Le pouvoir des légendaires: L'oeuf mystère de OO8_le_grand

Ken le fixait, de ses deux yeux, aussi noir que ses cheveux, et ne bougeait pas. On aurait qu'il hésitait, que quelque chose avait changé depuis la dernière fois. Il n'avait plus ce petit sourire qu'il affichait à chaque fois qu'il mettait la main sur Tristan. C'était plutôt la question « Est-ce que je dois le faire ? » qui s'affichait sur le visage du jeune garçon. Les poils du dos de Mentali c'était hérissé, prêt à attaquer. Quant à Shaymin, qui ne connaissait pas encore Ken, il sentait qu'ils étaient dans un mauvais moment, que ce personnage n'apportait que de mauvaise nouvelle. Il le percevait grâce au sentiment que recevait son « maitre » en cet instant. Puis, avec un visage plein de culpabilité, il envoya son ombre attrapé le jeune garçon.
Celle-ci se mit soudain à tournoyer autour du jeune garçon, qui commença prendre peur. Le cristal sur le front de Mentali rayonna et un puissant laser arc-en-ciel en sortit attaquant l'ombre, la forçant à reculer. Tristan se mit alors à courir, dans n'importe quelle direction, tant qu'il se retrouvait loin de Ken et de son ombre. Une porte était ouverte dans le vaste hall de l'organisation Funambule, il s'y engouffra, et parcourut alors un large et long couloir, qui se dirigeait dans toutes les directions. L'attaque rafale psy de Mentali n'était pas passé inaperçu et, si les clients avait été surpris, tous les employés l'avaient probablement reconnu, et lui courrait après en ce moment précis.
Tous du moins c'est ce qu'il croyait, car personne ne vint lui mettre de bâton dans les roux alors qu'il s'engouffrait dans le premier passage venu. Il sentait juste un air frais le suivre à la trace, ce qui n'était autre que l'ombre de Darkrai. Ken n'était pas assez rapide, le légendaire si. Mentali envoyait de temps en temps des rafales psy afin d'empêcher Darkrai d'approché trop près, et Shaymin c'était mis à s'envoler, bien que son foulard c'était remis à briller. Soudain, Darkrai apparut à l'autre bout du couloir, devant lui. Pris de panique, il s'engouffra dans le second passage qui s'offrait à lui. Arrivé à un nouvelle embrochement, il le revit de nouveau, dans le couloir de droite, il prit alors celui de gauche. Ce petit jeu continua un moment, lorsque Tristan s'en rendit compte de quelque chose…C'était impossible que Darkrai aillent aussi vite, à moins que…il utilise l'attaque reflet ! Il avait été piégé, on cherchait à l'amené dans une mauvaise direction. Il voulut revenir sur ces pas, mais Ken était là, avec Darkrai revenu sous sa forme d'ombre. Tristan se remit donc à courir, le plus vite possible, il prit encore deux embrochement au hasard, et arriva en face d'une étrange machine. On y demandait de poser sa main. Ken était juste derrière et, malgré les risques que cela comportait, et tenant Mentali et Shaymin, il posa sa main que le socle. Une curieuse sensation l'envahit, et il se retrouva dans une pièce noire. Les lumières s'allumèrent, et un troupeau d'homme de l'organisation, guidé par Graziella, apparut devant lui.
« Le voilà enfin… dit la femme aux cheveux gris »
Le piège avait fonctionné, il avait foncé dans la gueule du loup.

On lui sauta littéralement dessus, sans qu'il puisse réagir. En un rien de temps, on l'avait empêché de bougé, on avait agrippé Mentali, qui attaquait de tous les côtés, et attrapé Shaymin, dont le foulard avait pris une forte lueur jaune, et paraissait être prêt à exploser. On le musela, et le foulard reprit progressivement sa forme rouge. Tristan se fit soudain bâillonner, ce qui l'empêchait de prononcer le moindre mot, et ligoter. Il était devenu un saucisson, incapable du moindre geste. Une lumière jaillit, et Ken apparut, portant toujours son étrange ombre à ses pieds. Tristan le vit les regarder, mais ne perçut aucune joie, aucune extasions à l'idée que celui qu'il cherchait depuis déjà deux mois venait enfin d'être attrapé. Une question apparaissait plutôt sur le visage du jeune homme « Aurais-je dû faire cela ? ».
« Et bien, dis soudain Graziella, comme tu le vois ton piège a bien fonctionner.
-Oui, se contenta de répondre Ken, c'est vrai…
-Tu n'as pas l'air en forme…sa vas ?
-Ne t'en fais pas pour moi… Je vais aller me reposer…dans ma chambre, pourrais-tu t'occuper d'eux à ma place ?
-Avec plaisir. »
Ken quitta alors la pièce, le laissant à son triste sort. Il sentit soudain qu'on le soulevait, deux personne l'avait attrapé, l'un portant le haut, l'autre le bas. Il vit qu'on emmenait Shaymin et Mentali dans la direction opposé que celle qu'on lui donnait et, sans pouvoir pousser un cri, il quitta la pièce.

Ils avancèrent un moment, dans un large couloir. Tristan réfléchissait. Il n'aurait jamais dû partir, il le savait, mais en même temps, s'il ne l'avait pas fait…il s'en serait voulu pour le restant de ses jours. Aux moins, avec un peu de chance, il l'emmenait rejoindre Marie…Si elle était encore vivante. La mort. Pourquoi n'était-il pas mort ? Cette question lui traversa soudain l'esprit, alors qu'il était sensé s'inquiété pour ses pokemon et ses amis. C'était sans doute l'effet de sa seconde forme qui faisait encore effet. Quoi qu'il en soit, à l'heure où on était entrain de l'amené il ne savait trop où, il devait être mort, enterré…et peut-être pleuré. Tristan se souvenait très bien de la violente attaque qui l'avait percuté dans la caverne Gracidée, sa lente chute, et l'éclosion de l'œuf. Il n'avait jamais posé la question à Armand, celui c'était mit à l'éviter, et c'était ce qui l'avait inquiété le plus…il aurait dû poser la question à Luke ! Ils s'arrêtèrent soudain, et on se mit à détacher ses liens. Une fois qu'ils furent totalement retirés, on ouvrit une porte, et on le poussa violemment à l'intérieur, où il s'affala sur le sol, avant que celle-ci ne se referme aussi rapidement. Il retira le foulard qui l'empêchait de prononcer le moindre mot, et observa la pièce dans laquelle il était. Dans le pénombre, il distinguait quatre silhouette.

« Qui êtes-vous ? »
C'était un jeune homme qui avait posé cette question. Il était juste devant lui, mais il n'arrivait pas encore à voir son visage. Néanmoins, il put voir qu'il était plus grand que lui, et au son de sa voix, Tristan put deviner que son âge était le même que le sien…quoique peut-être plus âgés.
« Je suis… répondit Tristan qui hésitait à répondre aussi vite, Tristan Triclon »
Il put voir la surprise apparaitre sur le visage du garçon, dont il commençait à apercevoir les trais.
« Tristan…celui lié à Shaymin ? L'ami de Marie ?
-Vous connaissez Marie ? Elle est là ? Est-ce qu'elle va bien ?
-Oui…ne t'en fais pas. »
Le jeune homme l'invita à se relever en lui tendant la main, que Tristan attrapa presque aussitôt. Enfin ses yeux s'habituèrent à l'obscurité, et il put discerner chacune des personnes présentes dans la pièce. En face de lui se trouvait un jeune garçon, brun très clair, de haute taille et âgé d'environs dix-sept ans. Derrière lui, il discernait ce que devait être des jumeaux. Chacun avait la même figure, l'un était un garçon, l'autre une fille. Le garçon paraissait plus âgé que sa sœur, il devait avoir seize ans, et la fille quinze. Ils avaient tous les deux les cheveux roux, le garçon les avaient court, et la fille long. Il était plus grand qu'eux, il faisait une tête de plus que la fille et un front de plus que le garçon. Dans la fond, près de se qui semblait être une fenêtre, un troisième jeune homme était présent. Il ne regardait pas Tristan, il fixait l'horizon par la fenêtre. Il devait lui aussi avoir dix-sept ans, il portait les cheveux blonds, ébouriffé au-dessus de sa tête. Avec le soleil, il arrivait à distingué ses yeux, qui était d'un…jaune électrique. Sa venu ne semblait pas le perturber, on aurait dit qu'il était…solitaire. Enfin, dans un coin de la pièce, une chevelure brillait. Une jeune fille blonde, de seize ans, était assise et regardait ses genoux. C'était Marie. Il joie l'emplit, et c'est presque en sautant qu'il s'approcha d'elle.
« Marie ! s'exclama-t-il, oh comme je suis heureux de te revoir. »
La jeune fille ne répondit pas, et continua de regarder ses genoux. Le sourire de Tristan disparut, laissant place à de l'inquiétude. Il avait déjà vu sa quelque part… Une main se posa sur son épaule.
« Marie est comme cela depuis quelque jours, dit le jeune homme qui l'avait aidé à se relevé, depuis que l'on a tenté une évasion en faites…
-Vous avez…tenter une évasion.
-Oui…Oh faites, je me présente, je suis Xalga, un nom étrange, je sais…c'est ma mère qui m'a appelé comme sa, contente toi de m'appeler Xavier, ou Xal, mon surnom, cela surement mieux »
Tristan eut un sourire, le jeune homme qui lui faisait face était très aimable et c'était rassurant de rencontrer quelqu'un comme cela.
« Et bien enchanté Xal.
-Voici les jumeaux, enchaina le jeune homme, qui n'en sont pas malgré leur remarquable ressemblance. Voici Leo, dit-il en désignant le jeune garçon, et Lea, dit-il en désignant la jeune fille.
-Enchanté, s'exclamèrent-ils en même temps. Nous sommes très heureux de te rencontre Tristan, enchaina Leo, Marie nous a beaucoup parlé de toi.
-Ah…ah bon ?
-Oui, elle ne cessait de dire que tu finirais par arrivait, que tu viendrais, mais elle n'était pas sotte non plus, d'autre obligation te concernait sans doute… En tout cas, c'est grâce que nous avons su pourquoi nous étions arrivés ici.
-Elle…elle l'a deviné toutes seul ?
-En partit, oui, elle avait trouvé un livre à la bibliothèque du village où elle a été enlevé…elle a trouvé des tas de truc intéressant. »
Maintenant qu'il y repensait, il était vrai que Marie lui avait dit qu'elle avait trouvé la solution avant de se faire enlevé.
« Et alors…vous savez avec qui vous êtes lié ? ne put s'empêcher de demander Tristan.
-Non. »
C'était le jeune homme blond qui fixait la fenêtre depuis tout à l'heure qui avait répondu. Il avait tourné la tête vers lui, et son visage lui rappela son Mentali, on ne pouvait discerner aucune expression.
« Nous avons été enlevé de nos familles du jour au lendemain, sans savoir pourquoi, et, bien que la situation est évolué depuis, on ne sait toujours pas avec qui nous sommes lié. Ne connaissant pas tous les légendaires, ils nous aient difficile de deviner avec qui nous sommes lié.
-Peux-tu nous éclairer Tristan, demanda Léa, tu le sais peut-être…
-Non non, s'empressa-t-il de répondre, je ne connais pas beaucoup de légendaire, et ce n'ait pas vous regarda comme sa que je devinerais avec qui vous ait lié, j'en suis navré. »
Les faux jumeaux ne purent s'empêcher d'être déçu, Xavier ne semblait nullement surpris, et affichait toujours un large sourire. Quant au jeune homme aux cheveux blond, il semblait n'en avoir rien à faire.
« Vous avez parlé d'évasion…de quoi s'agit-il ? demanda finalement Tristan.
-Il y a environs une semaine, Marie a réussit à faire laisser la porte de notre « prison » ouverte. Nous avons donc tenté une évasion, qui a mal tourné à la fin. Nous avons voulut récupérer tout notre matériel. Erick est dresseur, dit-il en désignant le jeune garçon près de la fenêtre, il a voulut récupérer son Mémoripok ainsi que ces pokemon, mais c'est là que sa a mal tourné. Mais Marie avait eut le temps de trouvé ton numéros de téléphone, que l'organisation Funambule connaissait vu que c'est elle qui fait tous ses engin de poche. En un rien de temps, à l'aide du Mémoripok d'Erick, elle t'avait envoyé un sms, avant que l'on ne se fasse attrapé, et remit ici. Marie a subit une plus grosse correction que nous…et depuis elle est ainsi…
-Attends, tu voulais dire que ce n'était pas un piège.
-Quel piège ? »
Tristan ne répondit pas. Il avait été persuadé qui fonçait tête baissé dans un piège organisé par l'organisation Funambule, alors qu'en faites ce n'était pas un piège, mais bel et bien une demande d'aide de la part de Marie. Tout à l'heure, quand Ken et Graziella l'avait attrapé, la femme avait dit que le piège avait fonctionné, mais le piège dont elle parlait était les reflets des Darkrai qui l'avait poussé à tomber ici, dans la pièce où il était. Enfin…c'était bien beau tout cela, mais il était hors de question qu'ils restent ici, il fallait partir…Le soleil disparut soudain derrière la fenêtre, la nuit revint, Tristan perdit sa seconde forme… Et de nombreuse souffrance revinrent le frapper brutalement.