Le pouvoir des légendaires: L'oeuf mystère de OO8_le_grand

Tristan passa la nuit dans sa cellule. Il avait discuté de longue heures avec Xal, Leo et Lea, qu'il découvrait pour la première fois. Xavier était aimable, charmant, mais cachait une personnalité beaucoup complexe, y comprit aux vue de son passé, qu'il refusait catégoriquement d'en parler. Tristan discernait néanmoins une histoire avec ses parents…néanmoins, il ne cherchait à aller chercher plus loin, il savait que la seul chose qu'il risquait en faisant cela était de se disputer avec le jeune homme, ce qu'il voulait éviter… Leo et Lea était tout aussi sympathique, et souriant malgré la situation dans laquelle il se situait. Il avait conservé leur innocence, celle que l'on a quand on est encore enfant…celle qu'il avait perdue le jour où il avait rencontré Armand pour la première fois. Leur étrange ressemblance était troublant, cependant Leo était très protecteur envers sa sœur. Contrairement à Xal, qui avait refusé de toucher quelque mots à son passé, Leo et Lea n'avait pratiquement pas hésité à en parler. C'était le seul point où les faux-jumeaux semblaient souffrir. Leur parent leur manquait. Comment les parents de Clément, ceux-ci c'était enlevé le jour où l'organisation Funambule était venue perturber leur vie. Il leur manquait…mais eux pouvaient encore les retrouver, ce qui n'était pas son cas.
Erick ne lui avait quasiment pas parlé, mais Xavier lui avait expliqué que c'était normal, en quelque sorte. C'était un vrai solitaire, probablement dû aux faites qu'il était orphelin. D'après ce qu'il lui avait raconté, ces parents avaient joué avec le feu en quelque sorte. Il gérait une petite entreprise de poké ball, il y a dix-sept ans, celle-ci se vendait encore, mais construisait aussi des poke ball dîtes illégale, des poké ball quasiment aussi puissante que la master ball, qu'il vendait aux marché noir. Jusqu'au jour où ils sont tombés sur un gang qui ont voulut les secrets de leur création, ce qu'ils ont refusé de donné. La mère d'Erick était alors enceinte. Ils se sont exilé loin, dans une forêt, mais ce sont fais rattrapé. Son père est mort là-bas. Sa mère est morte en le mettant au monde, près d'une ferme. Elle avait perdu beaucoup de sang à cause de ses agresseurs, et n'a pas survécu. Les fermiers ont réussit à sauvé le bébé, mais contrairement à ceux que l'on aurait pu croire, ne l'ont pas adopté. Erick a finit dans un orphelinat, jusqu'au jour où, peu après ses dix-sept ans, l'organisation Funambule ne vienne à lui, et qu'il finisse ici. Tel était l'histoire que connaissait Erick, mais qui pouvait être néanmoins totalement différente, c'est ce qu'on lui avait raconté, mais ceci pouvait être un mensonge…

Marie n'avait pas bougé, elle se contentait de fixer encore et toujours ses genoux. Sa chevelure brillait, mais peu, pas autant que ce qu'elle était sensé éclairer. Cette scène lui rappelait tellement quelque chose qu'il avait déjà vécue, que cela en était troublant.
Malgré ce qu'il avait pensé, il avait réussit à s'endormir, bien après tous le monde néanmoins. Il n'y avait pas de lit, il était obligé de dormir sur le sol, ce que les autres semblait s'être habituer…pas Tristan. Il avait bien entendu déjà dormit par terre, mais il dormait tous de même généralement dans un lit bien chaud, celui du chalet d'Armand. Lieu qui était pour lui sa maison, et un refuge. Il pensait à ce que Clément était entrain de faire, et ce qu'Armand avait pensé en voyant qu'il était parti, sans l'avertir. Et Shaymin…et Mentali…qu'est-ce qu'ils faisaient en cet instant. Pire, qu'est-ce qu'on faisait d'eux ? Il refusait d'y penser, cela était trop douloureux. Il sortit un instant son Memoripok. Il avait oublié de lui retirer, il était resté dans sa poche. Mais de toute façon, à quoi servait-il ? A rien, mis à part capturer et stocker ses pokemon. Quoi qu'on dise, cela n'était en faites qu'une poké ball, mais beaucoup, beaucoup, plus technologique. Lorsqu'il le rangea, il sentit quelque chose de froid dans sa poche. Il sortit cet objet, et revit avec stupéfaction la pierre noir, qui était sortit du multi-poké de l'homme qui les avaient attaqué, lorsqu'il était avec Marie. Il l'avait complètement oublié, et se retint de balancer son Mémoripok par la fenêtre, n'étais-ce pas la source d'alimentation de cet engin ? Quoi qu'il en soit, il finit par s'endormir. Et ce n'est pas le cauchemar qui vint le frapper, mais quelque chose de beaucoup plus étrange.

Il était dans un lieu tout blanc, presque aveuglant, avec ni arbre, ni eau, ni mur. On aurait pu appeler ce lieu « le vide ». Là, en face de lui, apparut ses parents, puis une explosion se produisit, et se fut le visage réconfortant de Marie qui apparut à la place, lui souriant, sa magnifique chevelure blonde s'agitant par une légère brise, qu'il n'y avait d'ailleurs pas. Puis un Roucarnage apparut, et elle se fit attraper dans ses serres et disparut aux loin. Armand apparut derrière lui, et vint poser une main sur son épaule, comme s'il le réconfortait. Puis un Rapasdepic passa, et il disparut avec. Clément le dévisagea soudain aux loin, et agita sa main, lui faisant signe de venir. Il fit un pas, mais remarqua, avec stupéfaction, qu'il n'avançait pas, mais reculait. Il courut, mais rien à faire, et son ami finit par totalement disparaitre. Une très puissante lumière jaillit alors sous ses yeux, et un pokémon apparut. La forme de sa tête ressemblait à un croissant de lune, orné de deux yeux doté d'une couleur violacé. Son corps était emplit de plume, d'une couleur rosâtre, qui dérivait vers le violet. Il n'avait pas d'aile, mais deux espèces d'anneau mi-transparent mi jaune l'entouraient.
« Bonjour Tristan, lui dit la voix, je suis Cresselia »

Alors Tristan se rappela. Ce pokémon était celui qui les avait sauvé, alors que Marie et lui tentait s'enfuir. Ce pokémon était le légendaire à qui Marie était lié.
« N'ais pas peur, continua la voix, je suis le légendaire de ton ami, donc en un sens, je suis aussi ton ami.
-Je n'ais pas peur, avoua Tristan, j'ai juste dû mal à me dire que cela n'ais que rêve.
-Qui te dis que cela est un rêve.
-Ce ne peut être qu'un rêve, je suis entrain de dormir, je m'en rappelle très bien.
-Dans ce cas, comment expliques-tu que tu as conscience de ce qui se passe autour de nous ? »
Tristan ne répondit pas. Elle avait raison.
« Mais dans ce cas où sommes-nous ? demanda-t-il
-Dans mon monde, le monde de la lumière. Enfin, c'est un monde en quelque sorte, tu es plutôt au cœur de l'énergie lumière, l'énergie que je contrôle et dont seul moi peux accéder.
-J'avoue que j'ai dû mal à comprendre…
-Te rappelles-tu de la légende de la vie ? Elle expliquait que nous, les êtres vivant, étions créés par des morceaux qui c'était détaché de ses différente énergie, tu t'en souviens.
-Oui, enfin à peu près.
-Et bien nous sommes dans ce que nous pourrions appeler la source mère, celle qui se trouve à l'autre bout de l'univers.
-Mais…attendez, je n'ais pas pu aller aussi loin, aussi vite.
-Ton corps est sur ta planète, ton esprit est ici. C'est mon pouvoir, je peux emmener toutes individu dans se monde, auquel j'ai accès quand je le souhaite, ce qui est aussi, cependant, le cas de Darkrai…
-Très bien… Je crois avoir compris. Mais…dans ce cas…pourquoi m'avez-vous emmené ici ?
-J'ai besoin de ton aide, Marie court un grave danger…
-Que racontez-vous, elle est avec nous, dans notre cellule.
-Ce n'est pas Marie, et je suis sûr que tu le sais…n'as-tu pas l'impression que la réaction de Marie était quelque chose que tu avais déjà vu ? Si oui, réfléchis bien, où as-tu déjà vu cela ? »
Elle avait raison, ceci lui rappelais effectivement quelque chose. Cela ne pouvait être Marie. Cela était impossible. Alors qu'est-ce que c'était ? Il réfléchit, et soudain, la solution lui vint tout simplement à l'esprit. Armand…Armand avait déjà réagit pareil…alors qu'ils étaient partis chercher la fleur Gracidée. Ce n'était pas Marie, c'était un Métamorph…comme Armand lorsqu'il avait été enfermé dans la forêt de Lyce. Voilà pourquoi elle réagissait aussi bizarrement. Mais alors…où était la véritable Marie.
« En regardant ton visage, reprit Cresselia, je crois que tu as enfin comprit.
-Mais alors où est enfermé la véritable Marie ?
-Elle est enfermé dans une autre pièce. Ne t'a-t-elle pas dit que les expériences de l'organisation Funambule étaient désormais terminées ? Désormais, il compte bien l'utiliser, et Marie va en être la première victime…
-Les expériences sur le rejet d'ADN ?
-Oui…C'est pour cela que tu dois t'enfuir de ceux lieu. Va chercher Marie, fais sortir tes compagnons, il faut que vous partiez dans les plus brefs délais, Marie va être la première, mais si cela marche, tu seras le deuxième, et les autres les suivants… Marie est aux courant de tous ceci, pas eux, elle n'a pas jugé bon de leur en informé, et elle a eut raison. Cela n'aurait fait que les terrorisé, plutôt que de les aider à trouvé une autre solution…
-Mais comment sortir ? La porte est fermé à clé, elle ne s'ouvrira pas si facilement…
-Il faut que tu réfléchisse par toi-même…Mais dis-toi que leur expérience, que ce soit sur les humains ou sur les pokémons, peuvent très bien se retourner contre eux…. »
Et Cresselia disparut. L'espèce de vide qui l'entourait se noircit, et il eut l'impression de tomber, dans un long et profond trou. Il cria, et ouvrit soudain les yeux.

Il était revenu dans sa cellule. Tout le monde dormait encore, même Erick, qui dormait paisiblement contre la fenêtre. Malgré le sentiment d'urgence qui l'envahissait, il ne jugea pas bon de les réveiller maintenant, il devait réfléchir seul, et pas terrorisé ses compagnons. La fausse-Marie ne dormait pas, elle fixait encore et toujours ses genoux, et ne bougeait pas. Tristan se leva, et s'approcha de la porte. Il n'y avait pas fais attention, mais celle-ci était blindé. Un petit hublot, très certainement incassable, ornait la porte. Il regarda à travers. Il n'y avait personne dans les couloirs. Ils étaient sombres, tout le monde dormait encore. Et c'était le bon moment pour tenter une évasion. Les rayons du soleil traversèrent soudain la fenêtre de la cellule, et vinrent toucher le visage de Tristan. Le matin arrivait. Les ténèbres laissaient place à la lumière. La vie allait reprendre son cours pour tous les pokemon vivant de jours, ou s'arrêter pour eux si Tristan ne réagissait pas.
Marie…que pouvait-elle bien être entrain de faire. La situation devait être extrêmement urgente, Cresselia ne lui serait jamais apparut en rêve sinon. Marie allait être victime de ces expérience aujourd'hui même, il en était sûr, il devait réagir, et maintenant. Il fixa la fausse-Marie. Un Métamorph transformé…il ne put qu'avoir de la pitié pour se pokémon. Il n'avait rien demandé, et le voilà obligé de se transformer en humain pour le compte de l'organisation Funambule. En humain…et peut-être en objet. La dernière phrase de Cresselia lui revint en tête. Pourquoi n'y avait-il pas songé plus tôt ! Metamorph pouvait sans doute aussi se changé en objet. Il fixa la serrure de la porte, puis s'approcha en quelque enjambé de la porte. Metamophe prit peur et, sans le vouloir sans doute, reprit aussitôt sa forme initiale. Tristan sourit, l'attrapa, et le flanqua dans la serrure. Cela réveilla Xavier, qui se réveilla quasiment aussitôt en voyant se que faisait Tristan.
« Que fais-tu ? lui demanda-t-il en se mettant sur ses pieds.
-Je nous sors d'ici, répondit-il. Tout le monde debout !!! s'écria-t-il ensuite »
Leo et Lea gémirent, et s'exclamèrent un « qu'est-ce qui se passe » encore endormit en même temps. Erick ne broncha pas…et lorsqu'il vit ce que Tristan était entrain de faire, il le rejoignit à la porte.
« C'est un Métamorphe que tu tiens, dit Xavier, pas une clé, arrête de faire souffrir se pauvre pokemon.
-Transforme-toi en pierre, répliqua Tristan à l'intention de pokémon, et maintenant ! »
Le pokemon s'exécuta. Tristan sortit alors le pokemon. Il tenait une pierre…mais une pierre qui avait exactement la même forme que la serrure. Tristan la fit tourner, et ouvrit la porte sans bruit. Il s'excusa auprès du Métamorphe, et quitta la cellule, suivit par le reste du groupe, qui ne posa pas la moindre question sur la disparition mystérieuse de Marie. Leur évasion…commençait.