tourna la tête. Une fille au long cheveu blond l'observait. C'était Marie.
« Tu es réveillé ? demanda le jeune homme
-Depuis ce matin, il m'a fallu tous de même trois jours pour récupérer de mon… « vaccin ».
-L'essentiel est que sois sur pieds. Souffres-tu ?
-Juste aux bras où l'on m'a piqué. C'était vraiment quelque chose d'horrible, crois-moi. Ma tête c'est mise à tourné subitement, et j'ai sentit un liquide parcourir tous mon corps pour…sortir. J'ai cru que je me vidais de mon sang. Et maintenant…maintenant, que vont-ils faire de cela ? J'ai un peu peur Tristan. Peur pour moi, mais surtout pour Cresselia.
-Possèdes-tu encore ton pouvoir ?
-Oui. Cresselia m'ait apparut en rêve alors que j'étais encore inconsciente. Il faut de l'ADN pour vivre, et mon ADN fourmille de l'énergie qui me lie à Cresselia, ils ne peuvent pas s'en emparer entièrement. Le seul moyen pour que cela s'arrête, c'est que je meurs.
-Ce qui n'arrivera pas.
-Mais si c'est pour le bien de tous, je dois…
-Non, tu as encore ton pouvoir, c'est l'essentiel. Attendons de voir ce qu'il va se passé, nous aviserons ensuite. Et par ensuite, je n'entends pas ta mort, jamais tu n'auras à te sacrifier.
-…Merci Tristan.
-Comment m'as-tu retrouvé ?
-C'est grâce à Shaymin. Les autres ne l'ont pas aperçu, mais la première personne que j'ai demandé en me réveillant, c'était toi. J'ai passé la journée à regardé le paysage, voir si, des fois, tu n'arrivais pas. Et j'ai finis par apercevoir Shaymin tourbillonné dans le ciel. Je l'ais reconnu. Te souviens-tu du village où je me suis fais enlevé ? J'ai lu un livre mythologique que j'ai trouvé à la bibliothèque là-bas. En y réfléchissant bien, je suis persuadé que c'est Armand qui l'avais déposé. Quoi qu'il en soit, il était remplit de légende, et de croquis. Celle de Shaymin y était, avec ces deux formes. J'ai donc rapidement fait le tour.
-Et qu'ait devenu le livre ?
-Brulé…L'organisation Funambule l'a brulé… Heureusement, Armand en possède les traductions, certes sans les images, mais c'est toujours cela.
-Oui, c'est sûr…
-J'ai croisé Armand en montant. J'ai cru qu'il allait m'empêcher de te voir, mais pas du tout. Il m'a dit qu'en ces temps de trouble, j'étais pour le moment la seule personne en qui il pouvait avoir confiance… Je suis désolé pour Clément, oh faites, Armand m'a parlé de lui.
-Oui…je suis presque anéantit. J'ai l'impression qu'il me faut choisir, soit toi, soit lui, mais jamais les deux en même temps.
-C'est ridicule.
-Je le sais.
-Quoi qu'il en soit Armand m'a dit quelque chose de très bizarre. Il a dit qu'il fallait bien profiter de ces instants de paix, car cela ne durerais pas. Il a dit qu'une autre menace pointerait bientôt le bout de son nez, et que celle-ci risque d'être encore pire que l'organisation Funambule. Il n'a pas voulut en dire plus…mais je dois dire que c'est propos ne sont pas pour me rassurer.
-Il ne m'en a pas parlé.
-Il préfère sans doute nous laissé en toute quiétude pour le moment.
-Oui sans doute, mais les mystères et les doutes ne cessent d'apparaitre. Ce sont les quotidiens de notre nouvelle vie, mais je crois que jamais je ne m'y ferais. Le mieux pour le moment est d'avancer, la tête haute, le regard vers l'horizon, et l'avenir…
-Oui… Mais je dois dire que je préférais ma vie d'avant, qui était pourtant d'une énorme banalité.
-Nous n'avions pas à courir après les risques.
-Je crois que c'était sa l'avantage. »
Ils se sourirent. Le soleil descendait de plus en plus bas, le soir n'allait pas tarder à tombé. Tristan n'avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait être, mais il devait certainement être assez tard…
« Qu'allons-nous faire désormais ? demanda finalement Marie
-J'ai bien réfléchis, et je crois que le mieux à faire est de partir à la recherche de personne…comme nous. Afin de les avertir, de les prévenir. Nous ne pourrons rester éternellement ici. Tôt ou tard, ce lieu ne sera plus un refuge pour nous.
-Quel que soit ta décision, je partirais avec toi.
-Et je n'essayerai même pas de t'en empêcher, toutes tentative serait veine. »
Marie sourit. Un petit pokémon pointa soudain le bout de son nez, accompagné d'un gracieux chat violet. Un poussifeu et…Mentali ! Le chat courut rejoindre son dresseur, et lui sauta dessus. Il était couvert d'écorchure, et Tristan comprit que Mentali avait escaladé le Mt Clocher, pendant trois jours, il avait grimpé, afin de rejoindre son dresseur. La joie s'affichait sur son visage. Il était heureux, car il avait cru le perdre à chaque instant. Il se releva finalement. Marie portait le petit Poussifeu.
« J'ai fais sa connaissance dans la base où nous étions enfermé, depuis il ne me lâche plus d'une semelle.
-Et bien je crois que tu es dresseuse Marie
-Oui, et, en parlant de pokémon, j'ai réveillé le petit Embrylex touché par l'attaque trou noir de Darkrai, comme quoi mon pouvoir est encore bien présent. J'ai remarqué néanmoins qu'il n'y avait plus que deux, alors qu'Armand avait dit qu'il y en avait trois.
-Je crois deviner pourquoi…Il a dû accompagner Clément. Nous avons tous besoin d'un pokémon pour se protéger, Clément à choisit le sien.
-Les Tyranocifs semblaient inquiet.
-Qui ne le serait pas quand leur enfant quitte la maison ? »
Une boule se forme soudain dans la gorge de Tristan, cela venait de lui rappeler ses parents. Cependant, ses parents ne pouvaient être inquiets pour lui. Ils étaient morts… Il pensa soudain à Marie, et à Léo et Léa, dont leurs parents et grand-mère était enfermée quelque part… Cela devait être encore plus douloureux. Ces parents morts, c'était triste, mais aux moins il n'avait pas à craindre pour leur sécurité. Alors que pour eux…c'était une autre paire de manche.
Un chant résonna. Des carillons. Ils entendaient soudain des milliers de petit carillon résonner à travers la montagne. C'était un son mélodieux, enchanteur. Cela donnait de la joie à quiconque n'en avait pas,
« Qu'est-ce que c'est que cela ? demanda Tristan
-Les Eokos et les Karillons.
-Mais…que font-ils ?
-Je croyais te l'avoir dis. Le Mt Clocher ne s'appelle pas clocher pour rien. Une fois dans l'année, le même jour, les Eokos et les Karillons chantent un son mélodieux. Nul ne sait pourquoi, mais c'est ainsi. Ont dit que si une année ce son ne se produit pas, le pays connaitra nombre de malheur durant l'année qui suivra. Certains y croit, d'autre pas, mais ce son reste tous de même quelque chose de mélodieux, et rare sont les personnes qui l'entendent. Profitons de notre chance.
-Oui profitons… »
Soudain, il se rappela quelque chose… C'était un jour important pour lui.
-Tu sais quoi ?
-Non.
-C'est mon anniversaire aujourd'hui. Je fête mes dix-sept ans. Et toutes cette agitation avait bien faillit me le faire oublier.
-Oh…et bien joyeux anniversaire. Excuse moi si je n'ais pas de cadeaux.
-Mon cadeau est le fait que tu sois en excellente santé.
-Je t'en remercie »
Tristan sourit. Dix-sept ans… Il était bientôt majeur…pourtant, l'innocence de son enfance sensé disparaitre progressivement au fur et à mesure des années avait déjà disparu. C'était déjà un adulte. Un adulte avec de haute responsabilité. Shaymin se posa soudain sur le sol, le soleil se coucha, et il reprit sa forme terrestre, quant à Tristan, il se sentit soudain plus lourd, et la souffrance du départ de Clément lui tomba dessus brutalement, allant jusqu'à faire monter les larmes. Malgré le son apaisant des Eokos, il n'arrivait pas à s'apaiser. Oui, sa vie d'avant était bien mieux. Marie posa Poussifeu sur le sol, et posa la main sur l'épaule de Tristan.
« Du calme, lui dit-elle tout doucement, calme toi.
-Désolé mais…mais…
-Je sais, ne t'inquiète pas, je sais. Et saches que je serais toujours là pour toi »
Les mains de Marie attrapèrent le visage de Tristan, et la jeune femme embrassa alors le jeune homme d'un long et passionnant baisé, que Tristan ne renia pas. Oui, sa vie d'avant avait été plus tranquille, oui, il n'y avait jamais eux aucun danger avant, mais avant, il ne connaissait pas toutes ces personnes exceptionnelle. Il posa la main dans la chevelure de Marie, sentant leur douceur. L'endroit ne pouvait être mieux choisit, avec le son des Eokos qui résonnait autour d'eux. Finalement le baisé s'arrêta, et ils s'enlacèrent, heureux.
Néanmoins, cela n'était qu'un répit, des vacances, des choses beaucoup plus sombres allaient arriver. Et ce jour là, il sera près. Avec ses amis, tout lui semblait possible, même l'impossible. Et pour la première fois, il se dit qu'être lié à un légendaire était une chance, une chance que les autres n'avait pas. Quoi qu'il pouvait se passé…
De toute façon…on ne peut renier son destin.
Surtout quand autant de responsabilité nous tombe dessus.
Et c'est sa quand on est touché par le pouvoir.
Le pouvoir…des légendaires
Le pouvoir…Legendary.
Fin du tomes 1
Mots de l'auteur: Et voilà, c'est la fin du tome 1. Merci à tous ceux qui m'ont lus, je tiens à préciser que j'écris pour moi, pas pour les autres, mais que j'aime quand mon travail est apprécier. Ma fic est quelque chose que j'avais prévu depuis longtemps et que je ne me suis décidé à écrire qu'en début d'année. Néanmoins, avec trop d'idée, je ne pouvais pas me réigner à laissé la fic sur un seul tome. La suite apparaitra sans doute en aout. Pour l'heure, je pars lundi en vacs, et je dois encore paufiner quelque personnages. J'aimerais vous demander de me dire ce qu'il vous as plut dans ma fic, les points que vous avez trouvé bon et ceux moins bon. Mis à part les fautes, où je promets de m'améliorer aux maximum lors du 2em tomes. Enfin, si vous avez des questions sur quelque chose ou sur la suite, n'hésitez pas ;-)
Et bien je vous dis à bientôt, aux deuxièmes tomes :-)