Chapitre 44: Evasion
Tristan et les autres courraient, dans d'innombrable couloir, prit pour la plupart au hasard, avant que Xalga ne finissent par intervenir. Il avait déjà tenté une évasion, il connaissait donc à peu près le passage à suivre. Il y avait deux choses à faire. D'abord, récupérer les pokemon, ceux de Tristan mais aussi ceux d'Erick, qui était dresseur comme lui. Tristan n'avait pas trop peur pour Mentali, c'était plus pour Shaymin qu'il craignait. Après tout, n'étais-ce pas un légendaire ?
C'était encore l'aube, il n'y avait que très peu d'employé dans les couloirs, la plupart dormaient sans doute paisiblement dans leur chambre. C'était une chance pour eux, une chance dont il devait profiter, dans une heure ou deux, cela ne serait sans doute pas la même chose. Il y avait beaucoup de porte, mais Xavier ne semblait s'arrêter devant aucune d'elle. Erick était devant aussi, lui aussi connaissait le chemin. Leo et Lea étaient les derniers. Ils paraissaient être très dépendant des autres, peut-être trop d'ailleurs. Tristan était déjà entrain de mémoriser le chemin aux cas où, ce qui n'était pas leur cas. Ils s'arrêtèrent soudain devant une porte. Erick posa l'oreille dessus, et écouta. Il n'entendit aucun bruit. Alors, doucement, il se mit à ouvrir la porte. Des tas d'appareil technologique apparurent devant leurs yeux. C'était la salle aux Memoripok, ainsi qu'aux multi-poké… Un garde était là, endormit, sa tête sur une table, la bave coulant le long de sa joue. Il avait dû veiller tard, et ne semblait pas prêt de se réveiller. Avec une discrétion à toute épreuve, Erick rentra, et s'approcha d'un carton à l'autre bout de la pièce. Il fouilla un peu, et en sortit un multi-poké, d'une couleur jaune. C'était le derniers modèle de multi-poké sortit, juste avant ce qu'on pourrait appeler la nouvelle génération : Le Memoripok. Avec la même discrétion qu'à son arrivé, il sortit de la pièce, et l'évasion continua.
Ils traversèrent de nouveau plusieurs couloirs, et s'arrêtèrent en face d'une nouvelle porte, beaucoup plus grande et épaisse que la dernière. Il y avait un code pour pouvoir entrer.
« Zut ! s'exclama Leo, il n'y avait pas besoin de code la dernière fois.
-Ils ont renforcé la sécurité, répondit Xalga, ce qui parait logique, vu que nous avions tenté de libérer tous les pokemon à notre précédente évasion.
-Marie aurait sans doute su quoi faire ! Elle est très douée pour ses choses là. »
Un cri retentit. Ce n'était pas un cri d'humain, mais un cri de pokemon. Aigu, le pokemon paraissait jeune au son de sa voix. Les autres ne le reconnurent pas, mais Tristan su tous de suite de qui il s'agissait. Shaymin n'était pas à l'intérieur de cette pièce, mais était enfermé autre part. Sans prendre le temps de s'expliquer avec ses camarades, il s'élança vers l'endroit d'où s'élevait le cri.
Il ne sut pas si les autres l'avait suivit, mais une chose était sûr, Shaymin était entrain d'avoir des ennuis. Il le sentait. Il sentait la peur et l'angoisse que ressentait son légendaire en cet instant, grâce à son lien. Des pas résonnaient derrière lui, mais il n'y prêta pas attention. Shaymin avait besoin de son aide, et c'était la seul chose qui importait. Un nouveau cri retentit, faisant accélérer Tristan, malgré les deux points de côté qui commençait à apparaitre. Il arriva devant la porte d'où provenait le cri, et voulut l'ouvrir violemment. Celle-ci était fermée. Il commença à s'énerver de plus en plus, lorsque soudain une main se posa sur son épaule. Il sursauta, et tourna la tête. Xalga était là, l'observant.
« C'est Shaymin qui est à l'intérieur, n'est-ce pas ? »
Tristan se contenta d'hocher la tête, abasourdis. Il c'était attendu à des gardes, pas à lui, aux groupes entier, pas à lui seul.
« Que font les autres ? demanda-t-il
-Il s'occupe de la porte, mais ne nous occupons nous pas d'eux, c'est cette porte le problème »
Shaymin recria, une plainte déchirante, qui faisait mal aux tympans. Tristan sentit soudain une douleur, croitre aux fond de lui. Il entendit un bébé crié, une femme hurler, il sentit l'effort d'une fleur pour ouvrir se pétale, le cri d'un Salamèche…étais-ce donc ce que ressentait Shaymin. Il commençait à avoir mal à la tête…si cela lui faisait cela, qu'en était-il de Shaymin ?
La porte s'ouvrit, Tristan ne sut par quel miracle, mais Xalga avait réussit à ouvrir la porte avec ses mains. Il lui montra un passe-partout.
« J'ai piqué sa dans la salle de tout à l'heure ! »
Ils pénétrèrent à l'intérieur.
On aurait dit un laboratoire, des liquides de différentes couleurs était sur les étagères, et sur les tables, il y avait maintes seringue et accessoires. La pièce semblait coupée en deux. Une épaisse vitre, dont on ne voyait rien de l'autre côté à cause de la bué, traversait cette salle. Shaymin était sur une des tables, attaché, une muselière toujours sur le museau. Il avait reprit sa forme terrestre, et semblait souffrir, il ne cessait de gigoter dans tous les sens. Deux hommes était autour de la table. Il ne semblait n'avoir strictement rien fait à Shaymin, aucune expérience, rien qui aurait ne put le mettre dans cet état. Leur entrée ne les avait cependant pas fais passé inaperçu, et les deux hommes c'était retourné vers eux. Deux Abos glissaient à leur pieds, et leurs sautèrent dessus. Tristan ne prêta même pas le temps de réfléchir, et asséna un violent coup de poing dans la face de l'Abo. Xalga semblait avoir fais de même. Shaymin repoussa un cri, de nouveau violent. Tristan s'approcha des deux hommes, qui s'écartèrent de son passage, l'expression du jeune homme semblait les terrifier. Il détacha Shaymin de la table, et ôta sa muselière. Aussitôt, la fleur rouge recommença de brillé, et cela n'arrêtait pas les souffrances de son pokemon. Pourquoi ? La fleur continuait de briller de plus en plus, et Tristan n'eut d'autre choix que de remettre le muselière, cela semblait diffuser un gaz empêchant Shaymin de faire une attaque.
« Marie !! s'exclama soudain Xalga »
Tristan tourna la tête vers lui, puis vers la vitre qui coupait la pièce en deux. Marie était là, retirant la bué avec ses doigts. Elle paraissait avoir chaud, très chaud. De nombreuses gouttes de sueur coulaient le long de son visage et de ses cheveux.
« Marie ! ne put que s'exclamer à son tour Tristan. »
Il s'élança afin d'être aux plus proche d'elle.
« Oh Tristan, dit Marie, comme je suis content de te voir, je craignais que tu ne viennes plus.
-N'importe quoi ! Jamais je ne t'abandonnerais. Que fais-tu là dedans ?
-Se sont se que l'on pourrait appeler un thermes.
-Cela ne répond pas à ma question. »
Des gouttes commencèrent à coulé le long du visage de Marie.
« Ils…ils ont finis les expériences sur le rejet d'ADN et…je crois bien que je vais en être la première victime ! Ses thermes ne servent qu'à ramollir ma peau, à faciliter le rejet. Sauve-moi Tristan ! Ils ne vont plus tarder.
-Ne t'en fais pas j'arrive ! Où est ta cellule ?
-Dans le couloir d'à côté, je… »
Ils entendirent une porte s'ouvrirent. Avec la bué, Tristan ne discernait rien. Mais il entendit des pas de talon résonner sur le sol. Et une main attrapa Marie.
« Non lâcher moi, s'exclama-t-elle, non ! Tristan ! continua-t-elle alors qu'on l'entrainait. Au secours ! »
Elle partait vers la perte de son pouvoir !
« Viens ! s'exclama-t-il à l'attention de Xalga »
Et tous deux s'élancèrent à nouveau dans le couloir, Tristan tenant Shaymin sous son bras. Il repoussa un cri, et cela ne fit qu'accélérer le jeune homme. Ils revinrent sur leur pas, cela donnait sur une impasse sinon, et retrouvèrent Léo, Léa et Erick, avec un garde assommé près d'eux.
« On a réussit à lui soustraire le code, s'exclama Léo
-On lui a peut-être fais mal, pleurnicha Léa.
-On a pas de temps à perdre, coupa Xalga ! Marie…Marie est en route pour le rejet d'ADN ! »
Pas un son ne sortit, Mais Erick se dépêcha de taper le code afin que la porte s'ouvre. Deux gardes étaient présents. Tristan demanda à Shaymin une attaque, mais malheureusement celui-ci ne semblait pas pouvoir attaquer. Alors, il comprit que la muselière l'empêchait de produire une explosion, mais aussi d'attaquer. Il lui retira donc quelques instants, et des lianes poussèrent au pied des hommes qui se retrouvèrent attaché. Il remit la muselière aussitôt. Les pokémons étaient aux fonds, dans des cages. Xalga les ouvrit rapidement grâce à son passe-partout, et tous les pokemon sortirent. Un Posipi, un Négapi et un Kadabra s'approchèrent d'Erick, qui afficha un énorme sourire. Ce ne pouvait être que ses pokemons. Son Mentali lui sauta dessus, le faisant tomber. Il était tellement heureux qu'il ne pouvait cacher sa joie derrière un masque sans expression. Mais cela ne pouvait durer. Il avait besoin de Mentali, voilà pourquoi il était resté, mais Marie avait des problèmes. Aussitôt, il se releva. Un petit Poussifeu était devant lui. Il était jeune, et il cherchait après quelqu'un, poussant quelque cri parfois.
« Mais…dit soudain Léo, c'est le Poussifeu de Marie !
-Marie a un pokemon ? demanda Tristan
-Non, répondit Xalga, mais à notre précédente tentative d'évasion, et alors qu'on était entrain de les libérer, le Poussifeu c'est fais attaque par un garde, où Marie l'a défendu. Il ne le la lâchait plus après, et il semble qu'il compte bien rester avec elle. »
Tristan attrapa donc aussitôt le petit pokemon, et s'élança dans les couloirs. Il passa devant une porte ouverte, où de la bué recouvrait les murs. Marie était par là !
« Tristan ! entendit-il »
Il se dirigea aussitôt vers la voix. Les autres ne l'avaient pas suivit, il était partit trop rapidement. Mentali courrait derrière lui. Il arriva alors en face de la salle, et ce qu'il vit la terrifia.
Graziella, avec sa chevelure grise, était là, une seringue à la main, qu'elle rapprochait dangereusement du bras de Marie, terrifié, et qui hurlait et se débattait de plus en plus, malgré les deux gardes qui la retenaient. Tout se passa alors aux ralentit. Tristan s'élança, voulant à tout prix intercepter cette seringue. Il avait le temps, il pouvait pousser Graziella avant le moment fatidique. Soudain, il trébucha. Un Abo avait glissé devant lui, sans qu'il ne puisse le voir, et l'avait forcé à tombé. Il tomba sur le sol, lâchant au passage Poussifeu et Shaymin, et releva la tête. Un rafale psy de Mentali avait fusé, mais c'était trop tard, la seringue avait touché le bras de Marie, et Grazielle enfonça le liquide, avant qu'elle se prenne l'attaque en pleine face. Des lianes attrapèrent les gardes, et les attachèrent, la muselière de Shaymin avait été retiré lorsque Tristan l'avait lâché. Le jeune homme se rapprocha aussitôt de Marie, qui tremblait et ne tenait plus sur ses jambes.
« Marie !!
-Tr…Tri…Tristan. Je…je souffre… ! »
Elle convulsait, était prit de nombreux tremblement qui agitait tout son corps. Elle s'effondra, se faisant rattrapé par Tristan, et soudain, un liquide bleu s'échappa de ses doigts et vinrent former une flaque sur le sol. Marie poussait des cris horribles. Puis tout s'arrêta, les tremblements, les cris…c'était finis.
« Tri…stan, dit-elle d'une voix faible
-Oui ?
-J'ai…sommeil ! »
Et elle ferma les yeux. Alors Tristan sentit les larmes monter. Ce n'était pas possible, ce ne pouvait être sa, de grosse larmes glissèrent le long de ses joues. Il ne vit d'ailleurs pas Graziella se rapprocher et mettre dans une fiole une partit du liquide sur le sol. Quelqu'un s'approcha de Tristan, et vint poser son doigt sur le cou de Marie.
« Elle n'est pas morte ! Elle est juste tombée dans les pommes ! »
Au son de sa voix, Tristan reconnu Erick. Il ne pouvait le voir, les larmes coulaient trop. Bien sûr qu'elle n'était pas morte, l'organisation Funambule avait besoin d'elle vivante. Une rage s'empara de lui. Marie avait frôlé la mort, Marie avait souffert ! C'était…inexcusable ! Il se leva, et s'élança à la poursuite de Graziella qu'il venait de voir quitté la salle.
Elle courrait, Graziella courrait juste devant lui, et tourna soudain à droite, où elle gravit des escaliers. Tristan ne réfléchit pas, il la suivit, et monta à son tour les marches. Il arriva dans une grande pièce circulaire, totalement vitré, on voyait le ciel au-dessus de lui, avec le soleil qui commençait à être déjà assez haut. Graziella était là, debout, à côté d'un siège. De l'autre côté du siège, il reconnu Ken, qui n'affichait cependant aucun sourire, et sur le ciel, un homme imposant, gros et musclé, était assis. Il le reconnut, c'était lui qui était venu le voir alors qu'Evolie naissait, lui qui avait combattu Armand dans un de ses rêves. C'étaient le maitre des lieux, le maitre de l'organisation, sans doute le créateur du multi-poké : Mr Jouri ! Le père de Ken. Le nom lui provenait d'un de ses magasines, mais il n'avait jamais fais le tour.
« Te voilà, dit l'homme avec un sourire, nous t'attendions »
Un bruit métalliques se fit entendre, et Tristan vit deux gardes bloqué l'accès des escaliers. Il était piégé. Voilà ce qui arrivait quand on fonçait tête baissé…