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† La rose macabre † de C.O.G.R.U



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Informations

» Auteur : C.O.G.R.U - Voir le profil
» Créé le 03/07/2010 à 14:29
» Dernière mise à jour le 03/07/2010 à 14:38

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Chapitre I
Je m'appelle Jack. Je suis un jeune et innocent habitant de Lavanville. Je faisais mes études au collège de Safrania, une très grande ville en plein centre de Kanto. Elle est assez proche de Lavanville, qui elle, est à l'est de Kanto. Ce jour là, j'eus fini mes cours, et à la récré, on m'avait dit une chose extra : à la tour de la radio de Lavanville (seul édifice moderne du village), on distribuait des coupons pour écouter la radio à tous ceux qui répondent juste à trois questions ! Donc, je me hâtai vers ma ville natale.

Je rentrai dans la tour. Les membres du personnel étaient très actifs et allaient dans tous les sens. Au rez-de-chaussée, on voyait la salle de la direction musicale. Des personnes importantes, dont DJ Ben, étaient avec des casques et parlaient autour d'une table, en direct. Ayant la chance d'avoir un pokématos, je pourrais, bientôt, écouter les conversations de DJ Ben et de sa tablée. N'ayant plus rien à visiter au rez-de-chaussée, je me dirigeai vers le deuxième étage, dans la salle de l'assistante de Buena (la vraie Buena se trouvait à Johto). C'était ici aussi que l'on distribuait les coupons.

A présent, j'étais dans l'ascenseur. Un petit haut-le-cœur au départ, puis la montée en toute légèreté. Légèreté plutôt brève, puisque l'ascenseur se bloqua très brusquement, ce qui me fit tomber par terre. Je me relevai. Mais apparemment, l'ascenseur ne voulait pas repartir.

« M***e ! Il est bloqué ! »

Je pouvais taper, pousser, et me défouler sur l'ascenseur, rien ne faisait. Avec un brin d'espoir, je regardai tous les boutons présents dans l'ascenseur. Je vis tous les boutons des étages, et un plus petit bouton avec une cloche dessinée dessus. A côté, je vis le mot : Alerte. J'étais sauvé.

« Alerte… Ca doit être ça. »

Une petite pression… Toute la tour devait se rendre compte que j'étais bloqué, à présent. Mais personne ne venait. Alors, je fis une deuxième pression. Rien ? Mais ils sont ensuqués, le staff, ou quoi ? Troisième… Quatrième… Cinquième pression… Rien. Absolument rien. Personne ne viendrait à mon secours. Paniqué, je criai comme un forcené. Mais toujours rien. Accablé, je m'allongeai dans ce minuscule espace, essayant de m'endormir pour oublier ma panique. Peut-être que le mécano est débutant et qu'il met du temps à venir ? Pff, ça ne sert à rien d'espérer. J'étais au bord des larmes, quand j'entendis une petite voix très douce qui disait :

« Au bal des esprits… Les fantômes sont rois…
- Hein ? Qui est là ?
- Lorsque le bal est fini, ils n'ont plus de foi...
- Qu'est-ce que c'est que ce… »

Ma fatigue me coupa la parole. J'étais en train de m'évanouir. Etais-je en train de finir ma vie dans cet ascenseur ? Je n'ai plus la force de penser…



« Ah… Tu te réveilles enfin…
- Hein ? Quoi ? Qui est là ? »

J'étais sur le toit de la tour radio. J'étais assis, adossé à l'antenne. J'étais tout seul… J'aurais juré avoir quelqu'un à côté de moi… Ces paroles étaient tellement proches… Aurais-je eu une hallucination ? Oui, sûrement. Personne à côté de moi. Mais pourquoi étais-je sur le toit ? J'avais le souvenir d'être dans ascenseur bloqué…

« Oui, tu y étais.
- Aaaaaaaah !!! Qui est là ? Enfermez-moi ! A double tour ! Je deviens taré !
- Ne panique pas… Je suis… En toi.
- Loupé. Ca me donne une raison de plus pour paniquer !!!
- Calme-toi et écoute-toi… Je suis un Magirêve… Attends que je me montre à toi… Voilà. »

Il est apparu comme un mirage. Dieu sait comment il est arrivé dans mon champ de vision… Ce n'était pas un Magirêve comme les autres : il n'avait pas de pupilles, et il avait une aura rouge sang autour de lui. Ce qui donnait ça :


« Tu as été nommé par hasard parmi tous les habitants de ce monde pour nous rendre service…
- Dans quel but ?
- Vois-tu, il y a quelques années, des gens ont démoli la tour Pokémon pour construire cette tour de radio où nous sommes en ce moment… Seulement, après avoir démoli nos sépultures sacrées, nous n'avons nulle part où aller ! Donc, depuis un moment, nous les fantômes, errons sans but… Il faut que cela cesse !
- Comment procéder ?
- Il faut que l'on retrouve la rose macabre… Cette rose est faite d'un métal précieux et magique qui permet aux fantômes de retrouver la paix pour l'âme… Giratina, le maître des spectres, l'a créée dans un but de dernier recours…
- Alors, pourquoi ne l'a-t-il pas utilisée ?
- Parce qu'elle a disparu ! La rose macabre est introuvable ! Seulement voilà, les fantômes sont incapables de se déplacer rapidement… Pas pratique… Mais les humains, si ! Et c'est pour ça que je t'ai possédé et que je vais te procurer mes pouvoirs !
- D'accord ! Pour la cause des fantômes, je vais vous aider à retrouver la rose macabre !
- Ah, ça fait plaisir… »

Nous sommes partis, enfin, je suis parti, en route pour retrouver la rose macabre. Nous allons commencer notre recherche vers le col ténébreux, un lieu dans une région que je ne connaissais pas. Il m'a dit qu'il fallait traverser la mer à l'est de Kanto, mais comme le passage est impossible à l'est de Lavanville, il m'a dit qu'il fallait prendre un ferry à Carmin-sur-mer.

« J'ai deux questions. La première : comment dire à mes parents que je m'en vais ? La deuxième : comment allons-nous rentrer dans le ferry, je n'ai pas d'argent.
- Pour la première, je leur ferai une lettre à distance, pour la deuxième, on se débrouillera. »

Nous sommes partis par le sud de Lavanville, sur le fameux pont du silence. Il y avait énormément de pêcheurs ! Le pont de bois craquelait tout le temps. A chaque pas, on aurait dit qu'il allait s'écrouler. Plusieurs pêcheurs m'ont repris à l'ordre, mais je ne les ai pas écoutés. Et puis, pour des Magicarpes, ce n'est vraiment pas important de laisser s'enfuir sa prise… Bref. Passons. J'étais déjà au croisement route 11 / route 12. Je savais qu'il fallait tourner à droite pour aller vers Carmin-sur-mer. Je suis entré dans le bâtiment qui faisait la liaison. Ce fut sans gêne que je fis la traversée, car le vigile était en train de dormir. Nous sortîmes, et à partir de là, c'était de la découverte. Je ne connaissais rien.

La route 11 était tapissée d'herbes hautes comme moi, ce qui ne facilitait pas la tâche. Mais, un petit sentier avait été créé pour faciliter le passage. J'entendis un bruit, quand je vis sortir de la végétation un Soporifik qui, apparemment, était prêt à m'attaquer.

« Tiens, je vais en profiter pour te montrer de quoi je suis capable, dans un corps humain… »

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